Les membres étaient venus en grand nombre, et parfois de loin, pour assister le 5 juin à l'Assemblée Annuelle de L'Église Mère. Les discours et les rapports, indiquant les progrès du mouvement au cours de l'année et soulignant la nécessité d'un effort sincère et continu, furent accueillis avec une appréciation marquée. Ce qui frappait dans cette séance, c'était la profonde gratitude suscitée par la nouvelle Maison de Publications, par la prévoyance et le courage du Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne qui prirent l'initiative de cette construction, et par les fidèles labeurs de tous ceux qui ont part à cette entreprise.
La séance s'ouvrit par le chant de l'hymne 207, “Douce présence,” de Mary Baker Eddy. Le Président sortant de charge, l'Honorable Ralph O. Brewster, ancien Gouverneur du Maine, lut ensuite dans la Bible et Science et Santé avec la Clef des Écritures les passages suivants:
La Bible
Galates 5:1, 13, 14, 16, 17, 22, 23, 25
Jean 12:32
Science et Santé
Page 255:1 (seulement)
Préf. vii:15–22
254:26–34
106:7
225:22
227:14–19
Après quelques instants de prière silencieuse suivis de l'Oraison Dominicale dite à haute voix, l'assemblée chanta le cantique 414: “I love to tell the story.” Les fonctionnaires de L'Église Mère pour l'année nouvelle furent ensuite indiqués comme suit: Présidente: Miss Mary G. Ewing, de Brookline, Massachusetts; Trésorier: Edward L. Ripley, de Brookline, Massachusetts; Secrétaire: Ezra W. Palmer, de Brookline, Massachusetts.
Puis on écouta l'allocution suivante, prononcée par le Président sortant de charge, l'Honorable Ralph O. Brewster:
Les occasions de servir l'humanité par la Science Chrétienne se sont considérablement accrues, car “la détresse de l'homme appelle l'intervention de Dieu.” Le monde n'a peut-être jamais senti avec autant de force la nécessité d'un remède plus universel et capable de guérir ses maux. Les conférences mondiales se succèdent pour ainsi dire sans interruption. Les funestes conséquences et les ravages de l'égoïsme, de l 'improbité, de la cupidité, n'ont jamais été plus évidents, et la nécessité de mettre en œuvre le christianisme pratique n'a jamais été plus manifeste.
Les Directeurs de la puissante armée que représente la foule réunie en ce lieu, ne se sont jamais trouvés en face d'un appel qui les convie plus éloquemment à servir le monde entier. La désagrégation des croyances matérielles paraît temporairement se manifester en tant que misère, malheur et famine, jusqu'à ce que le travail de ceux qui se sont enrôlés pour vaincre l'erreur sous toutes ses formes fasse ressortir le néant de l'erreur.
Il est juste que nous payions ici notre tribut de gratitude aux Directeurs de L'Église Mère: montant la garde sur les remparts, ils servent avec dévouement et consécration une Cause qui remédie toujours davantage aux maux de l'humanité. La direction inspirée qu'ils reconnaissent et suivent a rendu possibles la prospérité et les progrès de ce mouvement, qui doivent finalement se refléter dans les progrès et la prospérité du monde.
Ces jalons annuels montrent comment se développe la charte de notre révérée Leader, charte qui doit embrasser les siècles. Chaque année prouve à nouveau la vision prophétique de celle qui a été spécialement reconnue au cours de l'année dernière comme méritant la première place parmi les femmes américaines. Ceci implique que notre qualité de Scientistes Chrétiens nous donne le privilège de partager toujours davantage avec l'humanité entière l'œuvre et l'inspiration de notre Leader.
Cette réunion et les rapports que nous allons entendre et qui résument, chacun dans son domaine, la moisson de l'année dernière, justifient suffisamment notre optimisme à l'égard du monde. Les événements tumultueux qui semblent à première vue indiquer le chaos, le désordre et la confusion la plus complète pour des milliers de nos frères, laissent pourtant percer la calme certitude que l'honnêteté, la charité, la perception spirituelle trouvent des champs d'expression toujours plus vastes; que ces qualités feront graduellement cesser les peines et amèneront le règne de “paix sur la terre, bienveillance envers les hommes!” “La loi n'est pas contre de telles choses!”
A l'heure actuelle, des mouvements opérant sur une grande échelle cherchent à embrigader le genre humain. Ils suggèrent le salut par substitution et la stabilité sociale fondée sur ce qui n'est évidemment pas l'amour. En attendant, les disciples de la Science Chrétienne doivent poursuivre avec persévérance la tâche qui consiste à ennoblir l'humanité en indiquant par leur exemple quel est le meilleur chemin. Le seul argument digne des vérités de la Science Chrétienne, c'est l homme spiritualisé. “Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi.”
Appréciant dans un esprit d'humilité tout ce qu'implique le service au sein de ce grand mouvement, je suis heureux de pouvoir vous présenter comme Présidente pour l'année qui commence, Miss Mary G. Ewing, de Brookline, Massachusetts.
On entendit ensuite l'allocution suivante, prononcée par la Présidente entrant en charge, Miss Ewing:
C'est un privilège de pouvoir vous adresser quelques paroles, à vous qui êtes mes amis et mes collègues; ces paroles me sont dictées par l'amour de la Science Chrétienne et l'expérience acquise à son service.
Venus de bien des pays divers, c'est un même amour et un but commun qui nous ont rassemblés sous les ailes protectrices de L'Église Mère que nous chérissons. Nous nous sommes réunis pour entendre parler du mouvement de la Science Chrétienne, de ses progrès ici même et dans d'autres pays; pour écouter les rapports montrant que les affaires de notre Église ont été administrées avec soin et avec succès par ses intendants courageux et fidèles; pour nous réjouir de la moisson qui récompense les labeurs et l'effort de l'année qui vient de finir. Tel est le but manifeste de cette grande réunion; mais pour qui regarde plus loin et plus haut, notre présence atteste que nous avons accepté le christianisme comme étant une Science démontrable; elle rend hommage au caractère et à l'œuvre de notre révérée Leader, Mary Baker Eddy, qui a révélé cette vérité à notre époque et au milieu de notre génération.
Si nous sommes venus ici dans un esprit d'amour et d'humilité; si nous déposons les fardeaux trompeurs des sens et du moi matériels, et désirons sincèrement voir et comprendre la présence et la puissance de la Vérité,— alors nous pouvons être sûrs que nous apportons nos dîmes au trésor du temple, et que selon la promesse biblique, il y aura des vivres dans la maison de l'Éternel; car les écluses des cieux s'ouvriront pour laisser passer des bienfaits si grands que le sens humain ne peut les mesurer.
