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J'appris à connaître la Science Chrétienne par la guérison d'une hanche...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1935


J'appris à connaître la Science Chrétienne par la guérison d'une hanche atteinte de tuberculose. Dans mon enfance, alors que j'étais en pension, je m'étais fait mal à la hanche en tombant dans l'escalier, et par la suite le mal se changea en tuberculose. On dut me renvoyer à la maison. Les docteurs pensèrent qu'un repos prolongé me guérirait; mais huit mois plus tard, la guérison ne s'étant pas produite, on m'envoya dans un sanatorium. Malgré tous les soins des docteurs et des infirmières, je devins toujours plus malade, et au bout de quatorze mois on nous dit qu'il n'y avait plus rien à faire.

Quoique les souffrances physiques fussent grandes, les souffrances mentales étaient pires. Je ne pouvais comprendre qu'un Dieu d'amour pût infliger la maladie à Ses enfants; et j'avais la certitude que la guérison spirituelle devait être possible de nos jours, puisque les guérisons de Jésus étaient vraies il y a vingt siècles.

A cette époque, ma mère entendit parler de la Science Chrétienne; n'hésitant pas à essayer de cette dernière ressource, elle alla trouver une praticienne qui entreprit le travail avec amour. La praticienne dit à ma mère de bannir le doute et la crainte, et déclara qu'un changement se produirait chez moi.

Ne sachant rien de tout cela, je fus fort étonnée quand le docteur me proposa tout à coup de me lever et de marcher. J'étais restée immobile, couchée sur le dos, pendant quatorze mois, et je dus même apprendre comme un bébé à me mettre sur mon séant. A l'aide de deux cannes, je pus marcher, bien qu'en boitant. Un mois plus tard, ma mère vint me chercher, et grâce au travail de la praticienne on me permit de quitter le sanatorium. Dans le train, ma mère me parla de la Science Chrétienne; je sus tout de suite que c'était la vérité après laquelle je soupirais. Ma joie fut si grande que je me sentis mieux. Le lendemain matin nous vîmes la praticienne dont la bonté me donna beaucoup de courage. Elle me traita encore pendant quatre mois. Graduellement mon état s'améliora: je boitais moins et je marchais avec une seule canne. Chaque jour j'étudiais avec zèle le livre de texte de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. Un jour que je m'apprêtais à sortir, canne en main, cette pensée se présenta: Si tu comptes sur une canne, tu ne comptes pas sur Dieu. Je déposai tout de suite ma canne, et au même instant je sentis un flot de joie et un sentiment de liberté que je n'avais jamais connu. Mais je laissai de nouveau le doute et la crainte entrer dans ma conscience et me dire: « Est-ce vrai? Se peut-il que je sois guérie et que je marche normalement? » Immédiatement cette pensée rassurante me vint: Dieu, le bien, est Tout. Comment pourrait-il y avoir plus que Tout? Je fis quelques pas; la guérison était complète et l'est toujours restée.

Quelques semaines plus tard, je retournai à la pension, où je partageai dès le début toutes les activités de mes camarades — leçons, sports et jardinage.

C'est peu de dire que la Science Chrétienne m'inspire de la gratitude. Si je suis reconnaissante au sujet de ma guérison, je le suis plus encore touchant la révélation d'un Dieu d'amour et de l'homme créé à Son image, selon Sa ressemblance. Je suis heureuse d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale.

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