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Assemblée annuelle de L'Église Mère

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1938


L'assemblée annuelle de L'Église Mère a eu lieu le lundi 6 juin, dans l'aprèsmidi. Venus de près et de loin, les membres remplissaient l'Annexe et l'édifice original de L'Église Mère. Dans une allocution qui fut profondément appréciée, le Conseil des Directeurs exprima sa reconnaissance pour la loyauté des Scientistes Chrétiens qui dans toute l'étendue du Champ, restent fidèles à Mrs. Eddy « comme étant celle qui fut divinement chargée de donner au monde la révélation finale et complète du Christ. » Il déclara qu'au cours de l'année dernière, l'Église avait manifesté une croissance notable; qu'elle est « unie, harmonieuse, exempte de dettes, » ses affaires ayant été administrées avec économie et compétence. Les Directeurs appuyèrent sur le succès du ministère curatif en Science Chrétienne; ils montrèrent la nécessité de la vigilance que doivent exercer les Scientistes Chrétiens quant aux affaires nationales et internationales où des ajustements seront nécessaires.

La séance s'ouvrit par le chant du cantique 207, « Douce présence, » dont les paroles sont de notre Leader. Puis le Président sortant de charge, le juge Clifford P. Smith, lut dans la Bible, dans le livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, et dans Rétrospection et Introspection, par Mary Baker Eddy, ces passages corrélatifs:

La Bible
Jean 14:15–17
Jean 16:12–14

Science et Santé
146:25–28
232:17–20
367:26

Rétrospection et Introspection
26:18–19, 23

Après quelques instants consacrés à la prière silencieuse, suivie de l'oraison dominicale répétée en commun, avec son interprétation spirituelle (Science et Santé, pp. 16, 17), l'assemblée chanta le cantique 330, qui commence par ces mots: « Le Roi, l'Amour est mon Berger. »

Le Président lut ensuite les noms des nouveaux fonctionnaires de L'Église Mère — Président: Ralph H. Knapp, de Needham (Massachusetts); Trésorier: Edward L. Ripley, de Brookline (Massachusetts); Secrétaire: Ezra W. Palmer, de Marshfield (Massachusetts); Premier Lecteur: Harry C. Browne, de New-York; Deuxième Lectrice: Mlle Margaret Morrison, de Chicago (Illinois).

Le Président sortant de charge, le juge Clifford P. Smith, s'exprima comme suit:

Les Scientistes Chrétiens savent que longtemps avant sa découverte de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy écrivait en prose et en vers, et que ses articles parurent dans certains journaux ou périodiques. On trouve parfois dans ces écrits des signes précurseurs de sa grande découverte. En 1843 par exemple, dans le New Hampshire Patriot and State Gazette, elle employa l'expression « le sentier de la science » dans le sens même où elle aurait pu l'employer plus tard. Avant de quitter le New-Hampshire pour la Caroline du Sud, après son premier mariage, elle se rendit sur la tombe de son frère, Albert Baker; puis elle écrivit un poème où se trouvent les lignes suivantes:

« Pourquoi cette angoisse, pourquoi pleurer ici?
Une voix s'élève et semble me dire:
Rappellerais-tu l'esprit de son lumineux séjour —
Le sentier de la science, le sourire de Dieu? »

Comme Scientistes Chrétiens, nous savons aussi que notre révérée Leader prouva l'authenticité de sa découverte et de sa mission par des guérisons nombreuses et remarquables. Nous pouvons en citer ici quelques-unes.

Vers 1872, alors que Mrs. Eddy demeurait à Lynn, elle apprit qu'une de ses connaissances ayant nom Mme Edgecomb, était dans la peine. Elle se rendit alors chez cette dame, dont le petit garçon était au plus mal; le médecin avait diagnostiqué une maladie chronique affectant les intestins. Par la suite, Mme Edgecomb raconta que Mrs. Eddy sortit l'enfant de son berceau, le tint un moment dans les bras, l'embrassa, le remit sur sa couchette et sortit. Immédiatement les symptômes changèrent. Moins d'une heure plus tard, l'enfant demanda ses jouets, se leva, et parut tout à fait bien. Il se trouva être en effet complètement guéri.

A la même époque, Mrs. Eddy reçut une lettre où un certain M. Armstrong, de New-York, lui mandait que sa femme souffrait d'une crise cardiaque et n'avait plus sa connaissance. Cette maladie remontait à l'enfance; elle s'était développée d'une manière alarmante, et Mme Armstrong s'attendait à en mourir. Plus tard, elle écrivit elle-même à Mrs. Eddy, disant qu'elle se sentait parfaitement bien et que selon le médecin, elle n'avait plus le cœur malade.

En 1883, une dame vint au Massachusetts Metaphysical College et demanda à voir Mrs. Eddy. Comme notre Leader faisait un travail qu'elle ne pouvait interrompre, un membre de sa maison reçut la visiteuse. Quand elle sut que Mrs. Eddy était empêchée de la voir, la visiteuse déclara: « Mrs. Eddy m'a guérie d'un mal terrible, et je me suis arrêtée à Boston pour la voir parce qu'elle m'a sauvé la vie. » Elle fournit certains détails, entre autres le nom d'une affection maligne. Lorsqu'on lui demanda combien de traitements elle avait reçus, elle répondit: « Un seul. » Quand on lui demanda si le mal avait disparu tout d'un coup, elle dit: « Non, pas tout d'un coup; mais la guérison commença immédiatement, et en peu de temps toute trace du mal avait disparu. »

Voici un fait des plus notables concernant celle qui découvrit et fonda la Science Chrétienne: elle eut en tout temps la certitude que ces enseignements lui venaient par inspiration et par révélation. Au vrai, elle étudiait régulièrement ses propres ouvrages pour y puiser des leçons. Touchant le livre de texte de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures, elle déclara: « Depuis que j'ai écrit ce livre, j'en ai appris la signification plus haute » (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 114). L'un de ses secrétaires a dit: « Je n'ai jamais connu personne qui révérât davantage notre livre de texte ou qui l'étudiât plus fidèlement que ne le faisait son auteur. »

On a généralement eu foi dans les prophéties scripturaires, et l'on a hautement reconnu que le Maître avait accompli plusieurs d'entre elles; cette attitude a été favorable au christianisme. De même, le mouvement de la Science Chrétienne serait favorisé par les conditions suivantes: une foi plus générale à l'égard des prophéties scripturaires, une plus ample reconnaissance du fait que la Science Chrétienne et celle par qui elle est venue au genre humain ont accompli certaines prophéties, dont une faite par le Maître lui-même.

Ici le Président sortant de charge présenta le nouveau Président, Ralph H. Knapp, qui s'exprima en ces termes:

Mes amis, membres de L'Église Mère: Désigné comme Président pour l'année qui débute, je suis à la fois reconnaissant de cet honneur et humblement sensible au fait qu'il offre une nouvelle occasion de servir la Cause de la Science Chrétienne, en accomplissant un devoir prévu par le Manuel de L'Église Mère.