Dans toute l'histoire de notre mouvement, nous n'avons pas connu d'époque où le réconfort et l'encouragement qu'apporte notre Assemblée Annuelle aient pu être un baume aussi précieux pour notre cœur,— où l'inspiration et les bénédictions qui passent au-delà de ces murs aient pu avoir une aussi grande valeur pour la pensée et les efforts de l'humanité. Car aujourd'hui, le monde entend dire que la crise actuelle dépasse en influence et en étendue tout ce qu'on a pu voir précédemment; or ces conditions, qui ne se laissent arrêter par aucune barrière de race, de nation ou de langue, furent prévues et prédites par Mrs. Eddy, laquelle écrivait dans Science et Santé (p. 96): “Ce monde matériel devient dès à présent l'arène ou luttent des forces en conflit. D'un côté il y aura la discorde et l'effroi; de l'autre il y aura la Science et la paix. La désagrégation des croyances matérielles peut sembler être la famine et la peste, la misère et le malheur, le péché, la maladie et la mort, qui passent par de nouvelles phases jusqu'à ce que leur néant se révèle... L'erreur mortelle s'évanouira dans une chimicalisation morale. Cette fermentation mentale a déjà commencé, et elle continuera jusqu'à ce que toute erreur de croyance cède à la compréhension.”
Le sens matériel, qui croit au mélange du bien et du mal; qui met sa confiance dans l'intellect humain, dans le pouvoir et le prestige apparent des richesses matérielles, du savoir, et de l'influence personnelle; le sens matériel avec son avidité, son envie, son improbité inhérentes, avec toutes ses fausses croyances,— semble avoir conduit les enfants de la terre jusque dans le “bourbier du désespoir.” Aujourd'hui, dans toutes les parties du monde, les hommes demandent la raison de cet état de choses et cherchent désespérement un remède dans l'esprit humain, où ils ne trouvent que des palliatifs et un soulagement temporaire. Pourquoi? Parce que la pensée matérielle ne peut concevoir l'irréalité fondamentale du mal; parce qu'elle ignore l'inimitié de l'entendement charnel à l'égard du bien, et ne prend pas garde à cette parole de l'Écriture: “Tes sources de salut seront la sagesse et la connaissance.”
Jésus comprenait ces choses: il enseignait la bonté infinie de l'Entendement divin, la toute-puissance et la présence de Dieu, Son amour et Sa sollicitude immuables à l'égard de l'homme. Ces enseignements ont été expliqués et corroborés par Mrs. Eddy dans son live de texte de la Science Chrétienne: elle-même et ses fidèles disciples en ont démontré à nouveau les effets curatifs et régénérateurs: c'est la seule, l'unique panacée contre les maux humains, et tous y ont accès. Bien qu'il s'agisse d'un don sans prix, librement offert par l'Amour divin, la Science Chrétienne exige que chacun de nous fasse un usage pratique de cette connaissance de Dieu; elle veut que nous prouvions notre filialité spirituelle à l'égard du divin Principe créatif en exprimant les qualités de l'Entendement, qui sont inhérentes à la Divinité et nous appartiennent par réflexion.
Considérons un instant quelques-unes des qualités qui établissent l'identité de l'homme en tant que fils du Père céleste. Posons-nous cette question: “En quoi consiste la ressemblance de l'homme avec son créateur?” Cette ressemblance doit assurément se trouver dans la droiture, l'intégrité, la capacité; dans l'honnêteté, la justice et la miséricorde; dans la santé et le bonheur; dans la force et la beauté; dans la faculté de faire le bien; dans la compassion et la miséricorde; dans le courage et l'honneur; dans l'humilité et la sainteté. N'est-ce pas précisément de ces qualités que le monde actuel a le plus urgent besoin? Là où ces caractéristiques sont présentes en abondance, leurs contraires peuvent-ils trouver une place ou prétendre exister? Certainement non!
En pensant de la sorte, nous en arrivons à apprécier d'une manière nouvelle et plus profonde le conseil de Paul aux Philippiens, recommandant ce qui est vrai, honorable, juste, pur, aimable, de bonne réputation, et finissant par ces mots: “Ce qui est vertueux et digne de louange, que toutes ces choses occupent vos pensées.” Grâce à ce processus mental, nous dépouillons le faux sens matériel et voyons que l'homme spirituel est le seul homme qui soit.
Pour l'humanité, l'influence régénératrice de la Vérité commence par l'individu, s'étend à d'autres, passe de groupe en groupe, jusqu'à ce qu'elle arrive finalement à transformer toute la pensée humaine. Alors cesseront les guerres; alors paraîtra la véritable fraternité des hommes, visiblement établie et maintenue par la loi divine; alors l'abondance de la maison de Dieu sera comprise, et les hommes demeureront ensemble dans la sécurité et la paix; car selon les termes de Mrs. Eddy: “L'Amour n'a qu'une race, un empire, un pouvoir” (Poems, p. 22).
Un Mot de la Part des Directeurs,
On a peine à concevoir pour les Scientistes Chrétiens une plus belle occasion de joie que l'Assemblée Annuelle de L'Église Mère et tout ce qu'elle comporte. D'une part, ces réunions offrent aux membres venus de toutes les parties du monde l'occasion de se rencontrer dans un esprit d'amour et d'unité pour rendre compte du travail accompli dans leurs champs respectifs; d'autre part, elles permettent d'obtenir une inspiration nouvelle en apprenant à mieux connaître le travail du mouvement dans son ensemble, y compris les œuvres de grande envergure qui relèvent directement de L'Église Mère.
Comme les rapports que nous allons entendre donnent des détails sur l'activité des divers départements, nous nous bornerons à dire que jamais les progrès de notre église n'ont été plus encourageants: l'intérêt qu'éveille son ministère de guérison s'est accentué, et l'empressement avec lequel ses membres ont fait face aux nécessités actuelles s'est visiblement accru. S'il fallait prouver cette dernière assertion, il suffirait de citer la promptitude et la générosité avec laquelle les filiales,—églises ou sociétés,— les associations et les individus ont répondu à l'appel de fonds nécessité par la construction du nouveau bâtiment destiné à notre Société de Publications de la Science Chrétienne.
