La Science Chrétienne me fut présentée en 1925, et je me procurai Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. Pendant que je lisais ce livre de texte, l'on me traitait à distance pour guérir une faiblesse d'estomac, suite d'une forte dysenterie qui m'avait tourmenté quelques mois auparavant. Le traitement me soulagea beaucoup, mais je ne me sentais pas complètement guéri. A la même époque, je reçus de l'aide en Science au sujet d'un examen final que je devais subir à l'université. L'épreuve fut satisfaisante, et pendant toute la semaine, je dormis fort bien sans avoir recours aux calmants, ce qui n'avait pas été le cas lors des quatre examens que j'avais subis précédemment.
Ayant obtenu mon diplôme, je pris des vacances; malgré les bienfaits certains que j'avais reçus, je n'exprimai pas de reconnaissance et m'éloignai graduellement de la Science Chrétienne. A mon insu, j'avais entretenu la pensée que la médecine pourrait m'aider, et plus tard quand le mal d'estomac reparut, je consultai un docteur qui m'examina avec beaucoup de bonté et me prescrivit un traitement. A cette époque, je dis à mon ami — un Scientiste Chrétien en compagnie duquel j'avais assisté aux cultes — que la Science Chrétienne me semblait être la vérité et une très belle religion, mais que dans mon cas elle restait sans effet. Toutefois, le traitement médical ne me fit aucun bien, et après l'avoir suivi pendant une semaine environ, je souffrais plus que jamais de l'estomac. Ces souffrances aiguës me réveillèrent mentalement et me firent comprendre que la médecine matérielle ne pouvait m'aider.
A part ces maux d'estomac, j'avais une forte grippe et les gencives enflées; je consultai une praticienne de la Science Chrétienne, qui entreprit avec bienveillance de travailler pour moi. C'était un samedi, et le lundi suivant je devais fonctionner comme procureur général au cours de plusieurs procès importants qui se jugeraient dans une ville voisine. J'étais alors au début de ma carrière, et à la maladie se joignait un sens de découragement: je craignais que le manque d'expérience ne m'empêchât d'être à la hauteur de ma tâche. J'en parlai à la praticienne, qui m'expliqua clairement la vérité et calma beaucoup ma pensée.
Le lendemain, il me semblait que j'allais plus mal, et je ne pouvais parler distinctement; mais je partis pour ma destination, fermement convaincu malgré tout que la vérité expliquée par la praticienne me guérirait. Je m'attachai à cette conviction et m'attendis sincèrement à de bons résultats. Je me couchai dans cet état d'esprit, et après un sommeil plus profond et plus reposant que je n'en avais jamais connu, je m'éveillai le lendemain tout à fait guéri. Je pus accomplir mon travail avec succès et sans aucune crainte. Toute la gloire de cette belle guérison revient à Dieu qui m'a été révélé par la Science Chrétienne, et je Lui en suis profondément reconnaissant.
Durant les sept dernières années, Dieu a été mon seul médecin. Nos deux enfants, dont l'aîné a près de quatre ans, n'ont jamais connu que la Science et jouissent d'une excellente santé. J'éprouve une gratitude inexprimable envers Mrs. Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, car je reconnais la pureté de ses désirs, son inébranlable fidélité et son vrai amour du genre humain; j'apprécie The Christian Science Monitor et toutes les autres publications de la Science Chrétienne. Je suis reconnaissant de ce qu'a fait Jésus-Christ, notre Conducteur; je suis heureux d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale, où j'ai pu travailler de diverses manières. La santé, le bonheur et la protection que la Science Chrétienne a donnés aux miens et à moi-même m'inspirent une humble reconnaissance.
Johannesburg, Transvaal, Afrique du Sud.