Quoique j'habite à plus de trois mille kilomètres de mon église, je désire exprimer ma gratitude au sujet de l'aide reçue grâce à la Science Chrétienne.
Voici vingt-trois ans que je fréquente les cultes, et pendant cette période j'ai eu maintes preuves du pouvoir de la Vérité qui guérit. Les démonstrations concernaient non seulement la maladie, mais aussi les problèmes ayant trait à l'école ou à ma carrière; dans mes nombreuses activités sportives, j'ai également été secouru et conduit. Mon travail en Science a toujours eu pour base la page 113 de Science et Santé, lignes 18–36. Pour moi ce passage est très facile à comprendre.
Je suis bien reconnaissant de l'aide que m'a donnée ma mère. Elle a dirigé mes pas quand des problèmes et des difficultés se présentaient; sans ses directions j'aurais beaucoup moins progressé dans la Science Chrétienne. Pendant des années j'ai suivi l'École du dimanche et ce que j'y ai appris m'inspire une profonde gratitude.
Servant dans l'armée britannique, je tiens à dire que la Science Chrétienne m'a beaucoup aidé à résoudre les nombreux problèmes rencontrés au cours des sept dernières années.
Les quelques lignes suivantes, intitulées « Omniprésence, » que publia la Christian Science Sentinel du 30 septembre 1944, m'ont été précieuses:
Je sais
Que là même où je suis,
Dieu est. Puisqu'il en est ainsi,
Aucun lieu n'est plus sûr
Que celui où je vais.
En outre, ce passage de Science et Santé m'a beaucoup aidé (p. 450): « Le Scientiste Chrétien s'est engagé pour faire diminuer le mal, la maladie et la mort; et il en triomphera en en comprenant le néant, et la totalité de Dieu, le bien. A son point de vue, la maladie n'est pas moins une tentation que le péché, et il les guérit tous deux en comprenant le pouvoir que Dieu exerce sur eux. Le Scientiste Chrétien sait que ce sont là des erreurs de croyance, que la Vérité peut détruire et qu'elle détruira. »
Je ne puis citer toutes les démonstrations que j'ai eues en Science Chrétienne, mais je parlerai d'un fait qui concerne ma vie dans l'armée.
Au début de la guerre, un de mes officiers m'avais pris en grippe. Je ne m'en tracassais pas trop, car je savais n'avoir manqué en rien; mais j'étais dans le cadre fixe de sa compagnie. Tous les officiers sauf celui-là étaient contents de mes services. Un jour j'appris qu'on m'enverrait outre-mer avec un détachement. J'en fus stupéfait et je me rendis compte que l'officier en question m'avait désigné pour cela. Je me mis tout de suite à travailler en Science Chrétienne — non pour éviter de partir, mais pour réaliser que l'homme est l'image et la ressemblance de Dieu; que si ma place était en Angleterre, Dieu m'y maintiendrait, et s'il était bon que je parte, Dieu me conduirait là où je devais être. Je continuai mon travail jusqu'au dernier jour, où l'on nous ordonna de défiler avec tout notre fourniment. On avait désigné soixante hommes et nous défilâmes tous ensemble. Puis on fit l'appel, et tous les noms furent prononcés sauf le mien. On me dit alors que je ne partirais pas et qu'il me fallait remettre mon équipement au magasin. C'est ce que je fis, tandis que ma pensée montait vers les hauteurs; et je rendis grâce à Dieu qui m'avait fait voir Sa volonté.
Le lendemain l'adjudant me fit venir et me demanda si je voulais travailler dans la salle des rapports. Je me mis immédiatement à l'œuvre; au cours des mois suivants j'obtins de l'avancement et l'adjudant me remercia d'avoir tant travaillé. Dans l'intervalle l'officier qui avait cherché à me faire partir fut lui-même envoyé outre-mer. Il revint au bout de deux ans, après que j'eus été nommé à un grade supérieur. Aussi dut-il maintes fois me soumettre des affaires épineuses qu'en vertu de mes fonctions j'arrangeais pour le mieux. Je répondis à toutes ses demandés et lui donnai plusieurs marques de bienveillance. Il finit par devenir un de mes meilleurs amis.
Lorsqu'on l'eut affecté à une unité différente en Angleterre, il vint prendre congé, me serra la main, et me remercia de tout ce que j'avais fait pour lui; il espérait, dit-il, que nous nous retrouverions plus tard. Cette démonstration était due à la Science Chrétienne et j'en éprouve de la gratitude. Une fois de plus, le pouvoir spirituel s'avérait tout-puissant.
L'aide que la Science Chrétienne m'a donnée m'inspire une profonde reconnaissance. — Halifax (Yorkshire), Angleterre.
