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La Sécurité dans la Justice

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1952


D'un bout à l'autre, la Bible appuie sur l'absolue nécessité de la justice. Ceux qui cherchent le salut à l'égard du péché, de la crainte, des maladies, de la mort, doivent se détourner du mal pour rechercher, aimer et mettre en pratique la justice. Voilà ce qu'enseigne la Bible. Par maintes preuves, les Écritures font voir que les justes sont en sécurité; que le péché a des conséquences désastreuses et doit inévitablement se détruire. Rappelonsnous l'histoire de Noé, qui échappa au déluge; celle de Lot et sa famille, sauvés quand Sodome et Gomorrhe furent anéanties; de Moïse qui par la prière mit fin à la rébellion de Coré.

L'appel à la justice n'est point suranné, désuet. C'est une aventure divine palpitante, nouvelle, riche en inspiration. Le besoin de justice n'a jamais été plus grand qu'aujourd'hui; l'on peut dire qu'il est essentiel pour que subsiste la race humaine. Sur les champs de bataille mentaux, la Science Chrétienne fait entendre l'appel du clairon pressant les mortels de reconnaître et de pratiquer fidèlement les grandes vérités qu'enseignent les Écritures et qu'explique la Science Chrétienne. Elle nous pousse à nous consacrer davantage aux choses spirituelles, à porter des fruits, à donner les preuves du pouvoir divin.

Le mobile de nos labeurs, c'est l'amour envers Dieu et l'homme. Mary Baker Eddy déclare (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 292): « Est-il des choses que ne puissent accomplir pour la race humaine l'amour et la justice? Tout leur est possible, même des réalisations supérieures aux grands progrès attestés par l'histoire. »

Jésus le Christ montra clairement que toute justice vient de Dieu. Il dit (Matth. 19:17): « Il n'y a qu'un seul bon: c'est Dieu, » et cela montre nettement qu'il ne faut pas tomber dans le pharisaïsme, puisque Dieu seul est juste, la source même de la justice. Nous savons que notre identité spirituelle est saine et sauve en Dieu, et que nous ne pouvons avoir aucun bien en dehors de Lui. Sans doute les cimes de la perfection spirituelle paraissent quelquefois brumeuses, fort éloignées; mais nous pouvons au moins commencer le voyage qui mène depuis les sens jusqu'au salut, accordant toujours mieux notre conduite avec les préceptes du Maître, ainsi qu'avec la vraie compréhension du caractère révélé en Science Chrétienne par Mrs. Eddy.

Nous avons déjà mentionné la destruction de Sodome et Gomorrhe, la fuite de Lot et de sa famille, échappant à la pluie de feu qui ravageait ces villes. La perversité de Sodome et Gomorrhe est passée en proverbe. Ses habitants étaient tombés dans les abîmes de la dégradation morale. Mesmérisés par l'apathie que produit le péché, ils se croyaient en sécurité et ne cherchèrent point à s'enfuir pour échapper au désastre. Ils ne s'y attendaient pas même, semble-t-il.

Doué de vision spirituelle, le patriarche Abraham avait prévu que le péché allait se détruire lui-même, et que quiconque s'y attachait serait inévitablement anéanti. Son neveu Lot était à Sodome avec sa famille, mais Lot était un juste. La Bible nous dit qu'à la porte de Sodome il rencontra deux anges et les reçut dans sa maison. De son côté Abraham avait prié avec ferveur pour que les justes soient préservés de la catastrophe imminente. Sa prière était impersonnelle. Il ne priait pas seulement pour son neveu et sa famille qu'il estimait évidemment beaucoup, mais pour tous les justes qui se trouveraient peut-être à Sodome. Dieu lui donna l'assurance que s'il y avait seulement dix justes dans la cité, celle-ci ne serait pas détruite.

Le texte biblique semble montrer que pour être à l'abri de la destruction, il faut que l'individu ou le groupement expriment dans une mesure suffisante les vertus morales.

Il est temps que chacun de nous reconnaisse qu'il se trouve dans le monde assez de bonté véritable pour épargner au genre humain un suicide collectif insensé. Mrs. Eddy dépeint exactement notre époque lorsqu'elle affirme (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 96): « Ce monde matériel devient dès à présent l'arène où luttent des forces en conflit. D'un côté il y aura la discorde et l'effroi; de l'autre il y aura la Science et la paix. »

Nous nous trouvons tous aujourd'hui soit d'un côté soit de l'autre. Ou bien nous acceptons l'apparence matérielle d'un monde où règnent la discorde et l'effroi, d'un monde en conflit, les hommes et les peuples s'attendant à ce que la civilisation soit détruite, ou bien nous prenons parti pour la Science et la paix. La compréhension spirituelle nous rend sensible le fait que l'Entendement divin est maître de toutes les situations; aussi pouvons-nous vivre dans la calme et ferme confiance que la perfection spirituelle de l'homme et de l'univers constitue l'unique réalité toujours présente.

Grâce à cette compréhension, nous ne sommes plus épouvantés par les influences hypnotiques engageant des millions de personnes à détester ceux qui n'ont point de tort envers elles — à vouloir nuire aux gens qui cherchent à leur faire du bien. Si nous permettons que nos pensées s'arrêtent fût-ce temporairement sur la discorde et l'effroi, nous abandonnons dans une certaine mesure le sentiment de la Science et de la paix. Ceux dont la pensée est spirituelle ne mettent pas en doute le fait que l'Esprit remporte toujours la victoire. Aujourd'hui plus que jamais, les penseurs approchent des vérités révélées en Science Chrétienne.

S'il semble que nous soyons assis comme Lot aux portes de Sodome; si l'apparente réalité des influences hypnotiques qui voudraient cacher au monde la Vérité nous consterne — accueillons comme le fit Lot les deux anges, la force et l'amour spirituels. Emmenons-les dans notre maison, c'est-à-dire dans notre conscience, et soyons dociles à leurs instructions. Il nous donnent l'assurance que la sécurité se trouve dans la justice divine, qui devient nôtre si nous la reflétons. L'homme, enfant de Dieu, est à l'abri des influences malignes; affermi par la Vérité, il est en repos dans la sécurité de l'Ame, conscient des bénédictions que donne l'Amour.

Quand la justice de Dieu nous devient évidente, nous ne sommes plus dans la ville de Sodome, ni même à ses portes. Nous nous sommes mis en route pour Tsoar, la ville du refuge, et nous marchons vers la montagne. Nous prenons avec nous tout ce qui est dans notre conscience. Ce que Dieu donne appartient toujours à l'homme par réflexion. Nous ne saurions perdre aucun de Ses dons, puisque le bien est éternel; dans Sa justice nous sommes en sécurité.


Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés! Heureux ceux qui sont doux, car la terre leur appartiendra! — Matthieu 5:4, 5.

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