Dans la Bible nous lisons ceci: « Dieu est un feu consumant. » Au cours des vingt-deux dernières années, la Science Chrétienne, en ce qui me concerne, a prouvé cette déclaration. L'amour de Dieu toujours présent consume les doutes, les craintes et tous les maux dont la chair hérite; mais pour le voir il faut que nous obéissions à ce conseil de notre noble Leader (Science et Santé, p. 227): « Citoyens du monde, acceptez la “liberté glorieuse des enfants de Dieu,” et soyez libres! » C'est avec une grande joie, avec des louanges envers Dieu et une sincère gratitude envers Mrs. Eddy, que j'écris les paragraphes suivants.
Ma mère entreprit l'étude de la Science Chrétienne à l'époque où mon frère était phtisique au dernier degré. Inutile de dire qu'il fut parfaitement guéri; il est maintenant dans l'armée de l'air, où il a été reçu après un examen.
Parmi les nombreuses guérisons que nous avons eues dans notre famille, je citerai celles des maux suivants: le rhume des foins; la dislocation d'une vertèbre, qui m'avait fait beaucoup souffrir pendant des années; une pneumonie devenue très sérieuse; des brûlures graves; la rougeole, la varicelle et des verrues; en outre un doigt dont l'extrémité, y compris l'ongle, avait été complètement enlevée, se reforma d'une manière complète. Après avoir paru manquer des ressources matérielles, nous avons maintenant en abondance tout ce qu'il nous faut.
Je voudrais parler plus en détail de deux autres guérisons, l'une concernant des troubles cardiaques, l'autre un accouchement. Dans ce dernier cas, le médecin ne vint me voir que le matin même du jour où naquit notre fille. Après m'avoir examinée, il dit que le bébé ne pouvait venir au monde en vie, car le passage était trop petit. On pria le docteur d'attendre quelques minutes, ce qu'il fit en disant qu'il ne pouvait rester longtemps. On fit appel à une praticienne, et l'enfant naquit.
A sa naissance, elle avait sur la tête une tumeur grosse comme un œuf. Le médecin sembla très inquiet; il me dit qu'une chose pareille n'arrivait que dans un cas sur cinq cents, et qu'il n'avait jamais traité cela. Quelques jours plus tard, il revint me dire qu'après avoir bien pensé à la chose, il jugeait nécessaire de percer la tumeur. Sans rien répondre, je sus que Dieu est le seul médecin et qu'il n'agit pas de cette manière-là. Ces paroles écrites par Mrs. Eddy remplirent ma pensée (ibid., p. 463): « Une idée spirituelle ne renferme pas un seul élément d'erreur, et cette vérité enlève convenablement tout ce qui est nuisible. » Au même instant, le docteur me dit qu'il se décidait à ne rien faire, parce que s'il perçait la grosseur, ce serait peut-être pire. Il affirma du reste que cette tumeur ne disparaîtrait jamais; heureusement, dit-il, comme le bébé est une fillette, ses cheveux aideront à cacher la chose.
Je cessai de regarder la tête du bébé, et je me tournai complètement vers Dieu, sachant que l'erreur n'a point de substance par laquelle elle puisse s'exprimer. Je savais aussi que si je ne l'écoutais pas, elle ne pouvait avoir ni forme ni dimensions. D'autres personnes qui observaient l'enfant remarquèrent que la tumeur diminuait progressivement, et au bout de plusieurs mois, elle disparut.
Après la naissance du bébé, je ne me trouvai pas forte. J'avais des moments de faiblesse, des étourdissements; quelquefois je perdais connaissance et ne revenais à moi qu'au bout d'une demi-journée. Tout mon corps devenait inerte, mon cœur palpitait, puis cessait presque de battre. Plusieurs fois même, mon mari crut que j'avais passé. Je semblais aller beaucoup mieux, puis tout à coup, sans m'y attendre, je me trouvais couchée sur le plancher.
Voyant que je ne surmontais pas les prétentions de l'erreur et que les craintes de ma famille ne m'aidaient pas, je demandai de l'aide en Science Chrétienne, et l'on me secourut avec amour. J'eus quelques traitements et fus guérie, il y a de cela deux ans. Je n'ai jamais ressenti depuis lors la moindre trace de ce mal.
Envers les praticiennes sincères, capables et pleines d'amour, qui m'ont soutenue et donné du courage, je serai toujours profondément reconnaissante.
Je rends grâce à Dieu de pouvoir dire ici tout ce que je dois aux instructions reçues en classe et données par un professeur qui marche avec Dieu, qui Lui parle. Je suis heureuse d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale, et d'avoir pu rendre des services dans plusieurs domaines.
Wood River (Illinois), États-Unis.