Dans le Message qu'elle adressait à cette Église pour la communion du 4 juin 1899, Mary Baker Eddy écrivait (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 125): « Frères, notre assemblée annuelle est une gardienne sérieuse. Elle « vous invite à rendre compte de vos progrès, à raviver vos souvenirs, à rafraîchir les rameaux et à vivifier les bourgeons, à diriger en haut les jeunes pousses, à rapprocher du cep les sarments. Vous avez fait paître vos troupeaux, qui promettent beaucoup; et avec la fronde de celui qui avait été élu en Israël, vous vous avancez à la rencontre des Goliaths. »

Mrs. Eddy a découvert la Science Chrétienne, la loi de la Vérité; en outre, après cette découverte elle sut entendre l'appel de Dieu qui lui disait de proclamer à nouveau Son évangile, de planter et d'arroser Sa vigne. Elle obéit au commandement divin, et ceci entraîna l'établissement de cette Église, dont elle a donné une définition où se trouvent les lignes suivantes: « Institution qui donne des preuves de son utilité et que l'on trouve ennoblissant la race, réveillant de ses croyances matérielles la compréhension endormie jusqu'à comprendre les idées spirituelles et la démonstration de la Science divine, chassant ainsi les démons, ou l'erreur, et guérissant les malades » (Science et Santé, p. 583).

Lorsque fut achevée sa mission divine sur la terre — la rédaction de Science et Santé avec la Clef des Écritures et l'établissement de la vraie idée d'Église — elle légua à ses étudiants et à ceux qui la suivaient l'occasion de poursuivre cette grande œuvre: prêcher l'évangile, guérir les malades et les pécheurs, comme preuve de la présence et du pouvoir de Dieu spirituellement compris. Pratiquement appliquée, cette compréhension spirituelle de l'omniprésence et de l'omnipotence divines constitue la souveraine panacée que l'humanité recherche et désire ardemment.

Percevant l'inquiétude actuelle du monde, bien des penseurs discernent la nécessité de voir les affaires des hommes et des peuples gouvernées et régies par la manifestation de l'Esprit, la démonstration des qualités spirituelles.

Cette condition hautement désirable peut s'accomplir par la Science du christianisme, laquelle a été révélée et conduit le genre humain dans toute la Vérité. Une multitude d'hommes ne voient pas encore le chemin, et aujourd'hui nous nous écrions, à l'insistar de Paul (Rom. 10: 14): « Comment croiront-ils en Celui dont ils n'ont pas entendu parler? Et comment en entendront-ils parler, s'il n'y a personne qui le leur prêche? »

Les Scientistes Chrétiens doivent obéir à ce double commandement du Christ Jésus: « Allez par tout le monde et prêchez l'Évangile; » « Guérissez les malades. »

De toutes parts le genre humain est assiégé par les fausses croyances de ce qui passe pour être la philosophie et la psychologie.

La Science Chrétienne révèle la connaissance et la compréhension de la véritable psychologie ou « Science de l'Esprit, Dieu » (Science et Santé, p. 369), qui neutralise les mauvaises suggestions du magnétisme animal; elle hâte l'accomplissement de cette prophétie faite par notre Leader: L'heure viendra « où les hommes mettront un frein quelconque à l'occultisme qui de nos jours se répand de plus en plus » (ibid., p. 570).

Un appel claironnant s'adresse à chaque membre de L'Église Mère, qui doit entreprendre le grand travail consistant à spiritualiser la conscience humaine. Pour arriver au but, il faut une consécration renouvelée; une meilleure purification des sens et du moi; plus d'amour envers Dieu et l'humanité; une compréhension plus claire; une meilleure appréciation, une reconnaissance plus complète de la place occupée par Mary Baker Eddy dans la prophétie et la révélation. Le désir, c'est la prière; et si l'on obéit spontanément et sans réserve aux Statuts que contient le Manuel de L'Église Mère, on parviendra au pur désir de voir sur la terre le royaume de Dieu, s'exprimant par la paix et la bienveillance envers tous les hommes.

Parmi les premiers étudiants de Mrs. Eddy, plusieurs firent preuve à son égard d'une obéissance ferme et loyale, ce qui lui permit d'établir la Cause de la Science Chrétienne. Aujourd'hui, la même obéissance ferme et loyale envers le Manuel pourra défendre et maintenir la Cause de la Science Chrétienne dans toute sa pureté et son pouvoir spirituel. Comme la Science Chrétienne représente une « dispensation permanente » (Science et Santé, p. 150), le Manuel à son tour est permanent, complet.

Nous qui sommes ici en cette heure, réveillons-nous pour entendre et suivre cet appel positif qui réclame l'obéissance à la Vérité. Du temps de Néhémie, les enfants d'Israël qui rebâtissaient la muraille de Jérusalem travaillaient de concert; à notre tour, soyons unis, tenons-nous chacun à sa place et prenons « à cœur ce travail » (Néh. 4:6).

Cette unité de but constitue le pouvoir spirituel qui force l'entendement mortel à s'incliner devant la puissance du divin Entendement. Faisons comme Néhémie et sa cohorte fidèle: que nos mains se fortifient en vue de ce bon travail, et aujourd'hui comme autrefois, « le Dieu des cieux lui-même nous fera réussir! » (Néh. 2:20.)

Rapport du Secrétaire, Ezra W. Palmer

L'Église Mère grandit et prospère. Il en est ainsi parce que ses membres s'efforcent de vivre de telle façon que leur vie atteste le pouvoir guérisseur de la Science Chrétienne. Elle se développe parce que ses membres restent en contact avec elle et lui font connaître leurs joies, leurs chagrins, leurs épreuves et leurs victoires. L'Église Mère à son tour peut leur donner les conseils et les encouragements dont ils ont besoin pour suivre leur route.

Tels de nos membres vivent dans des endroits isolés. Il arrive qu'ils se sentent seuls, qu'ils soupirent après la présence de compagnons d'œuvre. Nous voudrions leur dire: Rappelez-vous que vous n'êtes pas seuls; votre Dieu est proche, et vous avancez épaule contre épaule avec les Scientistes Chrétiens répartis dans le monde entier. L'amour de Dieu, Sa présence qui guérit, sont avec vous; même si vous êtes dans un milieu défavorable, Sa grâce vous soutient.

Deux fois par an L'Église Mère fait accueil à maints nouveaux membres. Nous nous réjouissons de ce qu'ils se joignent à nous dans la communion du Christ. Nous encourageons ces nouveaux membres à être forts et braves, à compter sur Dieu en tout temps et dans toutes les circonstances. Peut-être auront-ils des épreuves ou des insuccès; mais le Christ, la Vérité, est toujours proche pour relever et fortifier les siens. Les insuccès apportent cette leçon: il est nécessaire d'acquérir une meilleure compréhension spirituelle.

SALLES DE LECTURE

Les Salles de lecture de L'Église Mère ont fait au cours de l'année des progrès magnifiques. Les ouvrages de notre Leader, Mary Baker Eddy, joints aux Écritures, rassasient ceux qui ont faim et abreuvent « d'eau vive ceux qui sont altérés » (Science et Santé, p. 234), comme le prouvent abondamment l'accroissement des guérisons, la fréquentation et la vente toujours plus fortes. Les bibliothèques circulantes, dont l'importance est considérable, ont été agrandies et leur stock a été augmenté, car en ce qui concerne les ouvrages de notre Leader, la demande va croissant, et les emprunteurs sont souvent des personnes qui commencent à s'intéresser à la Science Chrétienne. Le Champ apprendra avec intérêt que parmi nos Salles de lecture, celle qui est au rez-de-chaussée est sous bien des rapports la plus active. Ces salles sont pour l'humanité une source de bénédictions et nous en sommes profondément reconnaissants.

DISTRIBUTION

Au cours de l'année dernière, le Comité distribuant des publications pour le compte de L'Église Mère a eu des intendants fidèles et une activité croissante. Bien des exemples montrent que nos publications viennent en aide à ceux qui cherchent sincèrement la Vérité. On ne peut guère exagérer l'importance du travail de la distribution. Il est souvent arrivé qu'une publication Scientiste Chrétienne, mise à la portée de celui qui passait par des heures sombres, a prouvé au cœur humain que Dieu est proche.

