Je serai toujours reconnaissante envers Dieu qui a révélé à Mrs. Eddy la Science du christianisme. Elles sont nombreuses les guérisons que j'ai eues ou dont j'ai été témoin au cours des années.
Dans le premier cas, il s'agissait de mauvaises brûlures. A l'âge de trois ans, comme je marchais à reculons en tirant un jouet, je tombai dans un baquet d'eau bouillante. Ma mère fit venir un docteur qui déclara que je ne passerais pas la nuit, car tout mon dos était affreusement brûlé. Maman télégraphia alors à ma tante, Scientiste Chrétienne qui avait suivi le cours, en la priant de m'aider. Quand le docteur apprit que j'avais été guérie par la Science Chrétienne il en fut très étonné, et par la suite, chaque fois qu'il me voyait, il mentionnait la chose.
Au début mon père était très hostile à la Science Chrétienne, mais quand il passa par des heures bien pénibles, il eut recours à des publications que les Scientistes avaient placées dans une boîte de distribution, à la gare. Il trouva ce qu'il lui fallait, se mit sincèrement à l'étude et devint actif au sein d'une église filiale.
Ma mère fut guérie d'un cancer alors que les docteurs l'avaient abandonnée. Elle fut traitée à distance par une praticienne, qui dans une lettre mentionna une autre personne guérie presque instantanément de tumeurs cancéreuses sur tout le corps. Le praticien qui la traitait lui demanda quel était l'objet de sa haine. Elle répondit qu'elle détestait tout le monde et n'importe quoi. Avec bienveillance le praticien lui dit qu'elle ne pouvait pas vraiment haïr puisque Dieu est Amour et qu'en réalité elle exprimait cet Amour. Pendant que le praticien lui parlait cette personne s'endormit; lorsque un peu plus tard elle se réveilla elle s'aperçut qu'elle était guérie. Ma mère réfléchit un moment à cela, puis elle dit: « Si cette personne a pu être guérie de tumeurs nombreuses, je puis certes être guérie d'un cancer. » Le lendemain à son réveil, elle vit que la tumeur cancéreuse était tombée, et qu'elle-même était tout à fait bien.
Quand il me fallut subir au lycée un examen de physique, la Science Chrétienne m'aida à vaincre la crainte. En conséquence, je fus la première à finir mon travail et j'obtins les meilleures notes données. En outre sous ce rapport je n'ai plus eu de peine; or précédemment mes notes avaient été mauvaises, quoique j'eusse consacré plus de temps à ce sujet qu'à tous les autres ensemble. Parmi les maux physiques dont j'ai été délivrée, je citerai des furoncles, des verrues douloureuses à la plante des pieds, des rhumes, la grippe, une pénible inflammation de la mâchoire; d'autres difficultés furent vaincues sans qu'on leur eût donné de nom.
Je suis extrêmement reconnaissante que dès l'âge le plus tendre mes enfants aient fréquenté l'École du dimanche. Compter sur la Science Chrétienne nous a si souvent protégés et secourus, qu'il faudrait tout un livre pour en faire le récit. Nous avons eu les ressources, le foyer, les occupations nécessaires. Les maladies infantiles, les maux d'oreille, une surdité partielle ont été guéris. Des relations discordantes sont devenues harmonieuses, et en élevant une famille, la crainte et les tracas me furent épargnés.
Le cours d'instruction m'a fait beaucoup de bien, ainsi que mon travail de monitrice à l'École du dimanche. Nos admirables publications m'aident à faire face aux problèmes du monde et à travailler pour le genre humain; elles contiennent aussi des articles dont je puis faire l'application dans la vie de chaque jour. En terminant je tiens à exprimer ma profonde gratitude envers les praticiens dévoués qui nous aident avec bienveillance. — Saint-Pétersbourg (Floride), États-Unis.