Il est clair que le nouvel édifice doit avant tout faciliter la publication de nos périodiques religieux, de notre journal quotidien et des ouvrages de notre révérée Leader, Mary Baker Eddy. Mais il fait plus encore, et même beaucoup plus, que de résoudre une question physique, si pressante soit-elle. Il symbolise et continuera de symboliser au cours des années, silencieusement mais éloquemment, l'unité, la stabilité et l'esprit de ressource qui devraient en tout temps caractériser les efforts organisés des Scientistes Chrétiens, et qui dans le cas particulier, ont rendu possible l'achèvement de la nouvelle Maison de Publications, sans délai et sans dettes. A partir du premier juillet, ce fonds n'aura plus besoin d'être alimenté.
Si les Scientistes Chrétiens ont lieu de se réjouir de cette preuve de progrès, ils n'oublient point que ces manifestations sont seulement les “signes qui suivent” (Marc 16:17, version anglaise)— autrement dit, la preuve extérieure d'une vision mentale grâce à laquelle nous pouvons percevoir et démontrer dans une certaine mesure que, selon les termes de Mrs. Eddy, “le progrès est la loi de Dieu, laquelle loi n'exige de nous que ce que nous pouvons certainement accomplir” (Science et Santé, p. 233).
La construction de l'édifice matériel et les demandes qu'elle implique tirent à leur fin, et l'on ne saurait trop louer les sacrifices et les efforts désintéressés de ceux qui ont rendu possible ce résultat. Mais nous nous trouvons en face d'une responsabilité plus grande encore, puisqu'il s'agit d'accomplir ce qu'annonce le nouvel édifice, dont le but est “de proclamer l'activité et l'accessibilité universelle de la V'érité” (The First Church of Chrst, Scientist, and Miscellany, p. 353). Les Scientistes Chrétiens ont spontanément et courageusement accepté cette responsabilité, et ils s'en acquitteront avec succès dans la mesure même où ils verront en elle un devoir sacré envers leur prochain,— devoir qui leur incombe non seulement parce qu'ils sont membres d'une église, mais parce qu'ils bénéficient des enseignements pleins d'inspiration d'un Leader inspiré.
Par la consécration et la constance dans l'effort, nous pouvons espérer répandre la Science du christianisme et établir le concept de fraternité simple mais élevé qu'illustra si parfaitement la vie terrestre de Jésus. Cette fraternité repose sur le sens spirituel d'amour, d'humilité et d'obéissance; elle est gouvernée par ce que définissent si bien les commandements dont le Maître a dit: “De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.” L'église qui accomplit le mieux sa mission en tant qu'expression organisée du christianisme, est sans contredit celle qui fait le plus pour encourager ce haut idéalisme de fraternité. C'est seulement ainsi que l'église pourra vraiment aider à établir des réformes légitimes dans les méthodes matérielles d'existence et de gouvernement, qui ne se sont basées en général que sur les fondements peu stables et peu sûrs de la volonté humaine et de la force physique. En vérité, c'est le seul moyen par lequel l'église puisse éliminer l'égoïsme, diminuer les conflits personnels, désarmer les préjugés nationaux, et faire entrer dans nos amitiés internationales l'amour, la justice et la confiance qui servent de lien entre les hommes et peuvent seuls procurer une paix durable.
Comme Scientistes Chrétiens, nous devons contribuer à ce mouvement progressif; et comme citoyens de divers pays, nous devons agir de manière à ce que le monde comprenne que si l'idéal de “paix sur la terre, bienveillance envers les hommes” n'est pas encore réalisé, la faute en est, non pas à la religion chrétienne, comme beaucoup semblent le croire, mais à une fausse conception de son application pratique aux problèmes humains.
Il est évident que la Parole de Dieu doit être faite chair parmi nous — la compréhension de l'Entendement infini et de son idée doit être mise en pratique parmi les hommes — pour que le divin Principe de la vraie démocratie agisse dans la conscience humaine et que le gouvernement de Dieu soit établi sur la terre comme au ciel Au cours de cette progression, que chacun de nous soit “un ouvrier sans reproche,” comme le dit Paul. Encourageons et confirmons les espérances en accomplissant des guérisons spirituelles meilleures et plus nombreuses. Continuons à collaborer d'une manière active et pleine d'amour, sauvegardant les intérêts de notre mouvement et travaillant à son importante mission. Finalement, prouvons que lorsqu'elle est gouvernée par une compréhension même incomplète du Christ, l'expression visible de l'Église peut servir à purifier la conscience et à unir la société humaine d'après un plan qui soit plus conforme aux idéals de Jésus et se modèle davantage sur la norme divine.
Rapport du Trésorier pour l'Année se terminant le 30 avril 1933,
L'ÉGLISE MÈRE
Fonds Général. Solde en caisse au 30 avril 1932: $627,186.27; recettes: $1,730,008.77; dépenses: $1,558.639.96; solde en caisse au 30 avril 1933: $798,555.08.*
Fonds Fiduciaires. Solde en caisse au 30 avril 1932: $1,529,570.51; recettes: $2,197,261.73; dépenses: $2,660,688.20; solde en caisse au 30 avril 1933: $1,066,144.04.*
L'ASSOCIATION DE BIENFAISANCE DE LA SCIENCE CHRÉTIENNE À BOSTON, LE HOME POUR SCIENTISTES CHRÉTIENS À PLEASANT VIEW, CONCORD, NEW-HAMPSHIRE, L'ASSOCIATION DE BIENFAISANCE DE LA SCIENCE CHRÉTIENNE SUR LA CÔTE DU PACIFIQUE (RAPPORTS COMBINÉS)
Fonds Courant. Solde en caisse au 30 avril 1932: $49,078.86; recettes $715,418.77; dépenses: $716,220.47; solde en caisse au 30 avril 1933: $48,277.16.*
Fonds Fiduciaires. Solde en caisse au 30 avril 1932: $410,404.65; recettes: $81,507.47; dépenses: $51,709.10; solde en caisse au 30 avril 1933: $440,203.02.*
* Comprend des titres qui figurent pour la valeur inscrite lors de leur réception.
Le passif de L'Église Mère au 30 avril 1933 se montait à $360,601.13 et se décomposait comme suit: Factures courantes: $18,625.57; Nouvelle Maison d'Édition, y compris les sommes retenues en vue des contrats non terminés: $230,948.18; Shawmut Realty Trust, déposé chez le Trésorier en vue du paiement des impôts: $102,043.01; divers: $8,984.37.
