Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

« Ramassez les morceaux qui restent »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1935


Jésus-Christ insista sur le soin que méritent ce qu'on appelle les petites choses: nous en avons un exemple bien connu dans la recommandation faite aux disciples après que le Maître eut fourni un repas aux cinq mille personnes venues pour l'écouter. Il comprenait clairement que Dieu est la source infinie de tous les biens; aussi avait-il multiplié les quelques pains et les petits poissons, et la foule qui couvrait les pentes herbeuses dominant la mer de Galilée avait été nourrie alors qu'elle en avait grand besoin. Cependant, « lorsqu'ils furent rassasiés, il dit à ses disciples: Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde. »

Les disciples obéirent promptement à l'ordre du Maître; mais ils en furent peut-être étonnés, car ce surplus de vivres ne semblait pas nécessaire pour le moment. En outre, ils venaient d'avoir la preuve que Jésus pouvait utiliser la puissance spirituelle de Dieu et ne dépendait point des ressources matérielles pour nourrir une grande multitude. Mais celui qui parlait comme « jamais homme n'a parlé » montrait ainsi à ses disciples et au genre humain, par un exemple pratique, qu'il importe de reconnaître d'une manière appropriée tous les bienfaits dus à la compréhension de Dieu. A mesure que les disciples apprécieraient et reconnaîtraient pleinement chaque démonstration de la présence constante de Dieu,— même si le sens mortel trouvait la manifestation visible minime ou négligeable,— ils seraient préparés à recevoir plus de bien et s'avanceraient ainsi vers des œuvres supérieures.

Au cours de son ministère, Jésus fit souvent allusion aux petites choses. Les passereaux, les lis, les cheveux de notre tête, lui servirent à illustrer l'amplitude de la bonté divine, accessible à tous les enfants de Dieu. Les bénédictions n'étaient jamais trop petites ou trop insignifiantes pour être envisagées comme un indice de la sagesse et de la sollicitude infinies du Père. Percevant si bien la totalité de Dieu, le Maître pouvait la démontrer dans tous les domaines.

Notre révérée Leader, Mary Baker Eddy, marcha fidèlement sur les traces du grand Maître; comme lui, elle enseigna que la sollicitude divine manifestée dans les moindres choses prouve d'une manière irréfutable que Dieu prend soin de tout. Elle écrit à la page 62 de Science et Santé avec la Clef des Écritures: « L'Entendement divin qui forme le bouton et la fleur, prendra soin du corps humain, comme il revêt les lis; mais qu'aucun mortel ne se mêle du gouvernement de Dieu en y interposant les lois des faux concepts humains. »

Aujourd'hui, en notre qualité de Scientistes Chrétiens, nous acceptons le fait que Dieu est présent partout, même quand les indications en paraissent minimes; ceci nous permet de laisser le bien entrer à flots dans notre conscience et de le démontrer dans nos occupations quotidiennes. Lorsqu'un robinet partiellement ouvert laisse échapper un peu d'eau, nous savons que la source n'est pas tarie et qu'il suffira d'ouvrir davantage le robinet pour voir se manifester cette abondance.

Quelqu'un qui étudiait la Science Chrétienne s'efforçait de vaincre les pénibles suites d'une longue maladie. Comme l'impression de douleur était constante, il paraissait difficile de réaliser la présence perpétuelle de Dieu, du bien. Un praticien fidèle engageait avec patience celui qui luttait à être plus reconnaissant, à voir jusque dans les moindres bienfaits des indices d'Emmanuel, « Dieu avec nous. » Ainsi encouragé, le disciple fit de nouveaux efforts pour ramasser mentalement jusqu'aux parcelles du bien qu'il avait reçu en si grande abondance par l'étude de la Science Chrétienne. Dès lors sa pensée se tourna vers la lumière du bien, et il en ressentit les effets, car il obtint promptement une guérison complète et permanente.

Il arrive fréquemment qu'après une guérison, ou lorsque nous travaillons encore à détruire une erreur qui paraît tenace, nous sommes tentés d'ignorer ou de ne pas ramasser les fragments — de ne pas apprécier avec reconnaissance les moindres signes d'amélioration. Ces indications nous semblent parfois minimes comparées à notre première grande guérison, ou bien nous les trouvons négligeables étant donné la grandeur apparente de l'obstacle qu'il faut encore surmonter; nous risquons ainsi de ne pas reconnaître leur importance et d'entraver nos progrès.

Dans ces moments-là, souvenons-nous que les fragments prouvent d'une manière concluante l'existence d'une provision illimitée de bien attendant notre acceptation; et si nous voulons progresser, il importe que nous ramassions avec soin les morceaux qui restent. Notre Leader considérait la gratitude comme une chose très importante; c'est ce que prouve une lettre adressée à L'Église Mère et reproduite dans Miscellaneous Writings (p. 149), où l'on trouve ces paroles touchant les réunions de témoignages: « Après avoir présenté les diverses offrandes,— avoir pris la parole l'un après l'autre pour décrire et dispenser l'expérience, l'espoir, la foi, la compréhension donnés par Dieu,— ramassez les morceaux qui restent, comptez les corbeilles pleines de dons s'ajoutant à votre amour, et assurez-vous que rien ne s'est perdu. »

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / avril 1935

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.