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Il y a sept ans, comme officier dans une...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1951


Il y a sept ans, comme officier dans une école navale en Floride, je fis une grande découverte. J'étais alors parmi les milliers de gens auxquels la guerre imposait une tâche difficile — un changement de vie radical.

Cette école, nouvellement établie, se proposait le but suivant: inculquer à des civils les connaissances et les qualités fondamentales que doit avoir en temps de guerre un officier de marine. Les branches étaient multiples, très spéciales; à l'école navale d'Annapolis, il aurait fallu quatre ans pour s'assimiler ces connaissances.

Après trois semaines d'études rigoureuses qui duraient de huit heures du matin à dix heures du soir, j'eus l'impression que mentalement et physiquement, le cours dépassait mes forces. Ni l'esprit ni le corps n'accomplissaient bien leur tâche. Une vague de crainte m'envahit, mais je n'osais parler de mon triste état, car je savais qu'on m'enverrait à l'infirmerie.

De nom, j'avais toujours été Scientiste Chrétien et dès l'âge de quatre ans j'avais fréquenté l'École du dimanche. Dans ma détresse, j'eus recours à ce que je savais de la Science Chrétienne, mais plus j'essayais de résoudre le problème, plus la confusion augmentait.

Découragé, abattu, un soir où j'étais seul dans ma chambre, j'ouvris The Christian Science Journal qui se trouvait sur mon bureau. La citation scripturaire qui suit immédiatement le nom du périodique attira mon attention: « Car les armes de notre guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes par la vertu de Dieu, pour la destruction des forteresses. »

J'avais lu ce verset des centaines de fois, mais il me fit une impression profonde. Il venait vraiment à son heure, puisque j'étais un officier apparemment incapable de soutenir l'effort qu'il fallait faire pour apprendre les méthodes et les armes de la lutte physique.

« Car les armes de notre guerre ne sont pas charnelles. » Je méditai sérieusement cette déclaration et j'y trouvai un sens tout nouveau pour moi. Si les armes dont se sert le Scientiste Chrétien ne sont pas charnelles ou physiques, elles doivent être spirituelles. Dans ce cas la lutte doit être mentale. Donc les forteresses qu'il fallait abattre, c'étaient les craintes touchant mon incapacité mentale ou physique de satisfaire aux exigences du cours.

Cette question se posa: Comment puis-je résoudre la chose grâce à Dieu? La réponse vint ensuite: « Si Dieu est Entendement, que l'intelligence soit la qualité primordiale de l'Entendement et celle dont j'ai besoin aujourd'hui même, alors l'intelligence ou Dieu est certainement la solution du problème dans ce qu'il a de mental. » Le développement continua, et j'en sentis les bons effets. « Dieu est Vie, et la Vie se soutient par soi-même. » Dans ce cas, ce n'est point le corps qui soutient la vie, mais c'est la Vie qui soutient l'homme. Áinsi fut démolie la forteresse, c'est-à-dire la crainte de l'incapacité physique ou corporelle.

Ces mots: « Les armes de notre guerre, » attirèrent de nouveau mon attention. Dans ma chambre je pouvais voir des livres de tous genres que nous employions journellement pendant nos cours, dont quelques-uns duraient trois heures de suite. Soudain je me rendis compte que le gouvernement ne reculait devant rien pour être sûr que nous comprenions les textes de ces livres. On ne nous demandait pas ce que nous désirions faire: il fallait consacrer cinq jours par semaine à l'étude. Pour éviter des répétitions purement machinales, du samedi au lundi il fallait partir en croisière sans prendre de livres ou de notes avec soi; diverses tâches étaient assignées à chacun — navigation, communications, etc., pour voir ce que nous savions vraiment.

Je fermai le Journal et le remis sur mon bureau. Sur la couverture je remarquai l'inscription qui suit le titre: « Fondé en avril 1883 par Mary Baker Eddy, auteur du livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures. » On appelait donc Science et Santé le livre de texte de la Science Chrétienne, ce qui me frappa. Je me rendis compte que cette Science n'était nullement en défaut dans mon cas; mais la connaissance que j'en avais était trop limitée. Je savais bien que j'avais consacré très peu de temps à l'étude systématique de ce sujet. Je sentis que si j'avais étudié les manuels de navigation avec aussi peu de zèle que je l'avais fait pour la Bible et Science et Santé, je serais un piètre navigateur, de même que j'étais un métaphysicien médiocre.

Nul n'est navigateur à moins de pouvoir naviguer, et je venais de découvrir que si l'on ne peut démontrer sa religion, l'on n'est pas un Scientiste Chrétien. J'ajoutai à ma liste un nouveau sujet auquel je donnai la première place. La Bible et Science et Santé ne seraient plus pour moi une lecture intermittente; j'en ferais désormais une étude sérieuse, régulière.

Pour finir, j'obtins de bonnes notes et pus accomplir avec succès les diverses tâches qui me furent confiées pendant les quatre années suivantes, où je fus en service actif dans la garde des côtes aux États-Unis.

Cette expérience eut pour moi la plus grande valeur. Pourtant je n'acquis pas immédiatement la compréhension démontrable des grandes vérités qui se trouvent dans le livre de texte Scientiste Chrétien; mais cela ne me tracassait point, car j'avais aussi eu de la peine à m'assimiler la navigation, le canonnage et les mathématiques. Je savais ce qu'était le texte, j'étais sûr que rien n'y manquait et que je suivais la bonne voie: c'était là l'important.

Le traitement de la Science Chrétienne m'avait guéri d'un cancer il y a douze ans environ. A cette époque, j'ignorais comment la guérison s'accomplissait, mais je me rendis bien compte de mon rétablissement. J'eus l'aide d'une praticienne et d'une garde-malade Scientistes Chrétiennes et je m'en remis entièrement à leurs soins. Si j'avais traversé les mers voici quelque dix ans, je me serais senti en sécurité, quoique je n'eusse pu dire comment la science de la navigation avait rendu possible le voyage. Aujourd'hui je sais en quoi consiste cette science qu'on appelle la navigation; mais chose bien plus importante, je sais aussi un peu ce qu'est la Science de l'être ou Science Chrétienne, grâce à quoi la praticienne et la garde-malade compétentes me firent sortir d'une grave maladie. —

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