Le Cantique des Cantiques (2:15) mentionne les « petits renards qui ravagent nos vignes. » Je suis heureuse que la Science Chrétienne m'apprenne à faire face aux erreurs insidieuses qui voudraient se glisser dans la conscience pour mettre obstacle à la guérison, aux progrès. J'ai passé par deux expériences qui m'ont rendue plus vigilante concernant les « petits renards. »
Mon poignet me faisait souffrir, mais le mal s'atténua quand je méditai « l'exposé scientifique de l'être » à la page 468 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, ainsi que cette phrase (p. 393): « Ne craignez pas que la matière puisse souffrir, enfler, et s'enflammer en vertu d'une loi quelconque, puisqu'il est évident en soi que la matière ne peut ressentir ni douleur ni inflammation. » Quoique la guérison fût incomplète, je ne semblais pas être très désireuse de l'achever; mais à une réunion du mercredi soir je fus réveillée de cette léthargie par un témoignage au sujet du gouvernement de Dieu, toujours bon. La personne qui parlait appuya beaucoup sur le fait que l'Entendement gouverne l'univers y compris l'homme; que cette autorité est bonne et qu'en conséquence, tout gouvernement véritable doit être juste et droit.
Une fois au lit, je ne pus dormir. Le mot « rhumatisme » se présentait avec force à ma pensée; pour finir je me levai et en cherchai la définition dans le dictionnaire. J'y trouvai entre autres ceci: « Genre d'état morbide, caractérisé par la raideur. » Pour le terme « morbide » je lus notamment ces mots: « Pensées sombres, tristes. » Sûrement, me dis-je, je ne vois pas les choses en noir! Toutefois je me rendis bientôt compte que même si mon point de vue n'était pas pessimiste, j'étais loin d'être heureuse. Alors je pensai au bon gouvernement de Dieu. Pendant les quelques jours qui suivirent, chaque fois qu'une suggestion malheureuse se présentait, je remplaçais le penser négatif par le bien positif. Cette attitude mentale correcte fit bientôt cesser le mal dont j'avais souffert.
Dans un autre cas, il s'agissait de troubles gastriques. Chaque fois que j'ouvrais Science et Santé pour y trouver des directions, je tombais sur ce passage (p. 327): « Quel triste spectacle que la malice trouvant du plaisir dans la vengeance! » Il m'était difficile de penser qu'il s'appliquait à moi, car je ne voulais de mal à personne et ne trouvais pas mon plaisir dans la vengeance. Mais au cours d'une conversation avec une praticienne, l'on me fit remarquer que même si les pensées ne sont pas strictement malveillantes, la tendance à penser: « Je te l'avais bien dit! » pouvait avoir le même effet, car elle reconnaissait que le mal existe, a du pouvoir, et que notre prochain mérite d'être puni. Je me rendis compte que c'était là mon attitude mentale à l'égard d'un membre de ma famille. Lorsqu'on me fit voir qu'il fallait remettre à Dieu le sort de cette personne et ne pas me sentir vexée ou mal disposée parce qu'elle avait refusé mes directions, les maux d'estomac cessèrent.
Je suis heureuse de connaître depuis si longtemps la Science Chrétienne; cette révélation de Dieu et du rapport par quoi l'homme, Son idée, Lui est uni, m'apprend à connaître toujours mieux la bonté de l'Amour qui nous protège. Un autre sujet de gratitude, c'est le cours d'instruction qui m'a fait reconnaître la nécessité de la vigilance et des efforts journaliers pour avoir l'Entendement qui était en Jésus-Christ. — Birmingham (Alabama), États-Unis.