RAPPORT DU VÉRIFICATEUR
J'ai vérifié les livres du Conseil des Directeurs de L'Église de la Science Chrétienne, ceux du Trésorier de L'Église Mère et ceux des trois institutions charitables au 1 mai 1933, et je certifie que le rapport du Trésorier est correct.
Comptable Public Assermenté
“Le montant des fonds que l'Église a en main, le montant de son passif et de ses dépenses durant l'année écoulée” (Manuel, Art. XXIV, Sect. 3) ont également été vérifiés par Lybrand, Ross Bros. & Montgomery.
Les dépenses de l'Église au cours de l'année comprenaient $2,567,000 pour la nouvelle Maison d'Édition: $366,400 pour le maintien des trois institutions charitables — y compris une somme de $41,000 reçue du Champ; $11,000 en faveur de ceux qui ont séjourné dans les Maisons pour Scientistes Chrétiens en Angleterre et au Pays de Galles, montant reçu à ce dessein; $13,000 pour remédier aux suites d'un tremblement de terre dans la Californie méridionale; $20,000, versés au fonds spécial de chômage à Boston, et $27,000 à diverses œuvres de secours en Amérique et outre-mer.
Ce qui a pu s'accomplir l'année dernière grâce à la loyauté et à la coopération du Champ, malgré les conditions financières du monde, est vraiment un sujet de reconnaissance profonde et permanente.
Rapport des Administrateurs des Dons et Dotations dont Bénéficie l'Église de la Science Chrétienne, lu par Edward L. Ripley
Les Administrateurs des Dons et Dotations sont heureux de signaler des progrès au cours de l'année dernière, dans les services rendus à L'Église Mère ainsi qu'aux Scientistes Chrétiens qui ont doté notre Cause par ce canal.
Il ne sera peut-être pas inutile d'expliquer que cette Administration reçoit des sommes en dépôt seulement lorsque le donateur désire qu'elles reviennent tôt ou tard à l'Église ou à telle de ses institutions,— lorsqu'il ne cherche pas à se servir de ce moyen uniquement pour n'avoir pas à s'occuper de sa fortune et dans le dessein par la suite de retirer son capital en tout ou en partie. Il est vrai que les retraits ne sont pas exclus et que le dépôt peut être entièrement révoqué en tout temps pour faire face à des nécessités imprévues; mais on ne devrait pas délibérément remettre aux Administrateurs des sommes dont on pense avoir besoin à l'occasion; autrement, cette Administration ressemblerait à toute autre organisation gérant des dépôts.
Notre bien-aimée Cause a déjà beaucoup bénéficié de cet arrangement dicté par l'amour et permettant aux membres de soutenir financièrement leur Église; les Administrateurs désirent servir d'une manière efficace et L'Église Mère et ceux qui font des dons en faveur de ses œuvres.
Les dépôts reçus jusqu'à présent viennent de dix-huit États différents aux États-Unis et de deux pays étrangers.
Pour tous ceux qui donnent à notre Cause, la bénédiction la plus grande se trouve dans l'amour de la Science Chrétienne qui est le mobile du don; ils prouvent ainsi d'une manière pratique qu'ils veulent prendre part au ministère d'évangélisation de la Science Chrétienne, qui guérit et sauve selon des voies entièrement spirituelles.
C'est un saint privilège que de contribuer aux progrès de la Cause établie par notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy.
Rapport des Administrateurs Testamentaires de Mary Baker Eddy,
Les Administrateurs Testamentaires de Mary Baker Eddy sont chargés de deux grandes tâches: premièrement, ils veillent à l'exécution du testament de Mrs. Eddy: deuxièmement, ils éditent et vendent ses ouvrages. Pour remplir le premier de ces devoirs, les Administrateurs ont déboursé au cours de l'année se terminant le 30 avril 1933, une somme de $224,000, se répartissant comme suit:
Pour aider cinquante-huit églises et sociétés à construire, à acheter ou à transformer des édifices destinés aux cultes de la Science Chrétienne, plus de $151,000.
Pour égaliser le coût des conférences données dans tous les pays, en payant les frais de voyage supplémentaires des conférenciers appelés dans des champs éloignés, près de $20,000.
Pour aider les églises et les sociétés à donner leur première conférence, et pour permettre aux organisations de la Science Chrétienne dans les universités et les hautes écoles de donner leur conférence annuelle, plus de $10,000.
Pour encourager la distribution gratuite des publications de la Science Chrétienne, environ $34,000.
Pour placer Science et Santé et d'autres ouvrages de Mrs. Eddy, ainsi que les écrits publiés par La Société de Publications de la Science Chrétienne, dans les bibliothèques publiques, là où L'Église Mère n'a pas de filiale; pour envoyer The Christian Science Monitor aux Consulats des États-Unis; pour fournir aux aveugles des publications en braille, et pour aider à placer des écrits dans les bibliothèques circulantes de la Science Chrétienne, ainsi que dans quelques pénitenciers et maisons de correction, plus de $9000.
En ce qui concerne la publication et la vente des œuvres de Mrs. Eddy, les Administrateurs ont frayé une voie nouvelle par l'insertion d'annonces concernant Science et Santé. Du 1 octobre au 1 avril, avec la collaboration des Délégués à la Presse, de leurs adjoints et des comités de conférences, une annonce de quinze centimètres a paru huit cent vingt-huit fois dans plus de sept cents journaux publiés aux États-Unis et reproduisant des conférences de la Science Chrétienne. Cette annonce donnait aussi l'adresse d'une ou de plusieurs Salles de Lecture locales, ainsi que leurs heures d'ouverture. Une fois que les Administrateurs ne participèrent plus à cette publicité, quelques églises décidèrent de la continuer en la rattachant aux annonces faites à l'occasion des conférences sur la Science Chrétienne. Les résultats de cette publicité permettent de recommander l'adoption d'un plan analogue de la part des églises et des sociétés en général.
L'annonce de Science et Santé avec la Clef des Ecritures paraît maintenant comme celle de la Bible dans le catalogue d'une grande maison d'expédition, atteignant des milliers de personnes qui ignoraient peut-être l'existence de nos Salles de Lecture et ne savaient pas où le livre de texte peut s'acheter.
