En 1934, j'eus pendant plusieurs mois une pleurésie grave qui m'empêchait de travailler. Comme j'allais consulter un spécialiste, je rencontrai une praticienne de la Science Chrétienne qui me parla de sa religion; ce qu'elle me dit m'impressionna beaucoup, de sorte qu'au lieu de me rendre chez le spécialiste, je priai cette dame de travailler pour moi. Elle le fit sans délai, avec beaucoup d'amour et le premier traitement me procura la guérison complète. Une année plus tard, avec l'aide de la même praticienne, des hémorragies stomacales disparurent en cinq jours.
Je devins alors membre d'une Société de la Science Chrétienne. On me confia d'abord le poste d'organiste et pendant que j'exerçais ces fonctions je fus instantanément guérie d'un catarrhe des bronches dont j'avais maintes fois souffert au cours des années. Dans ce cas la pensée que je remplissais mon poste pour la gloire de Dieu fut très efficace. Après ces belles guérisons je reçus encore de nombreux bienfaits en appliquant ce qu'enseigne notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy. J'en décrirai un en particulier.
En 1952, je fus renversée par une bicyclette. Au moment où je tombais, je déclarai l'omniprésence de Dieu, disant: « Père céleste, Tu es ici; » et je m'attachai fermement à « l'exposé scientifique de l'être » qui figure à la page 468 du livre de texte Science et Santé, par Mrs. Eddy.
Quand j'arrivai à la maison — la chose avait été pénible car mon bras me faisait beaucoup souffrir — ma sœur travailla mentalement dans un esprit de prière; nous nous attachâmes à la vérité, sachant que j'étais l'expression de l'Esprit, parfaite, active, et que mon vrai moi spirituel était indemne, à l'ombre du Tout-puissant. Je portai le bras en écharpe, mais avec l'aide de ma sœur je maintins les pensées de la Vérité et je mis ma confiance en Dieu, notre seul médecin. L'enflure et les ecchymoses qui s'étaient manifestées diminuèrent graduellement, ainsi que les douleurs.
Une semaine plus tard, pour obéir aux règlements j'allai me faire radiographier. Le docteur déclara qu'il y avait eu fracture de l'humérus, mais que la chose était déjà guérie. D'après lui c'était un miracle, car selon la médecine, à mon âge une fracture de ce genre ne pouvait se guérir en dix jours sans qu'on la réduise, qu'on fasse un bandage plâtré et qu'on donne d'autres soins. Il ajouta: « Si tous mes patients vous ressemblaient, mes affaires n'iraient pas bien! »
Je me sentis très émue, ainsi que ma sœur qui m'accompagnait, car nous savions que Dieu avait agi. Nous remerciâmes Dieu de tout notre cœur, très heureuses que Son amour se fût démontré; c'était une nouvelle preuve des grandes bénédictions que reçoivent toujours ceux qui mettent en pratique les enseignements de la Science Chrétienne.
Pour que le bras retrouve toute sa souplesse, j'eus recours à une praticienne qui m'aida avec dévouement. Elle dit qu'il ne me fallait plus penser à l'accident parce que ces choses-là n'arrivent pas dans la réalité, le royaume de Dieu, où il n'y a personne qui soit fautif. Quand je réussis à chasser de ma conscience le mauvais souvenir d'un accident et de ses effets, la guérison fut complète.
Je rends grâces à Dieu au sujet de toutes les bénédictions reçues, et je suis reconnaissante envers la praticienne toujours prête à donner son aide. Ma gratitude s'adresse à notre Leader, Mrs. Eddy, qui nous a fait connaître cette religion riche en bienfaits. Je suis reconnaissante d'être membre de L'Église Mère. — Vienne, Autriche.