En 1934 j'en étais réduite à une profonde détresse. Mes poumons étaient atteints et au dire des docteurs ce mal était incurable. La discorde régnait au foyer et mes ressources étaient insuffisantes. J'étais au désespoir. Comme j'avais un petit magasin, sur la recommandation d'une représentante du Christian Science Monitor je fis paraître plusieurs annonces dans ce journal, afin d'améliorer ma situation. Cette publicité me procura des clients et je me demandais pourquoi ils semblaient si heureux, de bonne humeur, comme l'était aussi la représentante. Chaque fois que celle-ci venait dans mon magasin, je me sentais plus contente après qu'elle m'eut parlé.
Il y avait là une boîte pour la distribution des périodiques Scientistes Chrétiens; quand je l'époussetais, j'étais toujours fâchée du travail supplémentaire que cela m'imposait. Un jour en enlevant la poussière je renversai cette boîte. Il en tomba une Christian Science Sentinel, et ces mots attirèrent mon attention (Jean 8:32): « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » Je les lus mainte et mainte fois. Puis je lus d'un bout à l'autre la Sentinel ainsi que tous les écrits placés dans la boîte.
Le lendemain, à l'insu de ma famille, je me rendis chez une praticienne. En revenant à la maison, je m'aperçus soudain que je chantais et que je pouvais de nouveau respirer normalement. Les douleurs dans la poitrine avaient pris fin et je sus que j'étais guérie. Les membres de ma famille disaient souvent que j'avais pris très bonne mine et je finis par leur apprendre que je devais ma guérison à la Science Chrétienne. Elle s'est avérée permanente. J'obtins ensuite un meilleur sens du foyer et du travail. Il fut pourvu à tous mes besoins. Au bout d'un an, je me joignis à L'Église Mère et devins aussi membre d'une église filiale; je n'arrive pas à dire combien je suis reconnaissante du travail qui s'y fait.
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