Pendant l'année dernière, Retrospection et Introspection a paru en français, en norvégien et en suédois. L'Oraison Dominicale avec son interprétation spirituelle a été imprimée sur carte pliante en danois, en hollandais, en norvégien et en suédois; et la Table détaillée des Rubriques Marginales, publiée d'abord dans l'édition de Science et Santé dite “Edition des Étudiants,” a été ajoutée en supplément au livre de texte relié en maroquin souple, édition de poche.
Rapport du chef des Délégués à la Presse,
Dans une lettre saluant les Adjoints du Délégué à la Presse dans le Massachusetts, récemment réunis à Boston, le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne dit que pour mesurer l'importance du travail des Délégués à la Presse, il faut se rappeler que “notre Leader, Mary Baker Eddy, établit ce rouage et en sauvegarda les fonctions avec un soin spécial par les stipulations de l'Article XXXIII du Manuel de l'Église.” Les Directeurs parlèrent de notre travail comme devant “protéger les enseignements de la Science Chrétienne, les préserver des interprétations erronées, et favoriser des relations bienveillantes entre la Science Chrétienne et le monde.”
Pour servir de la manière la plus efficace, les Délégués ont besoin du soutien et de la collaboration des Scientistes Chrétiens dans leurs champs respectifs; il est donc à souhaiter que les devoirs des Délégués à la Presse soient mieux compris. Bien que leur travail ait une ample portée, les Délégués n'ont pas pour mission de donner toute sorte de conseils aux filiales ou aux membres individuels de L'Église Mère. Dans le monde entier, les jurisdictions où existe une filiale de L'Église Mère ont chacune un Délégué à la Presse, qui est toujours prêt à entretenir les filiales de ce qui concerne ses fonctions.
En attendant, les membres de L'Église Mère peuvent être certains que le premier devoir des Délégués est l'objet d'un travail sérieux, accompli dans un esprit de prière; et selon les termes du Manuel (Art. XXXIII, Sect. 2), ce devoir consiste à “corriger, d'une manière Chrétienne, les injustices commises vis-à-vis de Mrs. Eddy ou des membres de cette Église par la presse quotidienne, par des périodiques ou par les œuvres distribuées au public, quelle qu'en soit la nature.” Toutefois, dans bien des régions, la Science Chrétienne est actuellement si estimée que les Délégués ne pourraient participer que dans une faible mesure à l'avancement et à la propagation de notre religion s'ils se bornaient à un travail purement défensif.
Cette question: De quoi les Scientistes Chrétiens ont-ils le plus besoin?— appelle toujours la même réponse: Il leur faut une consécration plus grande, afin que le ministère de la Science Chrétienne, qui guérit les malades et détruit le péché, se développe toujours davantage. On doit néanmoins désirer que les personnes ayant besoin de guérison et de rédemption apprennent ce qu'est la Science Chrétienne; aussi les Délégués à la Presse cherchent-ils à orienter leur travail de manière à ce que les premiers renseignements qui parviennent à toute personne au sujet de la Science Chrétienne soient bienveillants et les éclaircissements ultérieurs constructifs, évitant ainsi les préjugés dus au manque d'informations.
Nous sommes reconnaissants de ce que la pensée du public se transforme; nous n'en citerons qu'un indice frappant parmi bien des preuves notées au cours de l'année dernière. Le scrutin par lequel on désigna les douze Américaines les plus remarquables des cent dernières années attribua à Mary Baker Eddy la place qui lui était évidemment due. Le compte rendu de ce scrutin, souvent accompagné du portrait de notre Leader, a paru dans des centaines de journaux non seulement aux États-Unis mais ailleurs, ce qui dénote un intérêt général touchant notre organisation, notre religion et la grande œuvre de la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne.
Mrs. Eddy prit souvent des mesures uniques en leur genre pour favoriser les progrès de la Science Chrétienne, car dans son grand amour pour l'humanité, elle désirait que le monde entier acceptât cette religion. C'est ainsi qu'elle institua notre pasteur impersonnel, la Bible et Science et Santé, de même que nos Salles de Lecture, nos périodiques et nos conférences. A l'heure actuelle, tous les Scientistes Chrétiens voient la sagesse de ces décisions sans précédent; mais elles furent parfois accueillies au début par des expressions de doute et de crainte.
D'après les mesures prises par Mrs. Eddy pour atteindre et transformer la pensée du public, on peut raisonnablement admettre qu'elle aurait utilisé les divers canaux qui s'offrent maintenant à nous — y compris la radiophonie. Le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne a montré comment on peut faire un usage légitime de la radiophonie, et le travail accompli dans ce nouveau domaine porte des fruits encourageants. Les Délégués à la Presse jouent un rôle secondaire en ce qui concerne la diffusion des cultes et des conférences, mais ils sont directement responsables des programmes émis par les studios, soit qu'on y entende les lecteurs eux-mêmes, soit qu'on fasse usage de disques. Les Délégués apprécient l'appui donné à cette façon moderne d'attirer sur la Science Chrétienne l'attention d'un monde aux écoutes.
Au cours de leur travail, les Délégués à la Presse n'oublient point ces paroles de notre Leader: “L'amour incite aux bonnes œuvres. L'amour est des plus nécessaires, et peut seul tracer le chemin dans la Science divine” (Miscellaneous Writings, p. 358).
Rapport du Conseil des Conférenciers de la Science Chrétienne pour l'année se terminant le 30 avril 1933,
L'Assemblée Annuelle de L'Église Mère est l'époque de la moisson, et le Conseil des Conférenciers s'y présente avec joie, “portant ses gerbes.” Le succès de son œuvre atteste l'esprit de sacrifice, la loyauté et le dévouement des organisations filiales et de leurs membres. Les conférenciers constatent sans cesse que la valeur de leur travail dépend en grande partie de la collaboration fidèle et intelligente des organisations filiales.
Dans les contrées les plus lointaines — en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Chine, au Japon, dans l'Afrique du Sud et dans les îles de la mer, où il ne se fait qu'une conférence par année et où la plupart des membres ne peuvent en entendre une seconde — les préparatifs de la conférence se répartissent sur l'année entière. L'on a souvent dit au conférencier que sitôt les prémices de sa conférence recueillies, on nomme le comité des conférences qui doit fonctionner pendant Pannes suivante, et qui commence à faire ses plans; ainsi cette joyeuse activité dans l'attente d'une nouvelle conférence se poursuit au cours des douze mois qui suivent. Le conférencier qui visite ces champs lointains participe à ce travail inspiré, et ceci compense en grande partie les inconvénients du voyage ou d'une longue absence.