L'ÉCOLE DU DIMANCHE

L'École du dimanche de L'Église Mère manifeste le bonheur et l'activité. Aux élèves, aux moniteurs et monitrices, on peut appliquer ce que dit un jour notre Leader concernant les Scientistes Chrétiens de sa maison: « La réflexion de la lumière et de l'amour illumine leur visage; leur pas ne montre aucune fatigue; leurs pensées s'élèvent; ils avancent, et leur lumière brille » (Miscellany, p. 355). L'école du dimanche joue dans notre organisation un rôle vital; elle enseigne aux enfants la manière de démontrer la Science Chrétienne; elle les prépare à servir activement L'Eglise Mère et ses filiales.

CONFERENCES

Pendant les douze derniers mois, L'Église Mère a organisé dix-huit conférences, où les auditeurs ont toujours été nombreux. Les conférences sur la Science Chrétienne sont très importantes; elles réveillent la pensée humaine qu'elles incitent à contempler les choses de l'Esprit. Le champ local a été fortifié et encouragé par ces conférences, et nous remercions tous ceux dont les efforts et les prières ont contribué au succès.

Poursuivant ses activités multiples, L'Église Mère continue à prospérer, et sa bienfaisante influence se fait sentir dans toutes les parties du monde. Si l'on demande sur quoi se fondent ses activités, nous répondrons: sur la prière. Dans ces temps-ci, au milieu du tumulte et de l'agitation du monde, les membres de L'Église Mère devraient beaucoup prier. La prière sanctifie la pensée, nous élève et nous met consciemment en harmonie avec Dieu. Si les croyances et les théories humaines nient les doctrines rédemptrices de la Science Chrétienne, ces désaveux ne nous abattent point; ils ne servent qu'à nous stimuler, à nous faire atteindre une conscience plus haute de la divine nature qui nous guérit et nous délivre des craintes ou des ennemis. Écoutons ces paroles pleines d'inspiration, écrites par notre Leader (Miscellaneous Writings, p. 151): « Puissent la miséricorde et la vérité marcher devant vous: que la lampe de votre vie soit toujours pleine d'huile, et puissiez-vous être unis à l'idée spirituelle, au Christ; alors vous guérirez, vous enseignerez et prêcherez, sur l'échelle ascendante de la Vie et de l'Amour éternels. » Pleins de reconnaissance, les membres de L'Église Mère acceptent de tout cœur cette bénédiction inspirée.

Allocution des Directeurs, lue par Ezra W. Palmer, Secrétaire

Dans une de ses déclarations inspirées, notre Leader nous dit que « l'Entendement mesure le temps d'après le bien qui se déroule » (Science et Santé, p. 584). Considéré sous cet angle, le jour consacré à l'Assemblée annuelle de L'Église Mère cesse d'être simplement une occurrence qui marquerait le passage d'une nouvelle année, une occasion d'exposer l'œuvre accomplie ou d'écouter les rapports ayant trait à la prospérité générale de l'Église. Ce jour devient un jour d'actions de grâces et de comptes spirituels; alors les Scientistes Chrétiens, où qu'ils se trouvent, peuvent se retirer dans l'asile de leur propre pensée pour adresser à Dieu, Dispensateur de tous les biens, une prière reconnaissante pour ce que Mrs. Eddy nomme avec bonheur « la merveilleuse vitesse des roues qui portent le char de la Vérité, » et « la cohésion ferme et calme dans les rangs de la Science Chrétienne » (Miscellany, p. 127). Nous sommes heureux de pouvoir dire que cela décrit fort bien la situation actuelle de notre mouvement. Les « roues qui portent le char de la Vérité » continuent à tourner avec une « merveilleuse vitesse » et les rangs des Scientistes Chrétiens manifestent le calme et la cohésion, ainsi qu'une inébranlable fidélité envers Mrs. Eddy comme étant celle qui fut divinement chargée de donner au monde la révélation finale et complète du Christ. (Voir Science et Santé, p. 107.)

Au cours de l'année dernière, notre Église s'est notablement accrue; elle est unie, harmonieuse, exempte de dettes. Ses affaires et celles des administrations qui s'y rattachent, notamment ses propriétés foncières, les Homes de bienfaisance, et la Société d'Édition de la Science Chrétienne dont l'activité est si importante — sont gérées avec économie et compétence, dans l'intérêt général du mouvement.

Néanmoins ce qui importe par-dessus tout, c'est le succès avec lequel se pratique dans le monde entier le ministère curatif de la Science Chrétienne. Non seulement ce fait est capital en soi, mais il a une grande importance comme signe des temps. Le succès du ministère de la guérison indique entre autres qu'on reconnaît plus généralement la nature spirituelle, indestructible de la vraie vie de l'homme; on accepte davantage ce fait fondamental: la vie sous son aspect humain n'est pas une chose physique que peuvent détruire le péché, la maladie et la mort, mais une condition mentale devant être corrigée, transformée. Le succès de la guérison indique aussi que le jour approche où les chefs responsables des gouvernements verront qu'on aboutit inévitablement aux échecs et à la déroute quand on met toute sa confiance dans les moyens et les méthodes matériels. Ils se rendront compte que la force d'un peuple se mesure à ses qualités morales; qu'une nation ne sera vraiment grande et durable que dans la mesure où ses citoyens cultivent les qualités spirituelles, où ces qualités peuvent librement agir et gouverner la vie des individus. L'histoire nous enseigne que si leur gouvernement, produit par la force humaine, a sa source principale dans l'ambition égoïste, les nations ont littéralement « la vie courte » et sont abreuvées d'angoisse. Exprimant des systèmes économiques et politiques, ces nations furent dans leur essence aussi éphémères et défectueuses que les mentalités qui leur avaient donné naissance. Il n'en reste rien sinon la brève mention de leurs exploits matériels, et leur grandeur apparente n'est guère qu'une ombre sur le cadran des siècles.

Malgré les tendances matérielles du passé, il s'est toujours trouvé des hommes qui eurent le courage de soutenir dans la vie nationale l'initiative individuelle, l'intégrité et les normes morales les plus hautes. De même aujourd'hui, certains penseurs — hommes ou femmes — se préoccupent de ce que l'État veut parfois subordonner les intérêts religieux à l'opportunisme social ou économique. Ils reconnaissent que sans l'influence spirituelle des églises chrétiennes, aucun État ne peut longtemps durer. Ils reconnaissent aussi que l'église et l'État sont tous deux dans l'obligation de favoriser le bien-être économique et culturel du peuple, mais que leurs fonctions sont différentes: la réussite n'est possible que si leurs actions respectives s'exercent d'une manière indépendante. Les hommes qui comprennent cela sont l'espoir de la race humaine, le rempart et l'inspiration de leur peuple. Sans eux la civilisation périrait, la liberté de pensée et d'action disparaîtrait sur le plan humain. Fortifiés par la vérité libératrice, ces gens courageux étouffent l'agression, conservent la paix et la liberté, favorisent la fraternité des hommes. Ils représentent l'espèce de pensée que la compréhension de la vérité spirituelle a déjà plus ou moins ennoblie, et l'on cômpte parmi eux les Scientistes Chrétiens.

