Un profond sentiment de reconnaissance me pousse à relater quelques-uns des nombreux bienfaits reçus grâce à la Science Chrétienne. Ma gratitude s'adresse à Dieu qui m'a conduite à cette merveilleuse religion. Depuis qu'elle m'a été présentée, j'ai trouvé en elle une source intarissable de bénédictions.
Depuis mon enfance, je souffrais de violentes migraines, d'un fonctionnement défectueux de l'estomac et des intestins. Ces troubles disparurent complètement par l'étude des Leçons-Sermons contenues dans le Livret Trimestriel de Christian Science et par la lecture des périodiques de la Science Chrétienne, alors que durant bien des années, la médecine ne m'avait apporté aucun soulagement. Cette étude éveilla en moi un ardent désir d'être meilleure et d'avoir une vie plus agréable à Dieu. Ce désir fut béni et j'obtins la guérison grâce à une compréhension plus juste de Dieu et de l'homme.
Un mal qui avait été dès mon enfance un sujet d'anxiété continuelle pour ma famille céda plus lentement. Les docteurs avaient essayé beaucoup de systèmes et de remèdes qui n'avaient pas eu d'effet. Cette erreur se manifestait fréquemment par des évanouissements: je tombais inanimée et pendant les deux ou trois jours qui suivaient je restais souffrante et effrayée. En 1926, ce mal m'attaqua plus brusquement que d'habitude. Quand je revins à moi, ces paroles étaient présentes à ma pensée: « Toutes les craintes que j'éprouve se réalisent. » Avec l'aide de la Science Chrétienne, je fus radicalement délivrée de cet esclavage: l'erreur n'a jamais reparu, et je n'ai plus même été tentée de la craindre. Un certain défaut de caractère disparut en même temps. J'ai pu sentir avec l'apôtre Jean qu'il n'y a « point de crainte dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte. »
Grâce au traitement de la Science Chrétienne, beaucoup de problèmes physiques, moraux et financiers ont été résolus. En 1928, une conférence à laquelle j'assistai me libéra totalement d'un faux sens de dépression morale et de la crainte du manque, qui m'accablait souvent et me jetait dans un profond désespoir. Cette conférence sur la Science Chrétienne m'apporta une grande lumière, une conception plus juste du rapport qui nous unit à notre Père-Mère Dieu, et fraya le chemin de la joie, de la gratitude, du courage, et d'une foi plus grande dans les promesses de Jésus-Christ.
Mon petit garçon a aussi souvent reçu les bienfaits de l'Amour divin omniprésent. Traité par une praticienne fidèle et dévouée, un cas de coqueluche fut complètement détruit en quatre jours; la rougeole, la fièvre, la varicelle furent aussi rapidement vaincues par la loi de Dieu. Je suis profondément reconnaissante envers Dieu pour Sa bonté et Sa patience à mon égard, ainsi que pour l'aide qui me fut accordée avec tant d'amour.
Quelle vénération j'éprouve envers notre chère Leader, Mary Baker Eddy, qui fut assez obéissante et attentive à la voix divine pour instituer l'école du dimanche où les enfants peuvent apprendre à aimer, à comprendre, à appliquer les divins enseignements de la Science Chrétienne et à devenir ainsi toujours plus réceptifs au bien! Les paroles ne peuvent exprimer ma gratitude envers notre Père-Mère Dieu pour Sa protection, Son amour, Sa grâce, Son appui; mais mon désir sincère est d'acquérir assez d'obéissance, de sagesse, de consécration, pour être toujours plus consciente de la Vérité omniprésente et toute-puissante,— de devenir une servante utile et fidèle dans la vigne du Seigneur. C'est un grand privilège d'appartenir à L'Église Mère et à l'une de ses filiales. Neuchâtel, Suisse.
