Lors du décès de ma femme, je fus profondément découragé et je n'eus plus envie de vivre. Un matin, pendant que je téléphonais je vacillai tout à coup et je sentis que je n'étais pas maître de mon corps. Je voulus poursuivre la conversation, mais comme je me rendais compte que j'allais m'évanouir, j'y mis fin. Puis je m'effrondai.
Quand je revins à moi, j'entendis ces paroles de ma sœur: « Dieu est ta Vie, » et je répondis: « Je le sais! » Ensuite j'eus l'impression de souffrir. Plus tard, sur la demande de ma sœur une praticienne vint à mon chevet, et au cours de sa visite les douleurs cessèrent complètement. Il devait y avoir dans l'après-midi une conférence sur la Science Chrétienne. Je dis à ma sœur que je m'y rendrais, et mon fils m'y conduisit en automobile. Je pus non seulement y aller, mais rester jusqu'au bout, ce dont je suis reconnaissant; en effet cela me fit tant de bien que j'acceptai une invitation à un pique-nique pour le lendemain; il fallait faire un long trajet, mais je jouis de cette sortie.
Néanmoins au bout d'un certain temps, le découragement m'assaillit de nouveau, et j'eus envie de céder au dernier ennemi. Cette dépression anormale dura dix-huit mois environ et j'eus pendant cette période trois rechutes sérieuses. Je luttais toutefois, car je sentais que je n'avais pas le droit de me laisser aller.
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