Puisque nous étudions la Science Chrétienne, nous avons une évidente responsabilité quant au soutien de certaines règles fondamentales — bienveillance dûment cultivée, maintien d'un système gouvernemental qui protège les droits civils de la population et lui assure la liberté de la parole, de la presse et des cultes. Cette responsabilité spéciale nous incombe avant tout parce que nous savons que les divines qualités mentales constituant les réalités de la vie, la justice dans le gouvernement et l'unité parmi les hommes, appartiennent également à tous et ne sont point une chose que la volonté humaine puisse refuser ou donner. Elles émanent du Principe infini; comme le Principe lui-même, elles sont universelles quant à leur opération, permanentes en ce qui concerne leur caractère. Nous savons aussi, et nous démontrons chaque jour, que les forces obstructives qui voudraient priver l'homme de ces bénédictions dont il doit pouvoir jouir librement, sont de leur nature irréelles et sans pouvoir. Ésaïe nous dit qu'elles sont néant, « comme ce qui n'est plus. » En réalité elles n'appartiennent à personne et n'opèrent nulle part. Comprenant cela, nous avons manifestement pour devoir d'appliquer ce que nous savons afin d'améliorer la situation mondiale; nous devons nous y efforcer dans un esprit de prière, avec amour envers Dieu et envers l'homme, et avec autant de zèle et de constance que nous en apportons à résoudre les problèmes personnels. Toutefois les individus et les peuples sont enclins à s'absorber dans leurs affaires personnelles ou locales au point qu'ils ne se préoccupent guère des conditions n'affectant pas visiblement leur bien-être immédiat. Sans doute il ne faut point amplifier l'erreur ou s'alarmer outre mesure des suggestions de guerre ou de désastre qui se présentent d'une manière agressive par différents canaux; mais il nous faut être bien vigilants et ne pas permettre qu'un faux sens de sécurité nous engourdisse et nous rendre indifférents à des situations nationales ou internationales qui à moins d'être corrigées, affecteront nos intérêts d'une manière aussi directe que si elles se présentaient dans notre propre district. Ces fortes paroles de notre Leader, à la page 177 de Miscellaneous Writings, conviennent particulièrement à notre époque: « Jamais appel ne fut plus solennel ou plus impératif que celui que Dieu nous adresse à tous, ici même, demandant un dévouement plein de ferveur et une absolue consécration à la cause la plus grande et la plus sainte. » Puis l'auteur ajoute: « Vous consacrerez-vous entièrement, irrévocablement à la grande œuvre qui consiste à établir la vérité, l'évangile et la Science nécessaires pour sauver le monde de l'erreur, du péché, de la maladie et de la mort? Répondez sans délai, pratiquement, et répondez juste! »

Rapport du Trésorier, Edward L. Ripley, pour l'année se terminant le 30 avril 1938

La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts
L'Association de bienfaisance de la Science Chrétienne
Le Home Scientiste Chrétien à Pleasant View
Association de bienfaisance Scientiste Chrétienne sur la côte du Pacifique
Shawmut Realty Trust

Numéraire et titres en caisse au 30 avril 1937: Fonds généraux $504 421,26; Fonds fiduciaires $1 483 434,14; total $1 987 855,40; revenu normal, contributions reçues en faveur de buts spéciaux, et articles divers $2 713 900,75; sommes versées pour secours et dépenses courantes $2 652 167,74. Numéraire et titres en caisse au 30 avril 1938: $2 049 588,41 en tout, dont $539 446,09 représentent des Fonds généraux et $1 510 142,32 des Fonds fiduciaires, qui ne sont pas utilisables pour les dépenses courantes.

Les titres en caisse au 30 avril 1938 figurent dans ce total pour un montant de $1 607 462,89, selon la valeur qu'ils avaient lors de leur réception; leur valeur marchande donnerait une somme inférieure.

A part $42 802,78 de factures courantes et $84 180,70 représentant les impôts pour 1938 calculés à partir du 1er janvier mais payables le 1er novembre, le tout se montant à $126 983,48, L'Église Mère, L'Association de bienfaisance de la Science Chrétienne, Le Home Scientiste Chrétien à Pleasant View, l'Association de bienfaisance Scientiste Chrétienne sur la côté du Pacifique et le Shawmut Realty Trust n'ont pas de dettes.

RAPPORT DU VÉRIFICATEUR DES COMPTES

Boston, Mass., le 31 mai 1938

J'ai vérifié les livres du Conseil des Directeurs de l'Église Scientiste Chrétienne et ceux du Trésorier de l'Église arrêtés au 30 avril 1938; j'ai aussi examiné les comptes des trois institutions charitables et du Shawmut Realty Trust, arrêtés à la même date.

M 'appuyant sur ces examens et ces vérifications, je certifie correct le rapport du Trésorier, indiquant les recettes et les dépenses globales des douze mois précédant le 30 avril 1938, ainsi que l'actif et le passif à cette même date.

Durant l'année, L'Église Mère a dépensé à des fins charitables $446 020,26 qui se répartissent ainsi: Pour l'entretien des trois institutions charitables $3 72 294,01; pour ceux qui ont été admis dans les Maisons Scientistes Chrétiennes en Angleterre et au pays de Galles $12 637,66, représentant les contributions reçues; pour les inondations et d'autres cas urgents en Amérique et outre-mer $51 505,24; pour la bienfaisance dans le district de L'Église Mère et pour assistance aux chômeurs $9 583,35. Les dons venant de la part du Champ et destinés à ces fins charitables ou à l'avancement et à l'expansion de la religion Scientiste Chrétienne enseignée par notre révérée Leader, Mary Baker Eddy, se montent à $425 802,24.

Nous réitérons nos remerciements aux membres de L'Église Mère, dont l'effort individuel a surpassé celui de toute année précédente.

Rapport des Administrateurs des Dons et Dotations destinés a l'Église de la Science Chrétienne, lu par W. Stuart Booth, Administrateur

Il y a douze ans, deux fidèles Scientistes Chrétiens, mari et femme, en arrivèrent à cette conclusion: ils désiraient recevoir tant qu'ils étaient ici le revenu de leurs biens, puis en faire bénéficier L'Église Mère qui les emploierait pour l'avancement de la Cause. En conséquence, le 4 juin 1926, le Conseil des Directeurs, auquel le Manuel de L'Église Mère donne ce pouvoir, signa un Acte autorisant les Administrateurs des Dons et Dotations à recevoir et à gérer, pour le compte de L'Église Mère, les dépôts qui leur étaient confiés; et les Directeurs choisirent comme Administrateurs trois membres de L'Église Mère, dignes de confiance.

Pendant la première année, il fut établi six dotations, auxquelles sont venues s'ajouter dès lors une moyenne de dix nouvelles dotations par an. Les Scientistes Chrétiens se sont aperçus que cette institution leur offre une méthode utile et sûre pour exprimer leur gratitude envers Dieu et reconnaître ce qu'ils doivent à la Science Chrétienne.

D'après la règle adoptée par les Administrateurs, les dotations sont révocables pendant la vie du donateur; ce dernier peut donc si la chose lui paraît désirable, retirer son dépôt en tout ou en partie; évidemment aussi, le donateur peut toujours augmenter son dépôt. Certains donateurs ont stipulé que les intérêts des sommes confiées seront versés à d'autres personnes, mais dans tous les cas L'Église Mère recevra tôt ou tard au moins une partie des fonds. Les donateurs ont le droit de spécifier que les fonds devront servir aux œuvres de bienfaisance entreprises par L'Église Mère; mais la plupart d'entre eux préfèrent que le Conseil des Directeurs soit libre d'employer ces fonds pour ce qu'il jugera le plus utile à notre Cause.

