Les innombrables bienfaits que m'a valus la Science Chrétienne remplissent mon cœur de reconnaissance et m'engagent à écrire ce témoignage. Je m'acheminais vers un état d'infirmité chronique, étant toujours fatiguée et souffrant constamment d'un mal interne pour lequel j'avais essayé sans succès tous les remèdes matériels à ma portée, les soins médicaux, les régime et l'hygiène. Je ne savais où chercher le secours et l'espoir, car mes prières sincères adressées au seul Dieu que je connusse alors semblaient absolument vaines. A l'heure où j'étais le plus désespérée, je demandai à une nouvelle connaissance, une dame venant d'Angleterre, si elle connaissait un remède contre mon mal. Jamais je n'oublierai sa réponse: “Quel dommage que vous ne connaissiez pas la Science Chrétienne! Vous pourriez vous guérir.” C'étaient là des paroles merveilleuses pour moi: la “Science Chrétienne,” dont je n'avais jamais entendu parler, et “guérir!” Cela ressemblait aux enseignements de Jésus, que je connaissais dès mon enfance. Je m'empressai de questionner ma nouvelle amie; elle venait seulement d'entendre parler de la Science Chrétienne, mais une jeune Américaine qui viendrait prochainement chez elle en savait davantage et pourrait me renseigner. Quelques jours plus tard, on me fit dire que la voyageuse était arrivée, et j'allai chez mes voisins, me sentant bien mal et sans espoir; mais après avoir causé deux heures avec la dame américaine, je pus gravir sans aucune fatigue la côte rapide conduisant à ma maison; je me sentais renouvelée, et pourtant je n'ai jamais pu répéter ou même me rappeler ce qu'on m'avait dit.
Je n'obtins pas immédiatement ma guérison physique; nous n'avions pas de praticien, et les cultes du dimanche dans une maison particulière venaient seulement de commencer. Pendant bien des semaines, j'envoyai chaque jour quelqu'un chez mon amie pour emprunter le livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, et je rapportais ce précieux livre avant la nuit; puis à ma grande joie, la chère dame américaine me fit cadeau d'un exemplaire de Science et Santé. je fus bientôt complètement libérée et pus faire des travaux que j'avais cru ne jamais pouvoir reprendre. J'avais été ressuscitée par la nouvelle compréhension de Dieu, le Père-Mère plein d'amour, de Christ, l'idée spirituelle qui guérit, et de l'homme réel avec son héritage légitime de santé, de force et de domination.
Vingt-huit ans se sont écoulés depuis cette guérison; et même dans les temps les plus sombres, j'ai eu chaque jour quelque occasion d'être joyeuse et reconnaissante. Ma famille et moi-même avons eu bien des guérisons. Je ne puis pas citer des démonstrations merveilleuses comme celles que j'aime tant à lire dans nos périodiques parce qu'elles fortifient la foi; cependant une vie transformée, une conscience purifiée, un sens de mortalité remplacé par la vision de l'immortalité qui donne la santé durable, la paix et l'attente du bien,— tous ces faits constituent pour moi une démonstration attestant un grand progrès mental et moral. Il reste encore beaucoup à vaincre sous le rapport de l'ignorance, de la crainte et de l'égoïsme, mais je poursuis ma marche en avant.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !