L'homme sait ce qui est bon, ce qui lui est salutaire. Il sait cela parce que Dieu le sait. Réaliser ce fait spirituel, c'est parvenir à résoudre les problèmes se rapportant à la domination, à l'autorité. Si au double point de vue individuel et collectif nous cultivions la compréhension spirituelle d'après quoi l'homme connaît tout ce qui est bon mais rien d'autre, cette compréhension éliminerait progressivement la croyance que certains humains doivent être assujettis à d'autres. Elle détruirait le faux sens qui fait rechercher ou admettre l'empire d'une personne sur une autre, la sujétion qui s'exprime sous diverses formes — dictature politique, tyrannie sociale, servitude économique et même par exemple prescriptions alimentaires qui prétendent vous dire ce qu'il faut manger.
L'homme reçoit la juste connaissance de ce qui le maintient dans l'harmonie parfaite, et les Israélites entrevirent cette vérité voici bien des siècles; en effet, le prophète Michée disait déjà: « Il [Dieu] t'a déclaré, ô homme, ce qui est bon. »
Jésus le Christ prouva ce fait au cours de son ministère curatif; comprenant qu'il était le Fils du Père divin, il légua cette intelligence à ses disciples présents ou futurs. L'apôtre Paul à son tour donnait aux Philippiens cette assurance (2:13): « C'est Dieu qui produit en vous et la volonté et l'exécution, selon son bon plaisir. »
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