Dans la gérance de ces dépôts, les Administrateurs recherchent les placements sûrs, mais s'efforcent d'obtenir le meilleur rendement qui soit compatible avec la sécurité. Bien que les Administrateurs aient prévu dans chaque cas la perception d'un modique droit de gérance, cette somme ne suffit pas à payer les frais généraux. Le déficit est comblé par L'Église Mère, car il s'agit d'une institution utile à L'Église Mère et à ses membres. Notre bureau est gouverné avec compétence, et des experts-comptables vérifient régulièrement la tenue des livres.

Tout membre de L'Église Mère peut s'adresser à nous pour obtenir des renseignements sur ce service.

Rapport des Administrateurs testamentaires de Mary Baker Eddy, tu par Mme Amea H. Harris, secrétaire-adjointe

Au cours de l'année dernière, les Administrateurs testamentaires de Mary Baker Eddy ont continué l'application des clauses de son testament, d'après lequel les intérêts de sa donation doivent être employés « à encourager et à répandre plus efficacement la religion de la Science Chrétienne. » Les Administrateurs ont aidé maintes filiales de L'Église Mère en ce qui concernait le paiement intégral de leur édifice, la distribution gratuite de publications autorisées, les conférences sur la Science Chrétienne, l'achat de livres pour la bibliothèque circulante. Ils ont aussi contribué à placer les ouvrages de Mrs. Eddy dans plusieurs bibliothèques publiques, là où n'existe encore aucune organisation Scientiste Chrétienne; à fournir des publications en braille; à payer les abonnements au Monitor que reçoivent certains personnages officiels de Washington et d'ailleurs.

Voici la liste approximative des dépenses: Pour aider à la construction des églises, $94 680; pour aider à la distribution des publications, $20 206; pour aider à l'achat des publications données aux bibliothèques, $9 241; pour aider à l'œuvre des conférences, $27 925. Pendant l'année, les églises et les sociétés ont remboursé environ $17 523.

Mrs. Eddy nous prévient que « le meilleur sermon qui ait jamais été prêché est la Vérité mise en pratique et démontrée par la destruction du péché, de la maladie et de la mort » (Science et Santé, p. 201).

La situation actuelle du monde indique clairement que les Scientistes Chrétiens doivent pratiquer et démontrer davantage encore les vérités de la Science Chrétienne. Pour guérir les maux du monde en appliquant cette vérité rédemptrice, il faut une plus ample connaissance de ce qu'enseigne notre Leader, une nouvelle consécration à la pratique de la Science Chrétienne.

Encourager et répandre la religion de la Science Chrétienne enseignée par Mrs. Eddy, tel est le but fondamental de sa dotation testamentaire. Aujourd'hui plus que jamais, les hommes ont besoin de ces enseignements. Aussi les Administrateurs pensent-ils devoir continuer leurs efforts pour mettre à la portée de tous les œuvres publiées par notre Leader, qui contiennent ses enseignements intégraux. Donc après avoir fait paraître Science et Santé dans une édition d'École du dimanche à deux dollars, ils ont publié, dans des éditions d'un dollar chacune, Miscellaneous Writings, The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, Unity of Good and Other Writings, ainsi que Christian Healing and Other Writings.

Nous sommes heureux de dire que ces livres se vendent beaucoup et qu'ils suppléent à un besoin. D'après les rapports venus du Champ, de nombreux élèves de l'école du dimanche, des jeunes qui étudient la Science Chrétienne, achètent ces livres, dont maints exemplaires se vendent aussi à leurs aînés — à des Scientistes qui apparemment n'ont pas encore les moyens d'acheter les éditions à reliure cuir. Les Administrateurs espèrent beaucoup qu'en aidant à diffuser les enseignements inspirés de notre Leader, les nouveaux volumes contribueront à encourager et à répandre parmi les Scientistes Chrétiens une plus grande compréhension de la Science de la guérison par l'Entendement; frayant la voie du vrai christianisme, cette Science est, selon les termes de Mrs. Eddy (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 178), « l'essence de la religion, distillée dans le laboratoire de l'Amour infini et préparée pour tous les peuples. »

Rapport du Chef des Délégués a la Publication, C. Augustus Norwood

Nous sommes réunis pour obéir à notre Leader, Mary Baker Eddy, dont le grand but était, comme elle l'a dit, « de rendre sensible aux humains la vraie nature de la Science Chrétienne, opérante et pratique » (Miscellaneous Writings, p. 207).

Il est encore devant nous cet appel qu'en 1895, Mrs. Eddy adressait à ceux qui la suivaient: « Élargissez le cercle de votre action pour faire du bien aux hommes! » (Voir The Christian Science Journal, avril 1895.) Les Délégués à la Publication accueillent avec reconnaissance toutes les occasions de répondre à cet appel, et les progrès continuent.

Les journaux qui autrefois publiaient des exposés critiques et injustes concernant la Science Chrétienne et notre Leader ont maintenant des exposés bienveillants, constructifs; et parmi les quelque quatre cents postes de radiodiffusion avec lesquels nos Délégués maintiennent un contact actif, rares sont ceux qui émettent parfois des énoncés injustes sur la Science Chrétienne. Les remarques favorables présentées au public par les journaux et la radio ont eu des résultats encourageants: l'utilisation des Salles de lectures, la vente des publications, la fréquentation des conférences et des cultes se sont accrues; en outre — et ceci importe davantage encore — ces remarques ont engagé maintes personnes à recourir aux praticiens de la Science Chrétienne pour obtenir la guérison. Or nous savons qu'ils seront bénis ceux qui se tournent vers la Science Chrétienne par suite de notre activité journalistique ou radiophonique; car le chapitre intitulé « Fruits de la Science Chrétienne, » dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, prouve que notre livre de texte contient un message guérisseur pour quiconque s'adresse à lui d'un cœur réceptif.

Au cours de l'année dernière, les Délégués à la Publication ont notamment remarqué ce fait, qui montre qu'on s'intéresse davantage à la Science Chrétienne: maints groupes de non-Scientistes ont demandé qu'un Scientiste Chrétien représentatif leur parlât sur ce sujet.

Nous sommes heureux de constater que grâce à notre travail, bien des personnes qui n'auraient guère pu être atteintes autrement ont connu les bienfaits de la Science Chrétienne. Mais tout ce que nous faisons pour transformer la pensée du public serait déjà justifié, croyons-nous, par ce seul résultat: protéger les droits des Scientistes Chrétiens quant à l'application des lois en vigueur et l'adoption de nouvelles lois. Bien des choses ont déjà été faites, mais nous ne devons pas négliger cet avertissement: « La liberté exige une éternelle vigilance. »

La réglementation médicale paraît s'être fortement implantée, aussi bien dans la Société des nations que dans les bureaux de santé fédéraux, nationaux, régionaux ou locaux; et le public en général n'a jamais été plus apathique à cet égard. Cela ne signifie pas que l'école dominante en médicine et la Science Chrétienne se dressent l'une contre l'autre, car bien des docteurs reconnaissent mieux qu'ils ne l'ont jamais fait la religion de la Science Chrétienne et son ministère curatif; et les Scientistes Chrétiens à leur tour se souviennent que leur Leader a dit: « Dans les rangs des docteurs en médecine se trouvent des hommes et des femmes pleins de noblesse » (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 105).

Notre position est forte. Jamais nous n'entravons les droits des autres, qui peuvent choisir la méthode de guérison qu'ils préfèrent; nous demandons simplement qu'on n'entrave pas notre droit de compter sur les moyens spirituels pour la guérison. Cependant, à moins que le public en général et les législateurs en particulier ne soient bien informés touchant la position à laquelle se conforme notre activité religieuse, il est probable qu'on voudra restreindre certains de nos droits.

