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L'Homme et son être sans âge

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1953


L'age et le temps n'ont aucune place dans la Science de l'être, aussi ne touchent-ils pas la véritable individualité de l'homme. A ce sujet Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, déclare dans son livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 258): « Les mortels ont un sens bien imparfait de l'homme spirituel et de la portée infinie de sa pensée. Il possède la Vie éternelle. Puisque l'homme ne naît jamais et ne meurt jamais, il lui est impossible, sous le gouvernement de Dieu dans la Science éternelle, de déchoir de son état élevé. » A la même page, l'auteur donne encore cette explication: « Dieu exprime en l'homme l'idée infine qui se développe à jamais, et qui, partant d'une base illimitée, s'élargit et s'élève de plus en plus. »

En tant qu'idée infinie, l'homme n'a ni commencement ni fin; il doit donc dérouler sans cesse les gloires de l'être éternel. Discerner spirituellement que l'homme n'a ni naissance ni mort, cela permet de comprendre et de démontrer l'être sans âge. Il est clair que l'âge et le temps n'entrent pas dans la démonstration de la Vie éternelle. La Science Chrétienne montre qu'il faut se mettre à prouver la continuité de la Vie et que pour ce travail le présent est l'heure la plus favorable. Parce qu'il est l'idée de l'Ame, idée qui se développe sans cesse, l'homme ne saurait décliner, déchoir ou s'affaiblir. Chaque faculté, chaque fonction de l'être véritable existe dans la perfection éternelle. Toutes les facultés ou fonctions de l'homme déclarent et manifestent leur être immortel, indestructible. En Science on voit que l'homme est la révélation de l'éternelle spontanéité qui caractérise l'Ame. La fraîcheur, le rayonnement, l'éclat des idées neuves sont à jamais en évidence. Quand elles apparaissent, les idées de l'Entendement sont toujours vitales, sans âge, et manifestent la nature éternelle de l'être.

Puisque la Science Chrétienne nous enseigne à vivre dans l'actualité de la Vie éternelle, il s'ensuit forcément que le disciple doit d'heure en heure s'attendre au bien qui progresse et se développe. Si la pensée se fonde sur ce point de vue scientifique, il est impossible de s'attendre à la vieillesse, au déclin, à la mort — de prévoir une période d'inactivité mentale. Dans l'omniaction de l'Entendement divin aucune place n'est réservée au marasme, il n'y a ni temps ni lieu où l'on puisse s'arrêter. L'être de Dieu s'exprime à jamais. Comme expression de l'Entendement, l'homme ne cesse de manifester la promptitude, l'inspiration, le ressort — idées toujours neuves dont l'apparition est constante.

La Science Chrétienne nous fait reconnaître qu'il n'y a nulle époque où les hommes et les femmes ne devraient pas être actifs pour accomplir le bien. L'âge, ou les années qui s'accumulent, ne sauraient limiter les aptitudes, les forces et l'énergie d'une personne. Seule la fausse croyance peut avoir cet effet. Un penseur spirituellement scientifique n'acceptera jamais la fausse croyance d'après quoi la période de progrès et d'activité utile se bornerait à quelques années auxquelles succéderaient l'inactivité et la déchéance. Ce n'est point là certainement la destinée de l'homme!

Selon le sens humain des choses l'on peut changer de travail ou d'occupation; mais en tant qu'idée, l'homme est le développement ininterrompu de toutes les qualités qu'embrasse l'être spirituel. Quand peut-on ou doit-on prendre sa retraite? Voyons, jamais! Comme expression de Dieu, quand l'homme pourrait-il ne plus manifester l'énergie et la vitalité de la Vie? En tant qu'homme il reflète éternellement tous les attributs de la Vie.

Chacun a naturellement le droit de démontrer un sens de sécurité, de paix; mais si les loisirs et la retraite impliquent l'inactivité ou le marasme, peut-on les tenir pour désirables, pour des choses auxquelles la pensée doive tendre? Cela s'accorde-t-il avec la compréhension de l'homme à jamais parfait, avec la démonstration continue de l'être immortel? La fraîcheur de la jeunesse est un état de conscience qui peut et devrait être perpétuel. Nul ne souhaite vraiment de vieillir; pourquoi donc y consentirions-nous?

Notre livre de texte dit (p. 246): « Mesurer la vie aux années solaires, c'est spolier la jeunesse et revêtir de laideur la vieillesse. Le soleil radieux de la vertu et de la vérité coexiste avec l'être. L'état d'homme parfait en est l'éternel midi dont l'éclat n'est jamais obscurci par un soleil couchant. » Nous lisons en outre, au paragraphe suivant: « Ne gardez aucun souvenir de l'âge. Les données chronologiques ne font pas partie de la vaste éternité. Les registres des naissances et des décès sont autant de conspirations contre la vie des hommes et des femmes. Si l'on ne commettait pas l'erreur de mesurer et de limiter tout ce qui bon et beau, l'homme vivrait plus de soixante-dix ans et conserverait toujours sa vigueur, sa fraîcheur et sa promesse. L'homme gouverné par l'Entendement immortel est toujours beau et sublime. Chaque année en succédant à une autre déroule la sagesse, la beauté et la sainteté. »

Aujourd'hui nous pouvons avoir déjà certaines preuves de l'immortalité, ce qui est un grand privilège. Nous apprenons à reconnaître que l'homme vit dans le maintenant sans bornes. Nous voyons que l'éternité est ici même, donc qu'il n'y a pas réellement d'années fugitives. Au fond les années et la vieillesse sont aussi irréelles que la matière et que toutes les autres croyances du rêve adamique. La perfection est l'ordre éternel de notre être spirituel. L'homme existe au niveau même des aptitudes, des réalisations glorieuses. Le rayonnement de son être illimité ne peut subir d'éclipse.

La Science Chrétienne dissipe l'illusion d'après quoi l'homme serait une créature matérielle qui naîtrait, parviendrait à la maturité et mourrait ensuite. Elle nous montre que les mesures mortelles limitent et restreignent les possibilités de développement spirituel, et qu'en conséquence il ne faut point mettre le poids de la pensée sur la vieillesse ou le temps. Voici comment parle notre livre de texte (p. 246): « La Vie est éternelle. Nous devrions reconnaître ce fait, et en commencer la démonstration. La Vie et la bonte sont immortelles. Alors modelons nos vues concernant l'existence sur la beauté, la fraîcheur et la continuité, plutôt que sur la vieillesse et la décrépitude. »

Les Écritures déclarent (Job 11:7–17): « Prétends-tu sonder les pensées de Dieu, parvenir à la connaissance parfaite du Tout- Puissant?... Pour toi, dirige ton cœur vers Dieu, étends vers lui tes mains,... alors tu lèveras ton front sans tache, tu seras ferme et sans crainte;... tes jours auront plus d'éclat que le soleil à son midi, tes ténèbres seront comme la lumière du matin. »

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