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« La fièvre la quitta »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1940


La Bible nous dit avec simplicité que la belle-mère de Simon était au lit, malade de la fièvre, et qu'on parla d'elle à Jésus. « Alors il s'approcha, et, la prenant par la main, il la fit lever: la fièvre la quitta, et elle se mit à les servir. »

A la lumière de la Science Chrétienne, maints récits bibliques nous deviennent beaucoup plus clairs. Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 586), Mary Baker Eddy donne cette définition de la « crainte »: « Chaleur; inflammation; anxiété; ignorance; erreur; désir; précaution. » Il ne nous est donc pas difficile de voir que Jésus le Christ calmait, tranquillisait la pensée anxieuse ou fiévreuse de ceux qui souffraient, et que la guérison dès lors était instantanée.

Le Scientiste Chrétien comprend que lorsqu'une fausse condition mentale est guérie par les moyens spirituels, les symptômes physiques disparaissent. Aux pages 476 et 477 du livre de texte, nous lisons ceci: « Jésus voyait dans la Science l'homme parfait, qui lui apparaissait là où l'homme mortel pécheur apparaît aux mortels. Dans cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l'homme guérissait les malades. »

Si nous acceptons ce que disent les journaux quotidiens, bien des événements nous induisent à croire qu'aujourd'hui le monde est en quelque sorte « malade de la fièvre. » Partout semblent surgir les contestations, les malentendus, les soupçons. Mais lorsqu'on accueille le Christ dans la conscience, les passions humaines se calment — la fièvre se guérit. Voici la mission de la Science Chrétienne: apporter aux hommes la conscience de la paix et du pouvoir spirituels dont s'accompagne la présence divine que nous appelons le Christ.

Réaliser la perfection spirituelle de l'homme créé par Dieu, c'est le but auquel s'efforcent d'atteindre les Scientistes Chrétiens dans leur travail. A mesure que s'établit dans leur pensée cette réalisation parfaite, elle produit toujours l'harmonie. En exposant son système curatif, Mrs. Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, montre comment s'obtient cette réalisation. Lorsque par inspiration divine on reconnaît la perfection de l'idée de Dieu, il en résulte la guérison instantanée, l'immédiate manifestation du bien.

Mais la conscience humaine n'est pas toujours prête à recevoir sur-lechamp cette inspiration divine. Parfois elle s'opiniâtre dans sa croyance au mal ou à la maladie. Si tel est le cas, nous ne devons pas désespérer. En étudiant le livre de texte et les autres œuvres de Mrs. Eddy, nous pouvons raisonner de manière à détruire dans notre pensée les arguments du mal pour y faire régner les faits suprêmes du bien, la réalité de l'être. Accompli d'une manière correcte et fidèle, ce travail entraîne la guérison. Nul ne doit donc renoncer à l'espoir de guérir. Cultivons les qualités spirituelles, consacronsnous à la mission de la Science Chrétienne — au salut universel; alors de plus en plus nos guérisons seront instantanées, car la terre aura été préparée pour la semence de l'inspiration céleste, qui germera et portera des fruits.

Parfois nous devons apparemment lutter contre nos pensées « jusqu'au lever de l'aurore, » comme Jacob avait lutté jadis avec l'ange. Lorsque nous voyons poindre le jour, il ne faut pas abandonner l'inspiration acquise au cours de la lutte et retomber dans la faiblesse des craintes. Nous devons nous attacher à la vérité jusqu'à ce que l'assurance de la Vérité prévale chez nous à l'exclusion de la crainte et de l'inharmonie. Quand nous nous serons acquittés de cette tâche, notre cœur se remplira du repos que donne l'Ame, de la douce paix qui prouve que le Christ règne au-dedans de nous. Lorsque le bien nous devient réel et le mal irréel, certainement nous entrevoyons la Vérité.

Bien des moyens sont à notre portée pour augmenter notre compréhension de la Vérité constamment accessible. Nous pouvons fréquenter les réunions du mercredi soir qui ont lieu dans chaque église Scientiste Chrétienne; en écoutant les témoignages, nous nous familiarisons avec le fait de la guérison instantanée toujours possible, et nous apprenons que toute guérison est un sujet de reconnaissance. En lisant dans notre livre de texte le chapitre intitulé: « Fruits de la Science Chrétienne, » nous apprenons que la seule étude de ce livre a fréquemment guéri ceux qui souffraient. Nous pouvons lire dans nos périodiques — Journal, Sentinel ou Héraut — les nombreux récits de guérisons authentiques concernant le péché ou la maladie. Nous nous rendons compte que si nous sommes fidèles dans notre étude de la Vérité et dans son application à nos problèmes, nous pouvons avoir nous aussi des guérisons semblables.

Ne craignons pas que des symptômes de maladie puissent s'attacher à nous quand la réalisation de l'harmonie parfaite est établie dans notre pensée. Donnons de moins en moins d'importance aux symptômes jusqu'à ce qu'ils soient absolument effacés par la compréhension de la Vérité et de sa réalité. Quand nous travaillons en Science Chrétienne, nous ne cherchons point à modifier la matière ou ses symptômes; mais par la transformation de la pensée, nous nous élevons plus haut que l'erreur qui semblait rendre réels les symptômes illusoires.

Lorsque en apparence la « fièvre » ne cède pas immédiatement, continuons nos efforts et notre étude qui nous apporteront maints sujets de reconnaissance. Peut-être aurons-nous la joie de constater que bien d'autres fausses croyances ont été guéries pendant que nous travaillions en vue d'un résultat qui se faisait attendre. N'oublions pas cependant que notre objectif est la guérison instantanée, telle que Jésus la démontra en rétablissant la belle-mère de Simon; sachons que ces guérisons immédiates sont possibles aujourd'hui et qu'on en voit sans cesse des exemples.

Nous apprenons en outre qu'une fois guérie de la fièvre, cette femme se leva et se mit à servir Jésus et ses disciples. Ce qui devrait nous encourager dans nos efforts, c'est de savoir qu'une fois guéris nous nous rendrons plus utiles, nous serons mieux capables d'aider autrui et nous progresserons davantage sur le chemin du Christ.

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