Il nous faut donc être encore plus actifs, pour donner au monde entier des renseignements sur notre religion et des preuves de son utilité.

Ici l'assemblée chanta le cantique 312: « Debout, soldats du Christ. »

Rapport du Conseil des Conférences de la Science Chrétienne, lu par Richard J. Davis, président

Le réunion qui se tient une fois l'an dans notre Église Mère bien-aimée devrait par sa joie rappeler la moisson — et il en est bien ainsi. De toutes les parties du monde et de tous les départements de notre église, les moissonneurs arrivent, portant leurs gerbes, fruits du service dévoué qu'ils consacrent à la Cause de la Science Chrétienne. C'est vraiment un jour où les comptes spirituels sont présentés avec gratitude.

Le Conseil des Conférences est profondément heureux de pouvoir travailler dans la vigne de l'humanité; ses membres ont le privilège de porter jusqu'aux extrémités de la terre le message de la Science Chrétienne du salut spirituel; ils peuvent dissiper les méprises touchant la Science Chrétienne, et surtout donner au monde un juste concept de Mrs. Eddy, notre bien-aimée Leader. Nous saisissons cette occasion pour dire au Conseil des Directeurs de L'Église Mère combien nous apprécions l'amour avec lequel ils nous ont toujours aidés. Nous tenons aussi à remercier les comités des conférences, les comités directeurs, les membres de nos églises et de nos sociétés filiales, qui ont travaillé avec zèle et nous ont soutenus spirituellement.

Pendant les douze mois antérieurs au 30 avril 1938, les membres de notre Conseil ont fait 3211 conférences auxquelles assistèrent environ 2 951 348 personnes. Des conférences eurent lieu en Afrique, en Australie, en Nouvelle-Zélande, à Hawaï, au Japon, en Chine, aux Philippines, dans les Indes néerlandaises, en Malaisie, à Ceylan, aux Indes et pour la première fois à Jérusalem; à Mexico; aux Bermudes, dans la Zone du Canal et les Indes occidentales; dans l'Amérique du Sud; en Grande-Bretagne et en Irlande; sur le continent européen et en Scandinavie; au Canada et aux États-Unis, y compris l'Alaska. Plusieurs conférences furent faites sous les auspices d'organisations Scientistes Chrétiennes dans les hautes écoles ou les universités.

A Sydney (Australie), quand le comité des conférences s'approcha de la Commission de radiodiffusion, cette dernière offrit l'usage d'un poste pendant une demiheure, et demanda à voir le texte de la conférence. Ensuite on offrit volontairement au comité trois postes pendant une heure entière et un quatrième pendant une demiheure. En Tasmanie, on diffusa pour la première fois une conférence sur la Science Chrétienne. La conférence faite à Baguio, dans les Philippines, eut un caractère unique: la population indigène y était représentée par quelque soixante Igorots, dont l'un présenta le conférencier.

Parmi les « signes des temps » qui sont les bienvenus, notons le grand nombre d'églises protestantes qui mettent leur temple à notre disposition. Nous sommes aussi frappés de ce qu'en nombre croissant, ministres et médecins assistent à nos conférences et disent qu'ils apprécient la Science Chrétienne.

Sans se troubler ni s'effrayer, les membres de notre Conseil font face au tumulte et aux craintes d'un monde en détresse. Selon les partisans et les prophètes de l'erreur, la civilisation aurait fait faillite ou pencherait vers son déclin. Pourtant il est sûr que la civilisation n'a pas sombré et ne sombrera point tant que dans le monde entier, des foules spirituellement affamées et qui cherchent Dieu viennent remplir nos églises et nos salles. Aussi ne s'étonnera-t-on pas de ce que nos conférences et nos cultes rappellent la Pentecôte. Quand par centaines et par milliers, les hommes se réunissent d'un commun accord, il n'est pas suprenant que cette expression d'unité dans la pensée et les actes ait pour résultat la guérison — la preuve de ce que la Bible nomme Emmanuel, Dieu avec nous.

Nous sommes particulièrement reconnaissants de ce qu'au cours de l'année dernière, beaucoup de guérisons se sont produites aux conférences, montrant l'accessibilité et le pouvoir du penser scientifique révélé en Science Chrétienne. Ceci rappelle les paroles inspirées que prononça notre bien-aimée Leader à l'Assemblée annuelle du 6 juin 1899 (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 132): « Le divin Amour a fortifié les mains, encouragé le cœur de tous les membres de cette grande église. Puissent ces riches bénédictions se perpétuer et s'accroître! L'Amour divin nous a ouvert la Belle Porte, où nous pouvons voir Dieu et vivre, voir le bien dans le bien, — Dieu étant tout, un, — un seul Entendement de nature divine; où nous pouvons aimer notre prochain comme nous-mêmes, et bénir nos ennemis. »

Rapport de la Société d'Édition de la Science Chrétienne, lu par Roland R. Harrison, Gérant

Pendant l'année dernière, La Société d'Édition de la Science Chrétienne a marché sous le signe du progrès. Malgré ce qui semblait être parfois, selon les termes communément employés, des circonstances très défavorables, plusieurs indices notables ont montré l'accomplissement graduel du grand but pour lequel Mrs. Eddy fonda la Société d'Édition. Toutes les branches de notre activité tendent à guérir le genre humain de ses maux et de ses péchés; or ce fait fondamental est toujours mieux reconnu par ceux qui ont le bonheur de travailler pour l'avancement et le soutien de la noble industrie qu'exerce la Maison d'Édition. Chaque fois que l'occasion s'en présente, les Administrateurs appuient sur ce point: dans notre activité, le vrai progrès correspond au développement spirituel plutôt qu'au gain matériel.

Le Comité des Leçons bibliques a poursuivi son œuvre si importante; il a préparé les Leçons destinées au Livret Trimestriel de la Science Chrétienne en y apportant le dévouement, l'étude et la consécration qui dès l'origine ont caractérisé ce travail. Les Leçons-Sermons forment la base des cultes célébrés dans toutes les Églises du Christ, Scientistes; comprenant ce fait, le Comité sent profondément sa responsabilité et s'efforce de préparer des messages guérisseurs de l'ordre le plus haut. Il y parvient dans une grande mesure, comme le montrent les appréciations élogieuses reçues du Champ.

Les périodiques de la Science Chrétienne —Journal, Sentinel, Hérauts— ont gardé dans le cœur de ceux qui les lisent la place à laquelle ils sont graduellement parvenus. Les rédacteurs sont très reconnaissants des excellents articles ou poèmes qui leur sont envoyés, ainsi que des témoignages de guérison. Ils désirent recevoir encore plus de témoignages faisant ressortir en termes précis et convaincants l'efficacité curative de la Science Chrétienne.

The Christian Science Monitor a maintenu la position qu'il a bien méritée — celle du quotidien le plus remarquable par l'exactitude de ses exposés, la valeur des éditoriaux, la norme adoptée pour le choix des nouvelles. Les articles anecdotiques dont la proportion s'est accrue au cours de l'année ont probablement augmenté le soutien que notre journal reçoit de la part des lecteurs.

Signalons encore une autre innovation: le questionnaire envoyé à tous les membres de l'Association Économique américaine, dont on demandait l'avis concernant la situation des affaires. Le Monitor obtint plus de mille réponses. Les résultats furent classés, et leur publication fut très remarquée dans les milieux commerciaux et financiers, ainsi qu'à Washington. Un certain périodique, Fortune Magazine, loua hautement cette entreprise, disant qu'il regrettait de n'y avoir pas pensé le premier. Par ses éditoriaux, le Monitor, rédigé sans passion, a jeté de la lumière sur maints problèmes actuels fort épineux, et le vaste champ de ses lecteurs en a bénéficié.

