Les jeunes gens et les jeunes filles qui font des études ont parfois de la peine à prendre une décision touchant leurs cours, leurs amis, les sports ou les délassements qui leur sont offerts; et à moins de suivre les directions divines, ils risquent de laisser échapper certaines perspectives désirables. En tant que réflexion de Dieu, l'homme est inévitablement à sa place; la Science Chrétienne nous permet de comprendre ce fait et par suite de fermer l'oreille aux voix de l'ambition personnelle ou de l'égoïsme, pour recevoir les directions que prédisent ces paroles d'Ésaïe: « Quand vous irez à droite, ou quand vous irez à gauche, vos oreilles entendront derrière vous la voix qui dira: C'est ici le chemin, suivez-le! »
Sous ce rapport, une expérience récente fut très utile à l'auteur. Elle avait entrepris toute seule une longue promenade dans la forêt, en suivant une piste indiquée par des marques faites aux arbres. A son retour, elle atteignit un endroit où elle ne put découvrir aucune marque, soit en avant, soit en arrière. Plusieurs sentiers se croisaient, mais ceux qu'elle essaya de suivre devinrent bientôt impraticables parce qu'elle y rencontrait des troncs d'arbres couchés ou d'autres obstacles. Le soleil allait disparaître derrière une montagne, et la voyageuse ressentit une grande frayeur; mais se cramponnant à un arbre pour s'affermir―car ses genoux tremblaient―elle déclara qu'en qualité d'enfant de Dieu, elle était à sa vraie place, à son poste spirituel; puis elle se mit en devoir de bien comprendre cette vérité. Dès que ses pensées furent claires, elle obéit à une impulsion qui l'engageait à prendre une tout autre direction, bien que celle-ci parût fausse pour le sens humains; alors elle retrouva les marques qui la ramenèrent chez elle.
Après cet incident, l'auteur étudia avec diligence le sujet de la vraie place, tel que le traitent les publications Scientiste Chrétiennes. Elle comprit plus clairement ce fait: puisque l'homme est une idée de Dieu, du seul Entendement, et puisque l'Entendement est bon, la place de l'homme est toujours mentale, toujours bonne. Dans la mesure où l'on élève jusqu'au bien infini son propre concept de l'homme et de l'univers, on trouve dans cet univers le véritable sens de la place, qui ne saurait se perdre.
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