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« Comme je vous ai aimés »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1953


Jésus disait: « Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres » (Jean 13:34). Il dit également: « Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:30). L'amour de Dieu est si pur qu'Il ne voit pas le mal. Il ne connaît que Sa propre création, car en réalité rien d'autre n'existe. Le péché, la maladie, la mort font partie intégrante de ce néant trompeur. Lorsqu'on aime comme le faisait Jésus, cela pénètre et disperse la brume qui fait croire aux mortels que l'homme est malade, pécheur ou mourant; cela leur permet de voir, à l'exemple de Jésus, l'homme déjà parfait qu'a créé l'Amour, l'image et la ressemblance de Dieu.

Le livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, déclare (p. 259): « La compréhension-Christ de l'être scientifique et de la guérison divine renferme un Principe parfait et une idée parfaite, — Dieu parfait et homme parfait, — comme base de la pensée et de la démonstration. » Cette affirmation s'accorde avec le premier chapitre de la Genèse, montrant que Dieu est satisfait de Sa création. Rien sinon la perfection ne pouvait satisfaire Dieu. Donc tout ce qui est créé, c'est-à-dire tout ce qui existe réellement, est parfait maintenant même, malgré tous les indices contraires que les humains semblent voir, décrire ou croire.

Quiconque prend pour base de sa pensée le Dieu parfait et l'homme parfait, démontrera peu à peu cette réalité. Il commencera de voir et d'aimer l'homme parfait au lieu d'être induit en erreur et troublé par l'inharmonieuse contrefaçon que l'on nomme un mortel. Cette vue, cette connaissance correcte a pour résultat la guérison.

Aimer ce qui est parfait c'est aimer le réel. Cela détruit la crainte, la rancune, l'hostilité ainsi que leurs pénibles manifestations, et démontre la présence de la paix, de la joie, de la protection, de la maîtrise. Jésus aimait l'homme parfait qu'il connaissait bien. Comme il pouvait toujours voir et aimer le Lazare vivant, il détruisit sans délai l'agressive suggestion d'après quoi son ami était mort depuis quatre jours. Le Dieu parfait, l'homme parfait constituait la base de ses pensées et de sa démonstration.

En réalité toutes choses sont parfaites; reconnaître sans crainte ni doute cette grande vérité, cela remplace la condamnation ou la fausse sympathie par la compassion, la foi calme et confiante qui sait que le mal est incapable d'altérer la condition harmonieuse et saine de toutes choses. Lorsque à l'heure de la détresse, la pensée réceptive recherche le secours divin, elle peut sentir l'influence du Christ, de la compassion divine, et trouve la guérison.

Le nouveau commandement du Maître est un pas progressif. Il va plus loin que le sens littéral des dix commandements qu'il interprète selon leur sens spirituel. Pour aimer comme le faisait Jésus, il faut non seulement obéir à l'ancien ordre mais être prêt à suivre le commandement nouveau. Le jeune homme riche dont parle l'Évangile selon saint Matthieu (chapitre 19) déclara qu'il obéissait aux dix commandements; mais son amour des richesses l'empêchait de faire le pas suivant. Il n'était pas prêt à aimer comme le faisait Jésus. Le prêtre et le lévite que mentionne la parabole du bon Samaritain pensaient sans doute qu'ils obéissaient en tout point aux dix commandements, mais pour eux les rites et l'orgueil de la prêtrise passaient avant la compassion. Eux non plus n'étaient pas prêts à aimer de la manière qui guérit. Le bon Samaritain, exempt de pharisaïsme et d'hypocrisie, mettait au premier rang la compassion; aussi fut-il l'instrument grâce auquel un frère malheureux recouvra la santé et les forces.

La compassion est une qualité essentielle de l'amour qui guérit. Dans sa première épître aux Corinthiens (13:4–6) Paul cite quelques autres qualités de cet amour efficace: « L'amour est patient; l'amour est plein de bonté. L'amour n'est point envieux; il n'est pas présomptueux, il ne s'enfle pas d'orgueil. Il ne fait rien de malhonnête; il ne cherche pas son intérêt; il ne s'aigrit pas; il ne soupçonne point le mal. Il ne se réjouit pas de l'injustice, mais il met sa joie dans la vérité. »

La Science Chrétienne est le Consolateur promis. Elle révèle la vérité concernant toutes choses. Elle interprète les Écritures. Elle explique les paroles et les œuvres de Jésus. A ceux qui l'acceptent, elle apprend à aimer selon l'exemple de Jésus; ils peuvent ainsi connaître les remarquables effets de cet amour qui produit l'harmonie.

Le sens personnel ou l'erreur est dépourvu d'amour; aussi croit-il voir des mortels peu aimables, dangereux, tourmentés, alors qu'au fond Dieu seul existe, avec Son image et Sa ressemblance. Pour voir en notre prochain l'aimable nature que Dieu lui donne, pour l'aimer d'une affection qui guérisse, il faut chasser de notre conscience les qualités déplaisantes — l'envie, l'orgueil, la rancune, la propre-justice — et toutes les autres erreurs qui contribuent à faire paraître réels les malheurs et les défauts d'autrui. Ceux dont l'entendement est ainsi purifié resteront calmes et pleins d'amour en présence du péché ou de la maladie. Non seulement ils ont ce qu'il faut pour guérir leur prochain, mais eux-mêmes sont protégés.

Dans son Message to The Mother Church for 1902, notre Leader parle du commandement nouveau. Elle écrit notamment (pp. 8, 9): « L'amour spirituel fait sentir à l'homme que Dieu est son Père, et la conscience de Dieu en tant qu'Amour donne à l'homme un pouvoir dont la portée ne saurait se décrire. Alors Dieu devient pour lui la Toute-présence — éteignant le péché; la Toute-puissance — donnant la vie, la santé, la sainteté; la Toute-science — la loi et l'évangile complets. »

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