Un désir naturel au cœur humain, c'est d'arriver à quelque chose, même si le but est des plus modestes — s'il s'agit par exemple d'avoir un foyer paisible ou d'exécuter convenablement la tâche assignée. Mais les hommes limitent leur progrès lorsqu'ils hésitent à faire le premier pas essentiel, ou lorsqu'en face des obstacles et des délais, ils se montrent incapables de persévérance.
Ne reconnaissant qu'un but et qu'une norme, Jésus déclara: « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » Il ne faut pas que cet appel alarme ou décourage les cœurs timorés; il ne faut pas non plus le mettre négligemment de côté pour s'en tenir à des choses très inférieures à la perfection. Se soumettre aux limitations matérielles, les accepter, c'est pour le genre humain un des plus grands écueils; et rien ne peut nous en sauver sinon la conscience de l'individualité divine. A cet effet l'apôtre Paul exhortait les hommes avec une éloquence tantôt persuasive, tantôt impétueuse. Il faisait voir que l'effort ne doit pas se relâcher, que le but doit être poursuivi « jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus... à l'état d'hommes faits, à la mesure de la stature parfaite du Christ. »
L'obéissance au commandement du Christ qui nous dit d'être parfaits, de reconnaître les possibilités infinies, la gloire substantielle de l'homme à la ressemblance de Dieu — voilà ce que prêche la Science Chrétienne.
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