La résistance à l'égard de Dieu doit être un mythe, sinon Dieu n'est pas suprême, Tout. Faisant voir la plénitude et l'omnipotence de Dieu, la Science Chrétienne révèle en outre la perfection de l'homme en tant que ressemblance de son créateur. Elle affirme que l'homme est non pas mortel, infirme, mais spirituel, reflétant à jamais le pouvoir divin. Si ces vérités concernant Dieu et l'homme ne deviennent pas visibles dans notre carrière, c'est parce que le sens mortel de vie prétend résister aux lumières de la Science divine, venue à notre époque. Mary Baker Eddy déclare dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (pp. 329, 330): « La résistance humaine à la Science divine s'affaiblit dans la mesure où les mortels abandonnent l'erreur pour la Vérité et où la compréhension de l'être remplace la simple croyance. »
Jésus le Christ montra que rien ne peut résister à Dieu. Il démasquait puis annulait promptement tous les aspects du mal qui l'eussent empêché de prouver l'irrésistible pouvoir de la volonté divine, mise en œuvre pour agir sur l'erreur humaine. Dans sa carrière, Jésus surmonta les erreurs opiniâtres se révoltant contre le Christ que lui-même représentait. Il rencontra d'abord la résistance qui prit la forme de tentations. Au désert, il maîtrisa les croyances instinctives qui prétendent être le patrimoine de tout être humain — les fausses croyances d'après quoi la vie, la substance et l'intelligence seraient matérielles plutôt que spirituelles. Mais remarquons que Jésus n'obtint cette maîtrise qu'après quarante jours de prière et de jeûne. Il ne voulut pas obéir aux instincts du matérialisme; son refus, loin d'être superficiel, était profond, pénétrant, efficace. Cette victoire le prépara pour son ministère, au cours duquel il exprima sans cesse le pouvoir du Christ, de la Vérité, et prouva le néant de tout ce qui s'oppose à Dieu.
A moins d'avoir reconnu l'irréalité de ces croyances matérielles héréditaires, les humains résistent inconsciemment à Dieu. Maintenus dans un sens de vie personnel, ils auront de la peine à guérir ou à recevoir la guérison. La complaisance avec laquelle l'humanité accepte de génération en génération le cycle de la naissance, de l'âge mûr puis du déclin, prouve que le sens personnel de l'existence résiste encore beaucoup à l'avènement de la Science qui proclame l'héritage de l'homme — la vie immortelle. L'exemple de tous les Scientistes Chrétiens est nécessaire pour engager les humains à dépouiller comme le fit notre Maître l'esclavage séculaire qu'ils semblent avoir hérité.
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