Dans Boston et sa banlieue, ainsi que dans plusieurs autres villes de la Nouvelle-Angleterre, un groupe de placiers instruits avec soin ont recueilli des données précieuses quant à l'attitude du public envers notre quotidien; ils ont vaincu bien des préventions dues à une conception erronée de notre mouvement; ils ont obtenu beaucoup de nouveaux abonnés. Le travail dans son ensemble a progressé, comme l'indique d'une manière encourageante le soutien plus efficace que les comités des églises filiales donnent aux Représentants de la circulation et aux efforts faits pour répandre notre quotidien.

Malgré l'état général des affaires, le département des annonces peut signaler d'excellents résultats. Comme il n'y a point de ville où la vente du Monitor soit très forte, son succès en tant qu'organe publicitaire dépend de la fidélité avec laquelle les Scientistes Chrétiens soutiennent les annonceurs. Une fois de plus, les Administrateurs tiennent à dire au Champ combien il importe de soutenir cette branche d'activité.

Pendant les douze derniers mois, le nombre des annonceurs — tant grossistes que détaillants — s'est accru, et nous arrivons pour cette année à un total de 24 544 annonceurs, ce qui dépasse tous les chiffres précédents.

Vingt nouvelles villes ont nommé des Représentants d'annonces, et un Comité d'informations publicitaires s'est formé dans quatre-vingt-quatorze nouveaux districts.

On sait qu'en Amérique, les conditions dans lesquelles se publient les journaux ont beaucoup changé au cours de l'année dernière. La main-d'œuvre et presque toutes les matières employées ayant subi une majoration considérable, la plupart des éditeurs ont augmenté le prix des abonnements. Quant aux Administrateurs, ils ont reculé le plus possible l'adoption d'une mesure analogue, qu'il a pourtant fallu prendre puisque les périodiques ont un prix de revient beaucoup plus élevé. En conséquence, comme vous l'avez appris, The Christian Science Monitor, The Christian Science Journal, la Christian Science Sentinel et le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne ont subi à partir du 1er mai une augmentation de prix. L'accueil fait à cette décision a été très encourageant; il montre une fois de plus avec quelle loyauté les Scientistes Chrétiens soutiennent tout ce qu'établit notre noble Leader pour l'avancement du vrai christianisme et de son ministère curatif.

Avec sa profonde pénétration spirituelle, Mrs. Eddy déclare à la page 341 de Miscellaneous Writings: « La fidélité trouve sa récompense et sa force dans la noblesse de son dessein. » Dans tout ce qu'elle accomplit, La Société d'Édition de la Science Chrétienne, fidèle au dessein de notre Leader, cherche « à propager intégralement la Science qui opère sans s'épuiser » (Miscellany, p. 353).

Les Administrateurs saisissent cette occasion pour exprimer leur reconnaissance au Conseil des Directeurs, dont le soutien les a toujours encouragés; à ceux qui travaillent fidèlement pour la Société d'Édition; au Champ dont les efforts sincères contribuent à répandre dans le monde entier l'évangile de la guérison.

Rapport du Département des Filiales et des Praticiens, lu par Mlle M. Rosamond Wright, Gérante

Vu les conditions mondiales actuelles, ceux qui veulent suivre les enseignements du Christ Jésus, notre Maître et Conducteur, se sentent appelés à prouver davantage encore dans leur travail le caractère pratique des doctrines chrétiennes.

Nos églises et nos praticiens s'acquittent de cette tâche avec consécration; c'est ce que prouvent la croissance manifestée par les églises, ainsi que maintes guérisons incontestables. Nous pouvons fermement nous attendre à voir s'accomplir cette prophétie biblique inspirée (Habacuc 2:14): « La connaissance de la gloire de l'Éternel couvrira un jour la terre, comme le fond de la mer est plein des eaux qui le couvrent. »

Depuis notre dernière Assemblée annuelle, soixante-sept nouvelles églises ou sociétés se sont formées et ont été reconnues pour filiales de L'Église Mère. Parmi ces filiales, quatorze sont en Europe, quatre en Australie et quarante-neuf dans l'Amérique du Nord. Trente-deux sociétés ont pu prendre le titre d'église, que justifiaient leur croissance et ses fruits. Le Canada possède maintenant une première organisation universitaire, à l'Université de Toronto; il existe donc trois organisations de ce genre dans l'Empire britannique. La liste du Journal compte actuellement soixante-deux universités ou hautes écoles ayant une organisation de la Science Chrétienne, comme le prévoit le Manuel de L'Église Mère (Art. XXIII, Sect. 8).

Citons encore une autre preuve de croissance et d'activité: pendant les douze derniers mois, sept cent seize praticiens ou praticiennes ont été autorisés à s'annoncer dans le Journal, et d'excellents témoignages de guérison accompagnaient leur demande. En outre, quatre-vingt-cinq gardes-malades ont put mettre leur nom dans le Journal, et cinquante-sept nouveaux praticiens figurent sur les listes des Hérauts.

Ces chiffres sont intéressants, car ils attestent le développement du christianisme individuel, par quoi les adhérents de la Science Chrétienne sont unis dans l'Église — dans ce qui, selon les paroles de Mrs. Eddy, « repose sur le Principe divin et en procède » (Science et Santé, p. 583); en outre, on peut y voir la confirmation du fait qu'après avoir été guéris en Science Chrétienne, beaucoup viennent glorifier Dieu et rendre témoignage à cette bienfaisante vérité.

L'importance de l'œuvre curative doit toujours être présente à notre pensée; il nous faut la chérir et travailler pour elle, car nous ne saurions présenter au monde une meilleure preuve de l'utilité de notre organisation religieuse; nous prouverons ainsi que la vérité révélée par Mary Baker Eddy dans les enseignements de la Science Chrétienne est une religion pratique, où l'humanité trouve ce dont elle a besoin.

Il est bon de se souvenir que notre Leader a dit (Manuel de V Église, Art. XXX, Sect. 7): « La guérison des malades et des pécheurs par la Vérité démontre la justesse de nos affirmations sur la Science Chrétienne, et rien ne saurait remplacer cette démonstration. »

Rapport des Administrateurs sur les Associations de bienfaisance de la Science Chrétienne et le Home de Pleasant View, lu par William W. Davis, Inspecteur

Les Conseils administratifs de nos institutions charitables apprécient l'intérêt dont le Champ a continué à leur donner des preuves par un concours efficace.

Nous sommes reconnaissants des nombreuses guérisons qui se sont produites à nos Sanatoriums. Pendant l'hiver, les hôtes sont en moins grand nombre; nous croyons toutefois que si les Scientistes Chrétiens connaissaient mieux les bienfaits d'un séjour aux Sanatoriums et les multiples guérisons qui s'y accomplissent, les demandes seraient assez nombreuses pour qu'on puisse les répartir d'une façon plus égale sur l'année entière. Faute d'être bien informées, nombre de personnes qui avaient besoin de guérison ou de repos n'ont pas eu recours à nos Sanatoriums, et nous le regrettons; elles ne se rendaient pas compte qu'un séjour dans un de ces établissements facilite la guérison. Comme le déclare Mrs. Eddy (Science et Santé, p. 369), l'art de prévenir et celui de guérir « appartiennent indubitablement à la Science Chrétienne. » C'est dans l'intérêt du Champ qu'ont été établies nos trois institutions; aussi devraient-elles recevoir, au double point de vue métaphysique et pécuniaire, un généreux appui.

Beaucoup de filiales — églises ou sociétés — ont établi pour soutenir les Sanatoriums un Délégué ou un Comité d'informations, et nous apprécions leur aide. Ces comités répandent des informations authentiques. Ils organisent des assemblées où les membres de l'église peuvent voir des projections lumineuses en couleur et entendre lire une brève causerie intitulée: « Ce qu'offrent nos deux Sanatoriums. » Sur demande, le bureau de l'Inspecteur fournit gratuitement ces vues coloriées à la main, et des publications informatives. En s'adressant aux comités, les futurs hôtes apprendront quelle est la simple marche à suivre pour être admis sans délai.

Dans chacun de nos Sanatoriums, les gardes-malades ont à leur tête un personnel soigneusement formé et riche en expérience. Les gardes-malades qui font leur apprentissage sont dirigés avec bienveillance; on leur enseigne à rendre de précieux services, d'abord au Sanatorium et plus tard dans le Champ. Ils ou elles reçoivent les instructions pratiques nécessaires au soin des malades en Science Chrétienne; par ailleurs leur temps d'apprentissage les rend capables de mieux servir et les fait croître en compréhension spirituelle.

Nous remercions les fonctionnaires, les chefs des départements et le personnel, qui se sont montrés économes et consciencieux dans l'emploi des revenus ou des contributions: ces sommes représentent pour nous un dépôt dont il doit être fait le meilleur usage. Les besoins réels et non les désirs indiquent la norme des dépenses.

Le Home Scientiste Chrétien de Pleasant View est toujours un refuge permanent, un havre d'harmonie que l'Amour offre à ceux ou à celles qui pendant des années ont servi notre Cause. Normalement, les pensionnaires qu'on y reçoit se rendent compte qu'ils ont quelque chose à donner en reflétant l'Amour et la Vérité; ils s'attendent à croître encore sous le double rapport de l'activité et du bonheur. En contraste avec nos autres institutions, le Home de Pleasant View est toujours rempli, et le nombre des demandes dépasse celui des places disponibles.

Nous sommes bien reconnaissants envers les membres du Conseil des Conférences de la Science Chrétienne qui ont généreusement conférencié dans nos Sanatoriums et au Home de Pleasant View; il en est résulté maintes guérisons et d'autres bienfaits.

Les fonctionnaires et le personnel s'efforcent de régir ces institutions de L'Église Mère de telle sorte qu'elles continuent à mériter les nombreux messages de louange et d'appréciation qui nous parviennent; elles illustreront ainsi le pouvoir de la Vérité, du Principe.

Récits de Guérison en Science Chrétienne, tus par te Dr John R. Carr, de Phitadetphie, Pensylvanie

Il fut donné lecture de plusieurs beaux témoignages de guérison, dûment vérifiés. Ils illustraient le pouvoir curatif et régénérateur de la Science Chrétienne et montraient l'expansion mondiale de notre mouvement.

Rapports du Champ

Lus par Mlle Yolande E. Sandilands de Londres, et M. John L. Mothershead de Pasadena (Californie), ces rapports exprimaient invariablement la gratitude des églises filiales: elles apprécient l'œuvre de notre Leader, Mrs. Eddy, ainsi que les guérisons et les progrès qui s'accomplissent dans toute l'étendue du Champ.

Les rapports qu'ont envoyés cette année les filiales — églises, sociétés, organisations universitaires — indiquent une croissance ininterrompue et beaucoup de bien dû à l'obéissance au divin Principe.

Vu la brièveté du temps, on ne lut que quelques extraits des lettres en question; mais ces passages représentaient bien les nombreux témoignages de progrès reçus par L'Église Mère.

Les Églises et Sociétés du Warwickshire, Angleterre, s'unissent pour envoyer d'affectueux messages; elles sont reconnaissantes de ce que notre mouvement croît dans leur comté; en effet, une nouvelle église filiale — Quatrième Église, Birmingham — vient de se former, et à Sutton-Coldfield, Première Église a fini de construire la partie de son édifice destinée à l'école du dimanche et à la Salle de lecture.

Première Église, Dresde, Allemagne, est heureuse des progrès accomplis et de la victoire sur d'apparents obstacles; outre les dépenses courantes, les emprunts ont été complètement remboursés, et les membres prévoient avec joie la dédicace de leur édifice.

Première Église, Dantzig, annonce qu'à l'école du dimanche, la fréquentation a été très active. Grâce à l'institution d'une bibliothèque circulante, les enfants apprennent à mieux connaître les ouvrages de notre Leader.

Société de la Science Chrétienne, Anvers, Belgique, est reconnaissante d'être comprise dans l'organisation Scientiste Chrétienne; elle envoie de bons messages et l'assurance de sa fidélité.

Première Église, Buenos-Aires, République Argentine, annonce une année de croissance et de progrès. Au culte d'Actions de grâces, on entendit des témoignages en allemand, en français, en espagnol et en anglais; ce fut une source d'inspiration, un festin caractérisé par la joie et la vraie reconnaissance. Une nouvelle Salle de lecture située en plein centre, ouverte pendant de longues heures et signalée par des annonces dans deux journaux anglais, supplée à un besoin réel et porte beaucoup de fruits.

Société de la Science Chrétienne, Malmœ, Suède, dit avec gratitude et joie qu'on a posé récemment la pierre angulaire de l'édifice qu'elle construit.

Société de la Science Chrétienne, Bucharest, Roumanie, exprime sa gratitude en ce qui concerne le développement de la Science Chrétienne dans ce pays-là; en effet, la société a été reconnue en tant que filiale de L'Église Mère, et le gouvernement roumain l'a admise pour une société religieuse.

Société de la Science Chrétienne, Bombay, Inde, envoie à L'Église Mère un message d'amour et de fidélité.

Première Église, Parramatta, Australie, appuie sur la bienveillance constante de la presse locale; pour le Monitor, le soutien des annonces s'est amélioré. Autre indice de progrès: pendant les fêtes qui ont marqué le cent cinquantième anniversaire de la colonisation, on arrangea dans le quartier des affaires une petite exposition destinée à faire connaître le Monitor.

Première Église, Saskatoon, Canada, signale avec reconnaissance que malgré les dévastations dont paraît avoir souffert la province, les membres ont pu s'élever plus haut que les brumes de la pénurie et voir l'abondance donnée par Dieu.

Plusieurs lettres dont la lecture fut pour le Conseil un sujet de joie, mentionnaient les guérisons reçues par des chercheurs qui assistaient aux cultes, aux conférences, ou qui fréquentaient les Salles de lecture. En général, les églises ont eu des demandes d'admission plus nombreuses que ce n'avait été le cas depuis nombre d'années. Certaines églises ont eu le bonheur de pouvoir consacrer leur édifice; d'autres sont reconnaissantes parce qu'elles ont remboursé dans une grande mesure les sommes empruntées; plusieurs disent qu'en installant une vitrine au rez-de-chaussée, la Salle de lecture a vu croître le nombre des nouveaux visiteurs, et que la vente est en augmentation. Dans bien des cas, on est heureux de voir que les jeunes de l'école du dimanche s'intéressent plus sérieusement à la Science Chrétienne, qu'ils comptent davantage sur ces enseignements et désirent beaucoup devenir membres de l'église.

Au nom de L'Église Mère, le Conseil des Directeurs exprime son appréciation et sa reconnaissance concernant tous ces rapports riches en inspiration.

L'assemblée s'ajourna après avoir chanté la Doxologie (Hymnaire de la Science Chrétienne, N° 1).

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