Il y a sept ans, comme officier dans une école navale en Floride, je fis une grande découverte. J'étais alors parmi les milliers de gens auxquels la guerre imposait une tâche difficile — un changement de vie radical.
Cette école, nouvellement établie, se proposait le but suivant: inculquer à des civils les connaissances et les qualités fondamentales que doit avoir en temps de guerre un officier de marine. Les branches étaient multiples, très spéciales; à l'école navale d'Annapolis, il aurait fallu quatre ans pour s'assimiler ces connaissances.
Après trois semaines d'études rigoureuses qui duraient de huit heures du matin à dix heures du soir, j'eus l'impression que mentalement et physiquement, le cours dépassait mes forces. Ni l'esprit ni le corps n'accomplissaient bien leur tâche. Une vague de crainte m'envahit, mais je n'osais parler de mon triste état, car je savais qu'on m'enverrait à l'infirmerie.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !