Une vérité fondamentale en Science Chrétienne, c'est que Dieu, le bien, est infini, absolu; l'on peut en conclure que l'homme, toutes les choses réelles, ont en Lui seul leur origine, leur existence et leur continuité. De plus, cette vérité établit scientifiquement que le mal ou l'erreur est impossible dans l'infinité du bien. Le roi David illustra d'une manière pénétrante cette vérité fondamentale lorsqu'il prononça ces paroles riches en inspiration (I Chron. 29:11, 12): « A toi, ô Éternel, la grandeur, la force et la magnificence, l'éternité et la splendeur; car tout ce qui est dans les cieux et sur la terre t'appartient. A toi, ô Éternel, la royauté, à toi la domination suprême sur toutes choses. La richesse et la gloire viennent de toi. Tu es le souverain maître de tout; dans ta main sont la force et la puissance, et c'est ta main qui peut élever et affermir toutes choses. »
Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy déclare (p. 518): « Toutes les expressions variées de Dieu réfléchissent la santé, la sainteté, l'immortalité — la Vie, la Vérité et l'Amour infinis. » Donc parce qu'il exprime Dieu, l'homme reflète la nature et l'abondance divines; il ne peut être en proie aux privations, à l'épuisement, à la pauvreté. Selon l'Écriture, il est l'image et la ressemblance de Dieu; il possède donc par réflexion, ici même et dès maintenant, tout ce qu'exigent son bien-être, son bonheur, son existence harmonieuse ininterrompue.
Les sens matériels paraissent nous dire le contraire même de cette vérité scientifique, car ils affirment que le mal est presque toujours présent, qu'il a beaucoup de pouvoir; que l'homme est lamentablement opprimé par de prétendues lois qui le limitent, l'appauvrissent. Les innombrables maux dont semblent souffrir les humains rentrent tous dans la catégorie du manque — manque d'argent, d'habitation, de confort, de talents physiques ou mentaux; manque de santé, de bonheur; manque de tranquillité d'esprit, de rapports agréables avec son prochain, de travail qui convienne, de perspectives favorables. L'homme mortel se croit privé d'une ou de plusieurs choses qu'il estime absolument nécessaires à son bonheur, à sa subsistance. Or même sur le plan humain c'est là une erreur, car nous savons par expérience que les biens matériels ne procurent en aucun cas la félicité durable. Souvent ils perdent leur importance dès qu'on les obtient; ils cessent de faire plaisir, et l'on oriente ses efforts vers des désirs nouveaux, vers des choses qui paraissent également indispensables.
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