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« Le temps favorable »

[Écrit spécialement pour la jeunesse]

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1934


Lorsqu'on nous demande de rendre un service, de porter un message ou d'accomplir un petit travail domestique, que de fois nous paraissons n'avoir aucune envie de faire la chose immédiatement! Une voix semble nous dire tout bas qu'on pourrait bien attendre une demi-heure ou une heure, peut-être même jusqu'au lendemain, car la tâche deviendrait beaucoup plus facile si nous pouvions la différer.

Pensons maintenant à la personne qui s'est adressée à nous: quel plaisir lui ferait un consentement rapide et gracieux! Dans ce cas, elle n'aurait pas à réclamer plusieurs fois l'accomplissement d'un même ouvrage; de notre côte, nous aurions la joie de faire avec amour et sans délai ce qu'on est en droit de nous demander. C'est ainsi que nous pouvons accomplir la Règle d'Or, et contribuer à nous rendre mutuellement la vie plus facile, plus agréable et plus heureuse.

Notre étude quotidienne de la Leçon-Sermon est peut-être un des points sur lesquels la suggestion de remettre les choses à plus tard se présente avec le plus d'insistance. Dès le matin, nous avons probablement eu cette pensée: « Ce serait le moment d'étudier la Leçon, ou d'en lire au moins une partie. » Mais aussitôt une suggestion semble se présenter: « Tu es trop pressé maintenant, tu pourras tout aussi bien le faire à midi. » Midi arrive, et nous constatons parfois qu'une foule d'autres choses absorbent les instants dont nous disposons; aussi remettons-nous notre lecture à la soirée. A cette heure-là, nous avons des devoirs d'école, ou bien nous tenons à sortir; et quand enfin nous ouvrons la Bible et Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, nous sentons peut-être le sommeil nous gagner; ainsi dans cette journée, nous avons été privés d'un bonheur et d'une grande bénédiction.

En une certaine occasion, Paul parla devant Félix, gouverneur de Judée; le raisonnement de l'apôtre et sa manière de présenter la vérité avaient une telle puissance que, d'après le vingt-quatrième chapitre des Actes, « Félix, effrayé, lui dit: Pour le moment, retire-toi; quand j'en aurai le loisir, je te rappellerai. » Cependant rien ne nous prouve que ce « loisir » se soit jamais présenté par la suite. Félix laissa échapper une occasion magnifique, car il aurait pu entendre un homme tel que Paul exposer le pouvoir de la Vérité qui sauve et guérit.

Quel contraste entre ceci et l'attitude de Marie, l'une des deux sœurs qui habitaient Béthanie et dans la maison desquelles Jésus-Christ aimait à se rendre! Marthe, l'autre sœur, était absorbée par les soins du ménage; elle pensait peut-être qu'il y aurait encore bien des occasions d'écouter les paroles du Maître, et que certaines choses importaient davantage pour le moment. Marie par contre, savait que la chose la plus importante, c'est d'apprendre la vérité concernant Dieu et notre rapport avec Lui. Elle mit donc de côté toute occupation pour s'asseoir aux pieds du Maître et l'écouter. Sa conduite fut approuvée par Jésus-Christ, qui dit: « Marthe, Marthe, tu te mets en peine et tu t'agites pour beaucoup de choses; mais une seule chose est nécessaire. Et Marie a choisi la bonne part qui ne lui sera point ôtée. »

Mrs. Eddy écrit dans Science et Santé (p. 39): « ‘Voici maintenant,’ s'écria l'apôtre, ‘le temps favorable; voici maintenant le jour du salut,’— voulant dire par là, non que voici maintenant le temps où les hommes doivent se préparer pour le salut, ou la sécurité, dans un monde à venir, mais que voici maintenant le temps d'éprouver ce salut en esprit et en vie.» Si nous désirons être sauvés des fausses pensées, de la maladie ou de n'importe quelle forme d'erreur, il faut nous montrer vigilants et faire le meilleur usage possible de l'heure présente. Cela ne veut pas dire qu'il serait mal de consacrer un certain temps à d'utiles travaux domestiques, aux jeux ou à des sports de bon aloi; que nous ne devrions pas profiter de ces choses, nous y appliquer comme il convient, et en jouir pleinement; mais cela signifie qu'il ne faut pas imiter Félix et dire que nous écouterons la voix de la Vérité plus tard, quand le moment nous paraîtra spécialement propice. Nous prendrons plutôt pour modèle Marie de Béthanie: aimant la seule chose nécessaire,— une meilleure compréhension de l'Esprit,— nous réserverons chaque jour un certain temps pour apprendre à mieux connaître les choses de Dieu.

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