A l'âge de dix ans, notre fils eut des symptômes de maladie. Je le conduisis chez plusieurs médecins, et finalement je le fis examiner à fond par un spécialiste qui diagnostiqua le « petit mal »— une forme atténuée de l'épilepsie. Le spécialiste me dit que même si je suivais ses directions à la lettre, il ne pouvait m'assurer que l'enfant guérirait; au contraire, il me donna à entendre que selon lui le mal empirerait. Il déclara qu'il ne pouvait trouver la cause de cette maladie, et sur sa recommandation, je conduisis l'enfant chez un oculiste qui constata une déformation du globe de l'œil et dit que notre fils devrait probablement toujours porter des lunettes. Je suivis scrupuleusement les instructions que le premier spécialiste m'avait données quant au régime et aux remèdes; de plus, l'enfant recevait constamment les soins d'un docteur de notre ville, auquel le spécialiste avait tout expliqué par écrit. Mais au lieu de céder, le mal empira.
Pensant que j'avais tout essayé pour rendre la santé à notre fils, je ne savais plus que faire et j'étais désolée. Alors je parlai de la chose à une amie que je savais être Scientiste Chrétienne, et qui me dit immédiatement que l'enfant pouvait se guérir. Après avoir consulté mon mari, je me rendis chez une praticienne qui se donna beaucoup de peine pour m'expliquer avec amour la Science de la guérison par l'Entendement. J'allai chez elle à plusieurs reprises; ces entrevues me faisaient toujours du bien, elles apaisaient mes craintes et me rendaient l'espoir. Cependant la maladie de notre fils persistait. Sur ces entrefaites, la praticienne me conseilla d'avoir recours à un autre praticien, ce que je fis. Bientôt le jeune garçon s'aperçut qu'il n'avait plus besoin de ses lunettes et les mit de côté; tôt après tous ses maux disparurent. Il alla ensuite à l'université, et dès la première année il fut placé dans l'équipe des tireurs qui gagna la coupe. L'année suivante il fut le champion de l'université pour le tir, et ceci prouva que sa vue était complètement rétablie. Après avoir passé deux ans à l'université, il subit avec succès son premier examen, bien qu'auparavant il n'eût pas fréquenté l'école pendant quatre années consécutives. Quatre ans se sont écoulés depuis cette guérison, et je sens que je ne pourrai jamais être assez reconnaissante de ce que la Science Chrétienne a fait pour nous.
Wagin, Australie-Occidentale.
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