En 1897, je me joignis à L'Eglise Mère, car la Science Chrétienne m'offrait une meilleure conception de la Vie spirituelle que l'église fréquentée jusqu'alors.
Peu de temps après, comme j'étais receveur du tram et que je me tenais sur le marchepied, un attelage dont les chevaux avaient pris le mors aux dents m'atteignit avec force, me clouant contre une poutrelle de fer. Le directeur de la compagnie fut témoin de l'accident et dit que si je pouvais revenir au travail dans six mois, lui-même en serait heureux.
Lorsqu'on m'eut ramené chez moi, je m'assis dans un fauteuil lisant Science et Santé, par Mrs. Eddy. Au bout d'un certain temps je me levai et j'allai à l'épicerie du coin pour téléphoner au bureau, disant que je pouvais reprendre le travail. Je fus chargé de la surveillance d'un passage à niveau. Prenant pour me servir de siège un baril de clous, je restai là jusqu'à presque onze heures du soir.
Le dimanche suivant, je passai au bureau en allant à l'église. Un des hommes dit: « Voilà celui qui va à cette église de la Science Chrétienne. »
Le directeur répondit: « Je ne connais pas la Science Chrétienne, mais j'ai vu que cet homme a travaillé pendant quatorze heures après avoir été sérieusement atteint par deux chevaux qui s'étaient emballés. Si la chose était arrivée à l'un d'entre vous, vous seriez dans un bandage plâtré. »
J'aimerais bien pouvoir remercier notre Leader, Mrs. Eddy, car c'est grâce à sa découverte de la Science Chrétienne que cette démonstration fut rendue possible. J'étais à quelques mètres d'elle lorsque, debout sur le balcon à Pleasant View, New-Hampshire, elle parla aux nombreuses personnes venues pour la saluer à Concord. Si seulement je l'avais remerciée en cette occasion! — Roseburg (Oregon), États-Unis.