Au cours de son pèlerinage terrestre, quand Jésus le Christ traversait le désert des croyances humaines, les fruits de l'Esprit apparaissaient sur le chemin qu'avait suivi le Maître. Il faisait connaître la beauté, le pouvoir du Christ; aussi la guérison et la régénération ne manquaient-elles pas de se produire, où qu'il allât. « Je suis la rose de Saron, le lis de la vallée, » écrivait le poète (Cant. 2:1), employant pour parler du Christ un langage symbolique. Le prophète Ésaïe à son tour s'écriait (35:1): « Le désert et le lieu aride se réjouiront, et le lieu solitaire s'égaiera, et fleurira comme une rose. »
Ainsi comme images, Ésaïe choisissait deux choses absolument dissemblables — le désert et la rose. Aujourd'hui la rose de Saron, le Christ, fleurit dans le désert des croyances mortelles. La Science Chrétienne, c'est-à-dire la Science du Christ, fait sentir dans nos vies son influence curative et transformatrice.
Combien d'entre nous se souviennent d'une époque où l'existence leur paraissait être un désert de craintes, de maux, peut-être même de désespoir! Peut-être souffrions-nous et désirions-nous avec ardeur un soulagement à nos peines; mais où que nous nous tournions, nous ne voyions qu'une terre aride. Après avoir suivi pendant quelque temps une théorie religieuse ou médicale qui semblait attrayante, nous nous trouvions dans la situation du voyageur altéré qui voit un mirage, cherche à s'en approcher, puis constate que c'est une chose irréelle, passagère.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !