Un après-midi pendant que je travaillais au jardin, je dérangeai par mégarde un nid de guêpes, ce qui m'attira quatre ou cinq piqûres au visage et une à la main. Les premiers efforts éperdus que je fis pour me défendre physiquement cessèrent vite lorsque je me ressouvins de ce que j'avais appris en Science Chrétienne: dans n'importe quelle circonstance, la vérité est immédiatement accessible pour affronter et détruire toute erreur. Je reconnus ensuite qu'au lieu d'être aux prises avec un problème physique désagréable, j'avais une magnifique occasion de réfuter par ma propre expérience la croyance au venin matériel, avec la douleur et l'inflammation qu'il est censé produire. Les guêpes cessèrent de m'attaquer, et ne ressentant aucun mauvais effet des piqûres, je voulus me remettre au travail. Mais au moment où j'allais prendre un rateau, cet argument vint à moi comme une insinuation: S'il n'y avait eu qu'une seule piqûre, ce serait autre chose, mais cinq toutes rapprochées! D'ailleurs, tes connaissances de la Science Chrétienne ne suffisent pas pour le travail protecteur qu'il faut dans ce cas. A cet argument vint s'ajouter la pensée que l'enflure de mon visage m'obligerait à renvoyer une entrevue importante qui devait avoir lieu le lendemain. N'étant pas tout à fait prêt à traiter cet argument subtil avec la promptitude et la décision qu'il aurait fallu, je trouvai plus sage de demander de l'aide; je téléphonai donc à une praticienne qui me dit immédiatement de laisser la chose entre les mains de Dieu, car « tout est possible à Dieu. » Ceci écarta la crainte d'un échec,— crainte issue d'un faux sens de responsabilité,— et le travail se trouva fait. L'incident n'eut aucune suite fâcheuse.
J'ai eu le bonheur d'avoir encore en Science Chrétienne d'autres guérisons; ainsi l'habitude de fumer a été détruite, mais l'histoire des guêpes est surtout mémorable pour moi parce qu'il s'agissait d'une démonstration non seulement curative mais préventive: l'inharmonie physique fut empêchée par la guérison ou l'annulation du penser erroné. Cette expérience me fit mieux comprendre la déclaration de Mrs. Eddy à la page 369 de Science et Santé: « La prophylaxie et la thérapeutique (c'est-à-dire, l'art de prévenir et celui de guérir) appartiennent indubitablement à la Science Chrétienne. »
Je voudrais dire également combien j'apprécie la façon merveilleuse dont la Science Chrétienne me fait comprendre la Bible, en remplaçant la vieille langue de l'histoire mortelle et matérielle par la nouvelle langue du progrès grâce aux moyens spirituels. J'ai acquis la certitude que la Science Chrétienne donne l'unique solution complète et finale à tous les maux assaillant le genre humain; et c'est pour moi une vraie joie que de pouvoir reconnaître la valeur suprême de l'œuvre de Mrs. Eddy en tant que Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne.
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