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La Domination par l’Amour

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1933


En général, celui qui débute dans l’étude de la Science Chrétienne ne tarde pas à constater que l’Amour divin lui aide dans un certain cas; aussi pense-t-il peut-être d’abord que cette Science est particulièrement utile dans les cas de ce genre. Or en poursuivant sa marche, il ne tarde pas à s’apercevoir que bien d’autres problèmes trouvent leur réponse. Finalement il saisit du moins en partie la justesse et la grandeur de ce qu’affirme Mary Baker Eddy, bien-aimée Leader des Scientistes Chrétiens, à la page 494 de Science et Santé avec la Clef des Écritures: “L’Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain, et y répondra toujours.”

Si notre but est bon, nous y serons conduits de la manière la plus juste et la plus efficace en suivant la voie de l’amour, qui consiste à comprendre et à démontrer l’Amour divin. Est-ce la santé qui fait défaut? La voie de l’amour est le chemin de la santé; c’est également celui de l’abondance, de la vigueur spirituelle, des relations amicales, des services éminemment utiles — de tout ce qui est bon.

Pour le Scientiste Chrétien sincère, le Principe divin est une source constante de gratitude. A mesure que le disciple apprend à mieux connaître l’Amour et met en pratique ce qu’il saisit, il constate qu’en aimant d’une manière véritable il atteint la réalité, c’est-à-dire la beauté, la paix et la puissance, Il voit de plus en plus ce que voyait l’apôtre Jean lorsqu’il écrivait; “L’amour vient de Dieu et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu.”

Dans toutes les circonstances humaines, la question qui prime tout est celle-ci! Comment pourrons-nous aimer davantage? La réponse de la Science Chrétienne est simple! En reconnaissant, par la Science, la totalité de Dieu, de l’Amour divin, et le néant du mal ou de tout ce qui diffère de l’amour.

Quelle est réellement la condition de l’homme dans la Science? En tant que ressemblance de Dieu, du bien infini, il est harmonieux et possède tout ce qui est nécessaire au bonheur. Toutes les qualités de l’Entendement sont à lui, par réflexion. De plus, rien ne peut lui être enlevé. Grâce aux rapports qui l’unissent à Dieu et à Ses idées, il jouit sans interruption d’un entourage harmonieux. Il ne perçoit que le bien. Il exprime l’Entendement divin, et c’est ce qui le distingue à jamais. Il possède sans restriction l’équilibre, la paix, la faculté d’être utile; il est toujours en sûreté dans la Vie infinie.

Tels sont actuellement les faits spirituels concernant l’homme, et certes ils ne laissent aucune place à ce qui diffère de l’amour. Pour qui les connaît, l’envie par exemple devient aussi impossible que ne le serait l’obscurité au sein de la lumière. Si grâce à la providence infinie de Dieu, tous sont parfaitement établis et satisfaits, il n’y a personne qui puisse envier ou exciter l’envie. Ainsi celui qui accueille fût-ce un instant la suggestion d’envie, se tourne simplement vers l’irréel; selon la croyance, il se détourne des choses qui seules pourraient le satisfaire.

Il n’en est pas autrement de la haine. Dans le royaume de l’Esprit, il n’existe rien qui soit haïssable, car la perfection seule est présente. Céder dans une certaine mesure à la croyance qu’il y a quelque chose en dehors de Dieu, c’est chercher le bien là où il ne peut se trouver, alors qu’il serait possible de réaliser le bien infini, toujours proche. Ceci s’applique également à l’impatience, à l’orgueil, au mépris, à l’ambition égoïste, à la pitié de soi-même, à l’amour-propre, à l’ennui, au chagrin, à la crainte —à tout ce qui diffère du bien. Ces choses n’ont aucune place dans l’ordre réel et divin; ce sont des croyances d’irréalité, par conséquent de faiblesse et de détresse. Lorsque le disciple les rejette résolument,— lorsque par l’étude, la connaissance et la mise en pratique fidèle du christianisme, il revendique pour son compte les faits divins,— il voit s’accomplir un miracle: ces faits se montrent toujours davantage dans sa propre existence; l’amour qui reflète l’Amour divin lui devient naturel, et tout ce qui est dissemblable à l’amour disparaît.

Pour le Scientiste Chrétien qui croît dans la compréhension spirituelle et la démonstration, la vigilance est d’un grand secours. Il fera bien de se mettre en garde contre la suggestion qu’il pourrait trouver un avantage même temporaire dans des pensées qui ne reflètent pas le bien infini, et par conséquent sont dépourvues d’amour. S’il veille de la sorte, il n’admettra pas qu’on doive s’abstenir d’aimer en face de certaines tendances agressives du prétendu entendement humain, et que ces tendances éveillent le ressentiment, la haine ou l’esprit de parti; il verra plutôt qu’on doit y répondre en discernant avec clarté l’impuissance du mal et l’omnipotence du bien, utilisant ensuite la sagesse dont s’accompagne ce discernement.

En toute circonstance, le disciple devrait reconnaître que ce qui vaut la peine d’être possédé— force, liberté, santé, paix et bonheur — ne lui devient tangible que s’il se tourne vers la Vérité et rejette l’erreur, en s’identifiant avec le concept spirituel et véritable de l’homme; or ceci n’est possible que par la réflexion de l’Amour.

Quel est donc en résumé la vraie marche à suivre pour le Scientiste qui se trouve en face de choses dissemblables au bien? Il ne doit évidemment pas ignorer les fausses prétentions, les approuver, les excuser ou les encourager d’une manière quelconque. Il doit vaincre sa croyance à ces choses. A cette fin, il reconnaît que ce sont de faux concepts, sans substance ni réalité. Il reconnaît que les seules réalités sont Dieu, le bien, et Sa réflexion. S’il persiste dans cette conscience et manifeste la sagesse et l’amour dont elle s’accompagne inévitablement, il obtient la preuve des faits spirituels; et lorsqu’une démonstration exige certaines démarches humaines, il sait mieux voir ce qu’il faut faire et peut obéir avec humilité.

L’existence humaine a ses déserts, ses régions arides. Tant qu’elle n’est pas transformée par la Science divine, elle exprime la croyance à ces imperfections. Dans les moments d’ennui, d’affliction, d’incertitude, il nous faut chercher avec prière à mieux comprendre l’Amour — et aimer davantage. Sachons que l’être réel est toujours parfait, ce qui rend l’amour inévitable. Ainsi, dans tous les cas, le désert ne manquera point de fleurir “comme le lis.”

Paul écrit: “L’amour ne faillit jamais” (Version Revisée américaine). C’est comme s’il avait dit: L’amour réussit toujours. La Science Chrétienne définit clairement Dieu en tant qu’Amour, et ceci est conforme aux enseignements de la Bible. Pour montrer que “les affaires humaines devraient être gouvernées par l’Esprit,” Mrs. Eddy écrit (Miscellaneous Writings, pp. 267, 268): “La cause qui prépare et détermine toutes les défaites et toutes les victoires sous le soleil, repose sur cette base scientifique: l’action qui obéit à Dieu spiritualise nos motifs et nos méthodes, qu’elle couronne de succès; tandis que la désobéissance à ce divin Principe matérialise les modes et la conscience de l’homme, et les fait échouer.” Elle déclare en outre dans Science et Santé (p. 266): “L’Amour universel est la voie divine dans la Science Chrétienne.”

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