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S'apercevoir que Dieu est toujours présent

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1953


Il y a bien des années, l'une de mes amies eut la preuve positive du fait que le Dieu toujours présent est un secours dans la détresse; elle-même luttait pour retrouver le calme, les docteurs lui ayant dit que son mal était incurable et qu'elle vivrait encore deux ans au plus. Comme elle avait une grande famille à qui ses soins étaient nécessaires, cette sentence présentait des perspectives décourageantes. Un jour qu'elle étudiait la Bible et Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, sa fille cadette, Audrey, entra dans la chambre avec un petit camarade de jeux. La mère put entendre sa fillette disant: « Edgar, cherchons Dieu! »

« D'accord, » répondit Edgar, « mais où faut-il chercher? »

« Dans la Bible, bien sûr! » Audrey prit sur la table une grosse Bible, puis s'assit à terre avec Edgar, mettant le livre entre les deux. Elle tourna quelques pages et dit: « Regarde, Edgar; voilà Dieu — D-I-E-U — et encore ici, et ici! »

Bientôt Edgar étendit aussi le doigt et la maman put l'entendre dire avec joie: « Je vois Dieu — ici, et là, et là. »

Audrey fit cette réponse: « Oui; tu vois, Dieu est partout. »

En écoutant ces choses, la mère éprouva un sentiment de paix; elle se rendit compte qu'elle devait elle aussi chercher Dieu et Le trouver, et non pas désirer seulement la guérison physique. Persévérant dans l'étude de la Science Chrétienne, elle s'efforça vraiment de trouver Dieu, de connaître Sa nature, de savoir pourquoi et comment Il peut être — Il est — toujours présent; alors elle obtint une guérison complète, permanente. C'est maintenant une praticienne reconnue, qui consacre sa vie à l'œuvre de la guérison.

Pendant ses épreuves et ses tribulations nombreuses, Job continua toujours à chercher Dieu, et cette grande vérité lui fut révélée (Job 23:13): « Il n'a qu'une pensée. » Une révélation du même genre vint à mon amie grâce à l'étude de la Bible et de Science et Santé, car elle comprit que Dieu est Entendement; que cet Entendement unique, source constante de tous les biens, répand sans cesse les bénédictions par les idées spirituelles, qui annulent et contrebattent la croyance à l'entendement mortel avec ses prétentions de maladie, de péché, de pauvreté, d'affliction, de multiples discords.

Reconnaître que Dieu est Entendement, cela permet de comprendre que l'homme est une idée qui émane de l'Entendement divin. Ainsi le fait que l'homme est inséparable de cet Entendement dont il est l'expression, s'établit dans la conscience, et l'on peut voir que comme image et ressemblance de Dieu, l'homme est parfait. L'étude et l'application de la Science Chrétienne nous permettent d'avoir en nous « les sentiments qui étaient en Jésus-Christ » (Phil. 2:5); en d'autres termes, nous apprenons à nous laisser gouverner par le bien seul dans toute notre activité journalière — à remplacer les croyances matérielles par des idées spirituelles. Celles-ci, qui guérissent et répandent les bénédictions, montrent que Dieu est avec nous, que l'Entendement toujours présent s'exprime sans interruption, que Dieu donne tout et que l'homme reçoit Ses grâces abondantes. Il existe un seul Entendement qui doit être bon; sur la base de cette grande vérité spirituelle, nous commençons à connaître Dieu comme le bien toujours présent, l'unique pouvoir, ce qui détruit toutes les fausses croyances à une force ou une présence nuisibles. Quand nous saisissons le fait spirituel que Dieu est Entendement, nous apprenons à Lui parler comme à une mère, un père plein de tendresse, car dans la Science Il nous est révélé en tant que Père-Mère Dieu, en qui « nous avons la vie, le mouvement et l'être. »

Jésus se retirait souvent à l'écart pour prier et parler avec Dieu. Devant le tombeau de Lazare, il dit (Jean 11:41, 42): « Père, je te rends grâces de ce que tu m'as exaucé! Je savais bien que tu m'exauces toujours; » il sentait la présence de Dieu, il était sûr que le Père l'entendait et répondait à son appel. La certitude que Dieu est présent, qu'il est proche et peut subvenir à tous nos besoins, se remarque constamment dans les Écritures. Moïse, Noé, Hénoc, et beaucoup d'autres hommes au saint caractère s'entretenaient avec Dieu, communiaient avec Lui d'une manière consciente.

