Environ trois mois avant notre mariage, ma femme fut guérie pour la première fois par la Science Chrétienne. Elle m’en parla, mais cela ne me fit aucune impression. Je croyais que toutes les religions chrétiennes étaient absurdes, car ayant fait des études pour devenir rabbin, je pensais n’avoir plus rien à apprendre dans le domaine religieux.
Six mois environ après notre mariage, ma femme fut atteinte d’albuminurie, et les médecins lui donnèrent deux mois à vivre. Elle eut recours à la Science Chrétienne. La praticienne lui dit d’étudier, et ma femme me demanda de lire avec elle la Leçon-Sermon du Livret Trimestriel de Christian Science. Je lisais dans le livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, car je pensais y trouver moins fréquemment que dans la Bible le nom de Jésus, et ma femme lisait les textes bibliques. Je ne faisais cela que pour l’aider, car je sentais que je la perdrais si cette Science ne la guérissait pas. Je lui assurai, en toute franchise, que je ne me laisserais pas toucher par cette lecture, car j’étais juif orthodoxe et voulais le rester. Elle ne chercha pas à m’influencer, parce qu’elle désirait que je fisse ce qui me semblait bon. Ma femme n’étant pas juive, nous n’avions jamais eu la même religion. Nous lûmes chaque soir, et en très peu de temps ma femme fut complètement guérie.
A cette époque, mon travail était très inharmonieux, et l’anxiété m’accablait. Après avoir étudié avec ma femme, je remarquai qu’au cours de la journée je pensais à ce que la lecture de la Leçon m’avait enseigné, et que la crainte et le doute disparaissaient. Je commençai à voir que la Science Chrétienne est vraie et démontrable. Je vis qu’elle n’enlevait de ma pensée rien de ce qui est utile ou bon concernant Dieu, mais me donnait de Lui une vraie compréhension; que je devais seulement renoncer au bagage superflu du ritualisme, des préjugés et de la fausse théologie. Alors je me mis sincèrement à l’étude, et dès lors, n’ai jamais eu lieu de regarder en arrière. Bientôt après, je pus quitter ma place et en obtenir une autre où le travail très harmonieux me permettait d’exprimer dans une certaine mesure le bien que j’apprenais. En même temps, mes ressources s’accrurent.
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