Selon les théories matérielles, les maladies et les idiosyncrasies mentales d'une génération tendraient à se répéter au cours des générations suivantes. Pour juger d'un cas, certains docteurs ont coutume de scruter l'histoire des ancêtres de leur patient plus attentivement encore que celle du patient lui-même; et leurs conclusions semblent se fonder sur les antécédents, le caractère et la constitution, non de la personne dont ils s'occupent, mais de ses aïeux. Ainsi, sans être plus coupables que d'autres, certains individus paraissent être chargés dès leur naissance d'un fardeau pesant comme une meule de moulin. Mais cette opinion décourageante concernant l'hérédité devient nulle en face de l'énoncé qu'on lit à la page 336 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy: “Dieu est l'Entendement-Père, et l'homme est le rejeton spirituel de Dieu.” La matérialité n'a donc à vrai dire aucun pouvoir pour produire ou ruiner la vie, la santé, l'intelligence, qui sont les dons indestructibles et spirituels que “l'Entendement-Père” accorde à ses enfants. Sur cette base, la Science Chrétienne nous enseigne à prouver notre filialité spirituelle, sans tenir compte d'un prétendu désavantage antérieur.
Dans les raisonnements de Jésus, la matière n'entrait ni comme parent ni comme enfant. Sachant que l'image de Dieu n'est pas créée ou gâtée par la matière, il dit: “De même que le Père, qui m'a envoyé, est vivant, et que moi, je vis par le Père, de même aussi, celui qui me mange vivra par moi.” La Science Chrétienne offre au genre humain le même aliment du penser juste, qui chasse le mal de la pensée mortelle. Dieu, l'Esprit, est l'Alpha et l'Oméga, le premier et le dernier, le seul et unique créateur de l'homme.
Nous sommes appelés à la possession d'un “héritage qui ne peut être ni corrompu, ni souillé, ni flétri.” L'homme hérite de l'immortalité et d'une inaltérable harmonie. Il n'y a pour lui ni naissance, ni croissance, ni croissance, ni mort matérielles, par conséquent aucune prétendue tare héréditaire et charnelle. En s'attachant à cet homme réel créé par Dieu, en rejetant les théories matérielles incertaines et faillibles, le disciple de la Science Chrétienne s'unit à Dieu, au bien; il réfute ainsi la crainte, les tentations coupables et toutes les suggestions d'inharmonie ou de capacité bornée. Il sait que s'il pense et vit selon la justice, cette justice individuelle dérivée de “l'Entendement-Père” l'absoudra de tout verdict matériel injuste et de ses conséquences. Il ne pourra être victime de ces faux jugements s'il sait que Dieu, l'Esprit, est l'unique législateur.
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