Durant l'année qui se termina le 30 avril 1933, les membres du Conseil des Conférenciers firent 3080 conférenoes sur la Science Chrétienne, qui réunirent environ 2 955 174 personnes. Parmi ces conférences, 232 se donnèrent en Grande-Bretagne et en Irlande; quatre-vingt-quatorze sur le continent européen et en Scandinavie; quarante-sept en Australasie: treize en Orient et aux îles Hawaï; vingt-deux dans l'Afrique du Sud; six aux Indes occidentales, dans la Zone du Canal et les Bermudes; 2664 aux États-Unis, dans l'Alaska, au Canada, et deux dans la ville de Mexico, où l'on entendit notamment la première conférence en espagnol. Quarante et une conférences faites sous les auspices des organisations Scientistes Chrétiennes dans les hautes écoles et les universités, sont comprises dans le total indiqué plus haut.
Si les grandes églises ont donné cette année-ci moins de conférences que précédemment, les conférenciers ont constaté avec reconnaissance que les auditoires étaient sensiblement plus nombreux qu'à l'ordinaire.
Comme nous Pavons appris par la suite, bien des maux de l'esprit et du corps ont été guéris pendant les conférences.
L'œuvre du Conseil des Conférenciers touche de près les organisations filiales et les Scientistes Chrétiens du monde entier; aussi forme-t-elle un des traits-d'union qui relient l'ensemble du Champ avec l'organisation centrale de L'Église Mère. Elle contribue ainsi pour sa part à symboliser et à illustrer l'unité de L'Église Mère et de ses filiales.
Dans leur travail, les membres du Conseil des Conférenciers ont bénéficié des précieux conseils et de l'appui plein d'amour que leur ont donnés les Directeurs de L'Église Mère, et ils en sont reconnaissants. Ils tiennent aussi à mentionner l'utile et saine collaboration de La Société de Publications de la Science Chrétienne, qui annonce dans la Christian Science Sentinel et dans The Christian Science Monitor les conférences dont la date est proche.
Il est un point qui mérite l'attention sérieuse de tous ceux qui ont part au travail des conférences: c'est la possibilité d'attirer le public non-Scientiste Chrétien. Si l'évangile du christianisme tel que le proclament nos conférences doit aller par tout le monde, il nous faut atteindre une plus forte proportion de ceux qui n'étudient pas encore la Science Chrétienne.
Ce contact désirable et nécessaire peut notamment être encouragé de trois manières différentes: premièrement, par l'envoi d'un plus grand nombre d'invitations personnelles de la part des Scientistes Chrétiens; deuxièmement, par une publicité appropriée; troisièmement, par des dispositions prises pour faciliter les étrangers qui voudraient assister aux conférences,— et ceci est du ressort des comités.
Les membres du Conseil des Conférenciers sont reconnaissants de ce que la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne eut la sagesse et la prévoyance d'établir une œuvre d'aussi vaste portée. Ils sont heureux de pouvoir humblement participer à l'exécution de ce plan destiné à répandre l'évangile guérisseur de la Science Chrétienne.
Ici l'assemblée chanta l'hymne 292.
Rapport de La Société de Publications de la Science Chrétienne,
C'est avec une profonde reconnaissance que La Société de Publications de la Science Chrétienne signale les progrès réels de cette dernière année.
Puisque son nouvel immeuble s'achève rapidement et qu'une des éditions quotidiennes de The Christian Science Monitor s'imprime déjà dans ces locaux, on peut vraiment dire que la Société a franchi une étape importante.
Comme établissement commercial, la Société de Publications n'a pas échappé aux problèmes dus à la croyance de dépression; mais elle a eu la joie de dominer ces problèmes grâce à la Vérité sur laquelle notre Leader fonda la Société de Publications. Malgré la réduction du produit des annonces dans The Christian Science Monitor, et diverses autres diminutions de ressources, la Société constate que le bénéfice net dépasse celui de l'année dernière; ceci provient en grande partie de la publication du nouveau Recueil de Cantiques et du fidèle appui que nous ont donné les Scientistes Chrétiens consacrés.
En prenant pour base “la sagesse, l'économie et l'amour fraternel” (Manuel, Art. XXIV, Sect. 5), on put réaliser des économies; les dépenses furent considérablement réduites grâce à l'alternance du travail et par d'autres moyens, mais le personnel en général put être conservé. Ainsi la Société de Publications n'a pas aggravé le problème du chômage et a sensiblement contribué au bien-être de tous.
L'œuvre accomplie par nos périodiques, dont les articles, les editoriaux et les témoignages tendent à réfuter les croyances générales de manque, de chômage, de découragement, ne peut se mesurer; et la Rédaction du Journal, de la Sentinel et du Herald exprime sa reconnaissance au sujet de l'appui que lui ont donné les membres de L'Église Mère dans toute l'étendue du Champ. Le nombre des articles reçus augmente constamment, et cette année-ci un tiers étaient signés par de nouveaux collaborateurs. Des témoignages venus de toutes les parties du monde ont attesté le pouvoir guérisseur de la Science Chrétienne, mais les Rédacteurs aimeraient recevoir plus de témoignages écrits par des hommes.
L'article religieux du Monitor, qui peut être présenté par n'importe quel membre de L'Église Mère, se traduit à tour de rôle dans quinze langues différentes. Ces articles sont très appréciés, et par leur moyen, bien des lecteurs du Monitor ont appris à connaître la Science Chrétienne.
Dans le domaine international, une série de faits intéressants ont accru les perspectives et les responsabilités du Monitor en ce qui concerne la manière de présenter les nouvelles mondiales. Notre quotidien a tâché non seulement d'être impartial, mais d'indiquer aussi clairement que possible le chemin qui doit être suivi — celui de la justice éclairée et de l'amour fraternel. Sachant que les enseignements de Jésus, qui sont scientifiquement exposés dans les ouvrages de notre Leader, peuvent seuls sauver le monde de ses embarras actuels, le Conseil de Rédaction s'est efforcé, tant dans les nouvelles que dans les articles de fond du Monitor, de guérir et de transformer la pensée en faisant ressortir ce qui constitue un gouvernement et des affaires équitables.
Au cours d'une période extrêmement critique, le Monitor a continué de défendre la tempérance et la moralité contre des attaques incessantes.
