J'enseignais depuis quelques années à l'école primaire lorsque je m'aperçus que mes yeux ne fonctionnaient pas normalement. Les vacances d'été allaient venir, et j'espérais qu'une amélioration se produirait. Ce fut tout le contraire. Ma vue devint si mauvaise que je ne pouvais plus lire, écrire, tricoter, ni coudre — choses indispensables dans ma profession.
Mon mari étant absent à cette époque, j'étais seule avec nos trois petits enfants. Chaque fois que j'allais au soleil les yeux me faisaient très mal. Un jour ma mère vint me rendre visite, et voyant mon état elle insista pour que j'aille consulter un oculiste; je me rendis donc à la ville voisine. En arrivant chez l'oculiste je trouvai dans l'antichambre beaucoup de patients, et leur conversation me fit prévoir une expérience très amère. Quand vint mon tour, le docteur examina mes yeux puis se mit à gronder en disant: « Pourquoi avez-vous tellement attendu? Il vous faudra tout de suite aller à l'hôpital où pendant trois semaines au moins on vous fera des injections. Autrement vous deviendrez tout à fait aveugle. » Il me prescrivit une pommade dont l'usage ne put pas être continué, car elle me causait de violentes douleurs.
Deux jours avant la date fixée pour mon séjour à l'hôpital, deux amies de ma sœur vinrent me voir. C'étaient des Scientistes Chrétiennes qui me demandèrent si je ne voulais pas essayer la Science Chrétienne. Je répondis: « Je ferais n'importe quoi plutôt que d'entrer à l'hôpital! » J'allai trouver une praticienne qui me reçut avec amour, et je me rappelle encore ces versets d'un psaume qu'elle me cita (121:1, 2): « Je lève mes yeux vers les montagnes: d'où me viendra le secours? Mon secours vient de l'Éternel, qui a fait les cieux et la terre. »
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