Jésus le Christ, notre Maître bien-aimé, nous a donné cet ordre (Marc 16:15): « Allez par tout le monde et prêchez l'Évangile à toute créature. » C'est le cœur plein de gratitude que j'écris ce témoignage, avec le désir d'être obéissante.
Dès mon enfance j'eus les symptômes d'un goitre toxique, mais ce fut seulement vers ma vingtième année que la chose devint pénible. A cette époque, je fus examinée par plusieurs médecins, y compris ceux de deux cliniques; tous furent d'accord pour dire qu'une opération était nécessaire. Je ne voulus pas accepter cet arrêt, sentant qu'il y aurait moyen d'éviter une opération; pendant des années je ne pris pas d'autre mesure contre ce mal.
Un jour que j'étais couchée sur un divan et que j'étais bien faible, cette pensée me vint: La Science Chrétienne est bonne. Je répondis immédiatement: « Je le crois et je vais la mettre à l'essai. » Dans la localité où j'habitais alors, il n'y avait pas d'église Scientiste Chrétienne, et je ne dis à personne de quoi j'avais besoin. Le jour suivant je fus conduite à la porte d'une personne qui étudiait sincèrement la Science; elle demeurait à une soixantaine de kilomètres de chez moi et nous ne nous étions jamais rencontrées. Elle m'expliqua très clairement la Science Chrétienne, et presque tout de suite j'eus la certitude que c'était la vérité à laquelle j'aspirais depuis si longtemps.
Une praticienne me traitait à distance depuis quelques semaines, lorsqu'un dimanche matin j'étudiai sérieusement la Leçon-Sermon qu'indiquait le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne. Elle avait pour sujet « Amour, » et le psaume vingt-trois lui servait de base. J'eus l'impression de n'avoir jamais rien lu d'aussi beau. Pendant cette étude je fus guérie de la crainte au sujet du goitre. Environ quatre mois plus tard, je m'installai dans la ville qu'habitait la praticienne et j'eus la grande joie de pouvoir assister aux cultes dans une Église du Christ, Scientiste.
Je poursuivis sincèrement l'étude de la Science Chrétienne et je fréquentai l'église, mais pendant quelque sept mois ma foi fut mise à l'épreuve. Le goitre fut guéri après une réunion du mercredi soir. Quelques semaines plus tard, pendant le culte du dimanche matin, je fus affranchie d'un mal affectant les reins. Envers la praticienne qui me conseilla et me secourut avec amour, ma reconnaissance est profonde. Le psaume vingt-trois m'a toujours été cher; ce que j'en avais saisi contribua à ma guérison par la Science Chrétienne.
Au cours des années, j'eus encore mainte preuve de la tendre sollicitude de Dieu, et je suis reconnaissante du soutien que d'autres m'ont donné aux heures d'épreuve. Être membre de L'Église Mère et d'une filiale, cela m'a fait progresser. Je rends grâces à Dieu de tous les bienfaits reçus. Ma profonde reconnaissance s'adresse au Christ Jésus, notre Conducteur, dont l'exemple nous est précieux, et à notre Leader, Mrs. Eddy, qui nous a donné la Science Chrétienne riche en bénédictions pour les humains.— Milwaukee (Wisconsin), États-Unis.
J'ai reconnu que tout ce que Dieu fait subsiste à toujours: on ne peut rien y ajouter, ni rien en retrancher. — Ecclésiaste 3:14.