A l'Exposition des Progrès d'un Siècle, qui s'est récemment ouverte sur les rives du lac à Chicago, un pavillon du Christian Science Monitor a été construit par les églises filiales de l'Illinois, et La Société de Publications de la Science Chrétienne a prêté son concours à cette entreprise. Fréquenté le jour d'ouverture par plus de sept mille personnes, ce pavillon présente d'une manière attrayante l'activité du Monitor au triple point de vue de la rédaction, des annonces et de la circulation.
Le vingt-cinquième anniversaire de l'établissement du Monitor par Mrs. Eddy sera marqué comme il convient. Cet anniversaire surviendra en novembre, et plusieurs chapitres intéressants décriront la genèse et le développement de notre journal.
Grâce à la collaboration des Représentants de la Circulation et de leurs aides, le travail de la circulation est en progrès. Nous avons actuellement 1643 Représentants de là Circulation. Le système des Marked Copies, adopté par 575 églises, a permis d'envoyer pendant le seul mois de mars plus de 16 000 exemplaires marqués. Ceux-ci viennent grossir le chiffre de la circulation payante, et nous espérons que l'année prochaine toutes les églises filiales adopteront ce système nui a tant de succès. Le tableau suivant donne le tirage moyen des périodiques pendant les six mois qui précédèrent le 28 mars 1933:
Monitor ... 129, 260
Sentinel ... 170, 784
Journal ... 113, 343
Herald allemand ... 29, 176
Herald français ... 14, 579
Herald en braille ... 526
Herald Scandinave ... 5, 347
Herald hollandais ... 3, 130
Dans la Division des Annonces, nous remarquons que le nombre des Comités d'Informations s'est sensiblement accru et que ce travail suscite un vif intérêt. Nous apprenons que dans toutes les parties du Champ, on tâche que les lecteurs s'intéressent davantage aux annonces du Monitor. Des Représentants d'Annonces ont été nommés dans quatorze villes qui ne figuraient pas encore dans les colonnes d'annonces, et quatre-vingt-huit nouveaux Comités d'Informations ont été formés.
Les annonceurs qui se sont servis du Monitor en 1932 forment un total de 21 935, ce qui représente une diminution de 3,9 pour cent sur le chiffre de 1931; ce faible déchet indique que malgré l'état des affaires, les annonceurs étaient si sûrs d'être soutenus par nos lecteurs qu'ils continuèrent leur publicité, tout en réduisant parfois la grandeur ou le nombre des insertions.
Un fait spécialement encourageant, c'est le grand nombre de lettres et de rapports qui disent combien de personnes commencèrent de s'interesser à la Science Chrétienne grâce aux Représentants d'Annonces, aux Scientistes Chrétiens qui soutenaient leur publicité, et à notre journal lui-même. Bien des personnes achetèrent le livre de texte, assistèrent aux conférences et fréquentèrent pour la première fois les cultes lorsque leur attention eut été attirée sur la Science Chrétienne par le travail des annonces.
La publication des cantiques revisés, au début de l'automne 1932, fut un événement de première importance. En comptant les exemplaires qui sortent actuellement de presse, nous obtenons un total de 565 000 volumes. De toutes les parties du monde sont venues des lettres disant la satisfaction et la joie causées par l'apparition du nouveau Recueil augmenté. Dès que le livre eut paru, le Monitor entreprit la publication des Hymnal Notes, qui contiennent des données historiques et d'autres détails intéressants au sujet des mélodies et des compositeurs, des paroles et de leurs auteurs. Ces notes ayant excité un intérêt général, les Administrateurs annoncent maintenant qu'elles seront publiées cet automne sous forme de livre.
La nouvelle Maison de Publications sera complètement occupée cet automne, et les employés travaillant à Boston sentent la reconnaissance leur remplir le cœur lorsqu'ils pensent à l'amour, à l'esprit de sacrifice, à l'admirable générosité des Scientistes Chrétiens répandus dans le monde, qui ont rendu possible la construction de ces magnifiques locaux. Ils comprennent que le travail de la Maison de Publications, grandement facilité par les nouveaux moyens mis à sa disposition pour la publication de nos écrits, doit faire du bien au monde entier; qu'il a pour mission de donner un verre d'eau froide aux “millions d'esprits sans préjugés” dont parle notre Leader (Science et Santé, p. 570)— aux simples chercheurs de la Vérité, aux “voyageurs fatigués et altérés” qui, en traversant le désert, soupirent après le repos et de l'eau fraîche.
Rapport du Département des Filiales et des Praticiens,
En préparant ce rapport, nous avons été frappés de ces paroles écrites par notre Leader: “Alors que la Science Chrétienne attire l'attention des philosophes et des sages, et fait le tour du monde, le chercheur sincère et loyal peut seul voir cette étoile à travers les brumes de la lutte mortelle, et savoir où elle conduit” (Message to The Mother Church for 1902, pp. 1, 2).
Une nouvelle filiale de L'Église Mère formée à Kenya, en Afrique, est située à plus de trois mille kilomètres de l'église filiale la plus rapprochée; nous avons aussi notre première filiale en Égypte, au Caire, et deux nouvelles filiales au Brésil, ainsi que cinq filiales de plus en Australasie. Tels sont les points qui marquent jusqu'où les bras protecteurs de L'Église Mère ont pu s'étendre depuis notre dernière Assemblée.
En outre, vingt et une nouvelles filiales se sont formées en Europe et quarante-deux dans l'Amérique du Nord. Vingt-six Sociétés de la Science Chrétienne ont assumé le titre d'Église, pour lequel elles étaient prêtes. Cinq nouvelles organisations se sont formées dans des hautes écoles ou des universités.
L'Église Mère inclut actuellement deux mille six cent trente-neuf églises et sociétés filiales, plus quarante-sept organisations dans les hautes écoles et les universités.
Les lettres échangées montrent qu'un grand progrès spirituel s'est accompli; car au cours de l'année dernière, les Scientistes Chrétiens ont eu maintes fois le grand privilège de prouver pour eux-mêmes et pour leurs frères l'accessibilité du bien, et de récolter les riches bénédictions dont s'accompagne un labeur désintéressé. Comme preuve de ce travail de guérison, les demandes de sept cent cinquante-sept praticiens et de quatre-vingt-cinq gardes-malades qui désiraient s'annoncer dans The Christian Science Journal ont été approuvées par Le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne. Cinquante-trois praticiens ont été autorisés à faire paraître leur annonce dans The Herald of Christian Science. La liste publiée dans le Journal donne les noms de dix mille sept cent quarante-sept praticiens, auxquels viennent s'ajouter cinq cent cinq gardes-malades.