Quand le sens matériel veut nous dire que nous sommes malades, découragés, dans la gêne ou l'affliction, nous pouvons nous aussi trouver l'aide de Dieu toujours présente. Nous pouvons parler à Dieu et nous attendre à ce qu'Il réponde. Nous pouvons nous tourner vers Lui avec la simple confiance d'un enfant, heureux de Le trouver, comme le faisaient la petite fille et le garçon mentionnés au début du présent article.

A la page 15 de Science et Santé se lit une règle positive, apportant la guérison à ceux qui lui obéissent: « Pour pénétrer au cœur de la prière, il faut que la porte des sens trompeurs soit fermée. Les lèvres doivent être muettes et le matérialisme doit se taire, pour que l'homme puisse avoir audience de l'Esprit, le Principe divin, l'Amour, qui détruit toute erreur. Pour bien prier, il nous faut entrer dans la chambre et en fermer la porte. Nous devons fermer les lèvres et imposer silence aux sens matériels. Dans le tranquille sanctuaire des aspirations ferventes, nous devons nier le péché et affirmer que Dieu est tout. Nous devons prendre la résolution de porter la croix, et aller de l'avant, le cœur honnête, travailler et veiller pour obtenir la sagesse, la Vérité et l'Amour. Nous devons ‟prier sans cesse.” Une telle prière sera exaucée dans la mesure où nous mettrons nos désirs en pratique. »

La prière qui ferme la porte aux suggestions de douleur, d'inharmonie, de chagrin ou de pénurie, c'est celle qui reconnaît la présence de Dieu en tout temps et dans n'importe quelle circonstance. Si nous continuons à nous tourner vers Lui et grâce au sens spirituel à devenir toujours plus certains de Sa présence et de Son pouvoir, nous prouverons que la santé, le bonheur, la joie, les riches bénédictions ne font jamais défaut.

Ayant reconnu que Dieu est l'Entendement toujours présent, toujours proche, ne devrions-nous pas Lui parler avec la simplicité de l'enfance, nous attendre à ce qu'il nous écoute favorablement et nous donne Sa bénédiction? Quand Dieu nous a répondu, ne faut-il pas accepter Ses directions et leur obéir de bonne grâce, avec amour, avec une confiance implicite? Ensuite nous pourrons encore nous réjouir, être pleins d'allégresse, louer Dieu de Sa bonté, ayant le cœur humble et rempli d'amour.

Nous avons tous vu la simplicité, l'obéissance et la confiance du jeune enfant lorsque en pleine ville, dans un carrefour très fréquenté, il prend la main de son père qui le conduira sans encombre de l'autre côté de la rue. Ne devrions-nous pas nous aussi nous en remettre au céleste Père-Mère Dieu qui nous conduit avec sagesse, avec un tendre amour?

Quand nous avons une guérison instantanée, nous sommes certes reconnaissants de voir se prouver dans notre vie l'amour de Dieu pour Son enfant. Mais si la délivrance tarde, ces paroles de notre Leader nous encouragent (Science et Santé, p. 254): « Ceux-là sont conséquents qui, veillant et priant, peuvent courir et ne point se fatiguer, marcher et ne point se lasser, qui atteignent rapidement le bien, et maintiennent leur position, ou bien qui arrivent lentement et ne cèdent pas au découragement. » Ne pas vouloir se décourager, c'est l'attitude normale de l'enfant, et cette confiance est toujours récompensée. Le découragement ne peut s'introduire dans une conscience où règne la pure certitude que l'amour de Dieu est présent et prend soin de nous à toute heure.

Le Christ Jésus disait (Matth. 18:3): « Si vous ne changez et si vous ne devenez comme de petits enfants, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux. » Cette entrée dans le royaume est chose individuelle; elle exige l'abandon du penser matériel qui prétend être notre penser, mais elle demande que nous accueillions les idées spirituelles de Dieu, du bien.

Mrs. Eddy nous donne cette simple règle qu'il faut suivre (Science et Santé, p. 261): « Fixez votre pensée fermement sur les choses permanentes, bonnes et vraies, et vous les ferez entrer dans votre expérience dans la mesure où elles occuperont vos pensées. » Mettant la chose en pratique, nous verrons que Dieu est proche et s'adresse à nous par Ses idées spirituelles du bien qui détruisent les inharmonies, mais révèlent tout ce que Dieu donne à Ses enfants — la sécurité et la protection qu'apporte Sa présence.

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