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Depuis quelque trente ans, la Science Chrétienne...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1952


Depuis quelque trente ans, la Science Chrétienne m'a beaucoup aidée et il y a longtemps que j'aurais dû exprimer ma gratitude par un témoignage. Ma première guérison fut celle d'une mauvaise infection à la main. A cette époque je savais très peu de chose sur la Science Chrétienne, mais j'avais appris que la lecture du livre de texte, Science et Santé, par Mrs. Eddy, avait pu guérir bien des personnes. Je résolus de lire cet ouvrage et pendant bien des heures m'efforçai de comprendre ce que je lisais. Durant trois jours et trois nuits, les douleurs furent si intenses que je ne pus dormir. Ensuite, après avoir lu le paragraphe dont la rubrique marginale est « Une cause première, » à la page 207 du livre de texte, je m'endormis. Les douleurs avaient complètement disparu; ma main ne reprit que lentement son aspect normal, mais la guérison s'accomplit sans aucun remède matériel.

Plus tard, de fortes migraines furent guéries, ainsi que des rhumes dont j'avais presque continuellement souffert avant d'étudier la Science Chrétienne. Un jour que je faisais de grands nettoyages et que je portais quelque chose d'assez lourd, je glissai sur une petite carpette. Voulant sauver ce que je tenais, je tombai avec force sur le dos, sur la dernière des vertèbres, et je me fis très mal. Je voulus appeler un autre membre de ma famille, mais il ne m'entendit pas. Presque au même instant me vinrent à la pensée deux lignes d'un cantique (Christian Science Hymnal, N° 139):

Sa vérité peut nous guérir:
Dieu répond à tous nos appels.

J'en fus très reconnaissante et je me dis: « Oui certes, Dieu est ici! » Je pus alors me traîner assez loin pour attirer l'attention de mon mari, qui faisait du jardinage. Il vint m'aider. Pendant quelque temps j'eus de la peine à m'asseoir ou à me coucher, mais au bout de deux semaines j'étais remise. Au cours de cette épreuve, je pus toujours vaquer aux soins du ménage.

Nous eûmes une très belle démonstration lorsqu'il nous fallut trouver une demeure dans ce district. Plusieurs courtiers en immeubles nous avaient dit ne rien pouvoir nous offrir, mais une connaissance nous donna l'adresse d'une maison qui avait été mise en vente, puis retirée aux enchères. Mon mari et moi cherchâmes à être guidés; nous refusâmes d'admettre les limitations. Nous apprîmes bientôt que la maison était encore à vendre et dès que nous la vîmes nous eûmes la certitude que c'était vraiment ce qu'il nous fallait. Nous n'étions arrivés que la veille, et moins de vingt-quatre heures après le début de nos recherches, nous avions donné des arrhes pour retenir la maison. Le courtier nous félicita en disant que nous avions conclu un marché avantageux; il ne pouvait comprendre pourquoi la maison ne s'était pas tout de suite vendue aux enchères.

En 1937, notre fils eut une très belle guérison. Voulant réparer la motocyclette d'un ami, il l'avait enfourchée pour revenir à la maison; mais le moteur s'arrêta et le jeune homme fut projeté à terre. Comme il n'était pas rentré à l'heure habituelle, sur la proposition de mon mari nous allâmes nous coucher; toutefois je ne pus m'endormir. Vers onze heures et demie, une voix parut me dire: « Il a besoin d'aide! » J'eus un sentiment de calme et je sus tout de suite que Dieu lui donnerait la force nécessaire pour revenir, où qu'il soit et quelles que puissent être les circonstances. J'attendis tranquillement son retour. Trois quarts d'heure plus tard, je l'entendis arriver; il m'appelait d'une voix angoissée. Immédiatement je réveillai son père. Quand nous le vîmes, en silence je remerciai Dieu de ce que nous connaissions la Science Chrétienne, car autrement je me serais évanouie. Il était couvert de boue et de sang qui avaient séché sur lui. Pour le dévêtir nous dûmes couper presque tous ses habits, car il ne pouvait mouvoir les bras ou le dos. Nous réussîmes à le mettre au lit et quand il me demanda de ne pas le quitter, je lui rappelai que Dieu était présent. Assise à son chevet, je tâchais de réaliser qu'aucun accident ne se produit dans l'Entendement divin et je sentais la présence de Dieu.

C'était un jeudi soir; vingt-cinq kilomètres nous séparaient de notre église, et le dimanche, comme notre fils n'avait pas encore pu s'asseoir dans son lit, je lui demandai s'il préférait que je ne sorte pas. Il répondit tout de suite: « Oh non! allez tous deux à l'église; pour moi tout ira bien. » Nous partîmes avec joie, sachant que Dieu serait auprès de lui. A notre grand étonnement, quand nous revînmes, il était debout et vêtu. L'un de ses yeux, fermé jusqu'alors, s'était ouvert mais semblait déjeté. Nous n'eûmes aucune crainte et en moins d'une semaine, l'œil, le dos, le visage se guérirent parfaitement et notre fils put reprendre son travail.

Depuis lors il a fait six ans de service dans l'armée, notamment aux Indes. Son frère fut aussi soldat pendant six ans, en Allemagne et ailleurs. Ils furent admirablement protégés, et je n'arrive pas à dire toute ma reconnaissance envers Mrs. Eddy qui nous a donné une meilleure compréhension de Dieu. Le cours d'instruction, le fait que je suis membre de L'Église Mère et d'une église filiale, sont aussi des sujets de gratitude.—

C'est avec grand plaisir que je corrobore le témoignage de ma femme. Au cours des trente dernières années, la Science Chrétienne a répondu à tous nos besoins, et notre vie a vraiment été heureuse. Le travail que nous avons pu faire au sein de quelques églises filiales fut pour nous un grand bonheur et l'est encore maintenant. Avec une reconnaissance sincère, j'apprécie la Science Chrétienne donnée au genre humain grâce au dévouement et à l'amour de notre Leader, Mrs. Eddy.

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