Quand la Science Chrétienne me fut présentée il y a vingt-quatre ans environ, j'étais une épave au point de vue mental et physique, par suite de convulsions épileptiques de la pire espèce qui me prenaient jusqu'à trois fois par jour. Après avoir consulté quelques-uns des meilleurs spécialistes aux États-Unis et avoir essayé bien des traitements à la suite desquels j'allais toujours plus mal, je demandai à l'un de nos docteurs les plus réputés s'il me dirait la vérité au cas où je lui poserais une question sérieuse, et il s'y engagea. Je lui demandai alors si l'épilepsie se guérit. Il répondit: “On peut guérir une personne qui en souffre depuis son enfance, mais lorsqu'un adulte en est attaqué, la guérison est impossible; on peut arrêter les accès pendant une année peut-être, mais ils reparaissent.” Alors il me demanda si je souffrais de ce mal. Je lui parlai de mon état, et il m'avoua que les médecins n'avaient jamais guéri un cas semblable.
Peu après, une amie me parla de la Science Chrétienne, disant que toute maladie peut se guérir, malgré les apparences; puis elle me donna à lire Science and Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. Je demandai à une praticienne de me traiter; elle m'aida fidèlement pendant quelque temps, mais comme je ne semblais pas mieux aller, elle me dit qu'il me faudrait résoudre mon problème moi-même. Dès lors, j'étudiai assidûment; et j'eus une grande joie quand la Bible et Science et Santé me révélérent le vrai rapport entre Dieu et l'homme. Je fus Complètement guéri. Il y a maintenant plus de vingt et un ans que j'ai eu le le dernier accès.
J'avais été esclave du tabac pendant plus de vingt-neuf ans quand, un matin, je me rendis clairement compte que j'étais guéri de cette habitude; et c'était bien vrai, car, depuis lors, je n'ai jamais eu le moindre désir de fumer.
Une autre belle guérison fut celle d'une fracture. Je travaillais dans un atelier de chemin de fer, lorsqu'une grosse pièce de fonte me tomba sur le pied. Pour commencer, l'entendement mortel essaya de me faire reconnaître l'accident, car la douleur semblait aiguë; mais avec la vérité je niai tout ce que disait l'entendement mortel, sachant que “les accidents sont inconnus à Dieu, l'Entendement immortel.. . Sous la Providence divine, il ne peut y avoir d'accident, puisque dans la perfection il n'y a pas de place pour l'imperfection” (Science et Santé, p. 424). Je pus continuer mon travail jusqu'à la fin de la journée. A la maison, j'enlevai mon soulier et vis que le petit orteil était fracturé à trois places. Ce soir-là, j'avais un rendez-vous que je ne pouvais remettre. J'eus quelque peine à enfiler ma chaussette et mon soulier, mais finalement j'y parvins et fis ensuite plus de trois Kilomètres à pied. Le lendemain matin les os de l'orteil étaient parfaitement remis. Je ne manquai pas une minute le travail, bien que je dusse rester debout tout le temps et beaucoup marcher.
J'ai aussi été guéri d'un empoisonnement du sang. Ma main gauche fut prise entre deux grosses poutres qui m'écrasérent le doigt du milieu. Comme il fallait annoncer tout accident, je vis le docteur afin qu'il pût faire son rapport à la Commission des Indemnités nommée par l'État. Il me dit que je devrais tout de suite faire quelque chose, vu qu'un empoisonnement du sang paraissait se manifester et pouvait me faire perdre la main et peut-être le bras. Une légère crainte s'infiltra en moi, et je ne pus la détruire. La main allait plus mal, et en m'éveillant une nuit, je m'aperçus que la circulation était arrêtée non seulement dans la main mais dans tout le bras, et que ce dernier était raide. Craignant la perte de mon bras, je téléphonai à un praticien habitant une autre ville et lui demandai du secours. Il me traita pendant presque une semaine, mais mon bras ne fit pas de progrès. Je lui écrivis de discontinuer le traitement, car je sentais qu'il m'incombait de résoudre ce problème; et grâce à la vérité que nous donnent les écrits de Mrs. Eddy, je fus guéri et pus retourner au travail une semaine après.
J'ai été instantanément guéri de fortes brûlures causées par une barre de fer chauffée au rouge que je pris dans mes mains. La douleur fut vaincue en moins de deux minutes par la connaissance et la déclaration du fait qu'il n'y a pas d'accidents dans l'Entendement divin.
Un soir, en rentrant du travail à bicyclette, je fus renversé par une automobile et pris de telle façon sous la machine qu'il fallut la pousser en arrière pour me dégager. Ma bicyclette fut fracassée au point de ne pouvoir être réparée, et mes vêtements étaient en lambeaux, mais je n'avais pas une égratignure.
Je pourrais continuer longtemps à raconter les merveilleuses guérisons que j'ai eues, et d'autres dont ma famille a été l'objet, grâce à l'application de la Science Chrétienne. Les paroles ne peuvent exprimer ma gratitude au sujet de ce que la Science Chrétienne a fait pour les miens et pour moi. Je suis surtout reconnaissant d'avoir eu le privilège de résoudre ces problèmes moi-même.
La Grande, Orégon, États-Unis.
