Ils sont innombrables les bienfaits et les guérisons physiques ou morales que m'a valus la mise en pratique de la Science Chrétienne. Il y a bien des années, je jouais au tennis lorsqu'une balle vint frapper violemment mon œil. La douleur fut intense mais je la surmontai rapidement. Néanmoins tout n'était pas en règle, car je voyais continuellement scintiller quelque chose devant mon œil. Si j'étais dans l'obscurité, je semblais voir une foule de petites lumières. Je travaillais en Science Chrétienne, mais n'arrivais pas à me guérir.
Un soir, en allant écouter une conférence sur la Science Chrétienne, je me sentis pleine de courage et de joie. Le conférencier expliqua clairement que l'homme est spirituel et que les conditions matérielles ne l'atteignent pas. Au moment même, il me sembla qu'une main invisible avait remis quelque chose en place et je fus guérie.
Dans notre nombreuse famille, deux de mes sœurs avaient été victimes de la tuberculose. Je fus moi-même atteinte de ce mal. Le docteur me jugeait incurable, mais grâce au traitement de la Science Chrétienne je fus bientôt guérie.
Il fallut plus de temps et de patience pour guérir une tumeur. J'étais traitée depuis plusieurs semaines sans qu'il y eût d'amélioration et je me décourageais beaucoup. Quand je demandai à la praticienne s'il me fallait subir une opération, elle répondit: « Vous êtes libre de le faire; » mais ce n'était pas mon désir. Je résolus d'avoir recours à notre livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. Ouvrant le livre j'y trouvai ces mots, à la page 492: « La matière ne peut vous être d'aucun secours. » Ils m'aidèrent beaucoup. Quelques heures plus tard, rouvrant le volume j'y lus ceci, à la page 457: « La démonstration du Scientiste repose sur un seul Principe, et il ne doit et ne peut y avoir de règle opposée. Qu'on applique ce Principe à la cure de la maladie sans exploiter d'autres moyens. » Quoique cela me fût bien utile, je n'étais pas complètement satisfaite. J'avais obéi à ces conseils, mais en apparence sans succès.
Le soir même, je lus un témoignage dans un de nos périodiques. Il citait d'abord ce qu'avait dit Jésus (Jean 8:31): « Si vous persistez en ma parole, vous serez mes disciples. » A l'instant la crainte et le doute me quittèrent. Je vis clairement qu'il me fallait persister, ce que je fis. Mais je commettais une grande erreur: je me demandais toujours pourquoi je n'étais pas guérie et en quoi je manquais. La praticienne me fit observer, à la page 463 du livre de texte, cette déclaration: « Une idée spirituelle ne renferme pas un seul élément d'erreur, et cette vérité enlève convenablement tout ce qui est nuisible. » J'eus la preuve que « cette vérité enlève convenablement tout ce qui est nuisible » dans notre penser, car je ne me tracassai plus et j'arrêtai de me condamner moi-même. Un jour je remarquai que la tumeur avait disparu.
Ce dont je suis le plus reconnaissante, c'est la guérison de la haine et de la rancune. A mon égard, quelqu'un avait mal agi et j'estimais qu'on m'avait fait grand tort. En vain j'essayai de surmonter cette amertume par des méthodes humaines. Pour finir je compris qu'il me fallait pardonner; que je ne devais plus attribuer une faute à l'homme, image et ressemblance de Dieu. Me tournant vers Dieu de tout mon cœur, je pus sentir Sa présence, Son amour infini; la rancune et la haine se fondirent et je fus guérie. J'éprouve une profonde gratitude envers Mrs. Eddy, qui donna au monde cette vérité curative.— La Haye, Pays-Bas.
