Il y a plus de trente ans que je trouvai la Science Chrétienne, dans des heures de détresse, alors que j'habitais l'Extrême-Orient. Notre fils qui avait alors trois ans souffrait d'une fièvre maligne; couché depuis trois mois, il n'allait pas mieux malgré tous les efforts des docteurs. Avant cette épreuve, on m'avait parlé de la Science Chrétienne et j'avais trouvé ce sujet intéressant. Dans mon angoisse je sentis qu'il fallait me tourner vers la Science Chrétienne, et je me rendis chez une praticienne de cette Science.
Mon premier entretien avec elle me convainquit que le petit garçon se rétablirait bientôt. La crainte et l'anxiété prirent fin, et les sombres pronostics du docteur qui venait encore le voir ne m'inquiétèrent plus. Je cessai de prendre la température de l'enfant ou de lui donner des remèdes, et les progrès furent rapides. Dix jours plus tard il était sur pied et se servait du petit tricycle qu'il avait reçu le jour avant de tomber malade. Notre joie et notre gratitude furent profondes. Il recouvra bientôt ses forces et sa santé.
Sur ces entrefaites j'eus ma première guérison. Depuis quelque temps j'avais ce qui me semblait être un affaissement de la voûte plantaire, mais le docteur ne savait pas au juste de quoi il s'agissait. Le pied, la jambe et la hanche me faisaient beaucoup souffrir et j'avais de la peine à marcher. J'eus recours à la praticienne qui avait traité notre fils; avec amour elle promit de m'aider et me dit d'étudier « l'exposé scientifique de l'être » (Science et Santé, par Mrs. Eddy, p. 468). Un jour que les douleurs étaient intenses, je lui téléphonai en demandant ce qu'il fallait faire, car il me semblait que la souffrance était intolérable. Elle demanda: « Vous ne voudriez pas retourner à l'erreur, ou bien? » Je répondis « Non, » et en même temps je fis sortir de mon soulier un support plantaire. Depuis ce moment-là les choses allèrent mieux; le mal disparut bientôt et je n'ai jamais eu de rechute.
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