Notre correspondance avec ces fidèles travailleurs nous rappelle l'exhortation de Pierre: “Exercez, sans murmurer, l'hospitalité les uns envers les autres. Que chacun de vous emploie au service des autres le don qu'il a reçu, comme doivent le faire de bons administrateurs des diverses grâces de Dieu.”
Rapport sur les Associations de Bienfaisance de la Science Chrétienne et le Home de Pleasant View,
Les guérisons et les démonstrations d'harmonie qui se produisirent l'année dernière dans nos Associations de Bienfaisance de la Science Chrétienne, à Brook-line et à San-Francisco, ainsi qu'à notre Home pour Scientistes Chrétiens de Pleasant View, Concord, ont été remarquées dans ces lieux de refuge et même au dehors. Les mobiles et les buts qui sont la base de ces institutions charitables trouvent leur accomplissement, et l'on voit chaque année davantage la sagesse et la prévoyance de notre chère Leader, Mary Baker Eddy, qui prépara la première de ces entreprises. Nous recevons journellement des lettres pleines de joie, qui mentionnent avec reconnaissance la guérison de maux corporels et la disparition du découragement et de la tristesse.
Les démarches en vue de l'admission dans les Sanatoriums ont ete abregees et simplifiées, de sorte que les hôtes peuvent être reçus dans le plus bref délai. Chaque demande est examinée avec attention et dans un esprit de prière par les Comités chargés de ce soin, qui acceptent tous ceux qu'il est possible de recevoir.
Les nouveaux membres de L'Église Mére ainsi que d autres Scientistes Chrétiens dans l'étendue du Champ, ne comprennent peut-être pas la marche de nos Sanatoriums, les conditions requises pour y être admis et les services que rendent ces maisons. Aussi a-t-on cherché à décrire d'une manière plus complète leur but et leur utilité, par des renseignements authentiques et précis. Les Administrateurs ont encouragé les praticiens et les fonctionnaires des églises à visiter nos Sanatoriums, et ceux qui ont profité de cette occasion connaissent de plus près le bon travail qui s'accomplit dans ces institutions et les avantages qu'elles offrent. Des Adresses rédigées à cet effet ont été lues par le Gérant du Sanatorium de Chestnut Hill et par le Préposé à la Surveillance, devant diverses assemblées auxquelles assistaient les membres de plusieurs églises et sociétés dans les États de l'est et jusqu'à Cleveland, Ohio, ainsi que sur la côte du Pacifique. Une autre adresse, mentionnée en septembre 1932 dans la Christian Science Sentinel sous la rubrique “Item of Interest,” a été offerte aux églises et aux sociétés qui pourraient la lire à l'une de leurs assemblées où l'on s'occupe des Sanatoriums. Cette dernière adresse est encore fournie sur demande par Le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne. Mais le passage suivant, emprunté à une lettre écrite récemment par l'un de nos hôtes, montre la nécessité de plus amples informations: “La visite que j'ai faite au Sanatorium a été une joie et pour ainsi dire une révélation. Je suis sûre qu'au sein de notre mouvement, le public devrait mieux connaître le Sanatorium et les merveilleuses perspectives qu'offre un séjour dans cette maison.”
Le Champ a toujours été des plus généreux en ce qui concerne l'appui financier aussi bien que le soutien spirituel de nos Sanatoriums et de notre Home; mais il ne s'est peut-être pas rendu compte que ces œuvres doivent être continuellement alimentées afin de pouvoir exercer la bienfaisance dans les cas de nécessité et pour qu'il soit pourvu aux besoins du home. Depuis une année ou davantage, L'Église Mère a dû fournir la plus grande partie des fonds qu'exige l'entretien de ces institutions. Nous sommes heureux de savoir que les deux Sanatoriums sont francs de dettes et que toutes leurs dépenses ont été payées grâce au généreux appui de L'Église Mère. Le succès de nos Sanatoriums et de notre Home peut être attribué en grande partie aux efforts consacrés des adjoints et des praticiens, qui ont apporté toujours plus d'amour et de spiritualité à leur service de chaque jour, facilitant ainsi la guérison de ceux qui sont confiés à leurs soins.
Les membres du Conseil des Conférenciers de la Science Chrétienne ont contribué au bon travail qui s'est accompli, car ils nous ont généreusement offert plusieurs conférences. Ils auraient peut-être peine à trouver des auditoires qui les accueillent avec plus d'amour et de reconnaissance, ou qui apprécient davantage leur« conférences.
Il faut avoir visité les Sanatoriums ou le Home de Pleasant View à Concord pour se rendre compte de ce qu'implique la qualité d'hôte, de pensionnaire ou d'adjoint. Les homes sont confortables et attrayants, et tout ce qui est humainement nécessaire est préparé dans un esprit de sagesse pratique et de consécration. Dans chacune des institutions, les beaux jardins et les parcs sont entretenus avec amour par ceux qui sont chargés de ce soin. Les plantes à fleurs permettent d'orner généreusement l'intérieur des maisons. Au Home de Pleasant View, les pensionnaires sont autorisés à cueillir dans un jardin spécial toutes les fleurs qui leur plaisent.
Ceux qui viennent dans nos Sanatoriums pour y trouver le soulagement de maux physiques; ceux qui, sans avoir de problème physique, sont peut-être fatigués et chargés; ceux qui désirent étudier dans le calme, échapper aux déceptions et au découragement,— tous trouvent une atmosphère de contentement, de paix et d'harmonie, et l'assurance que ces institutions de L'Église Mère répondent au concept de la Science Chrétienne touchant la bonté de Dieu pour ceux qui L'aiment et Le servent. Dans la mesure où nous nous élevons au-dessus du brouillard des conditions matérielles, la guérison s'ensuit et s'ensuivra toujours; ainsi nos hôtes, répandus dans le monde, seront parmi les bons témoins attestant le fait avéré que la Science Chrétienne guérit.
Témoignages de Guérison, l
Lecture fut donnée de plusieurs témoignages intéressants ayant trait à des guérisons. Ces témoignages, dûment vérifiés, permettaient d'entrevoir l'œuvre de guérison et de régénération qui se poursuit partout où les enseignements de la Science Chrétienne sont compris et démontrés.
Rapport du Comité distribuant des Publications pour le compte de L'Église Mère,
Lorsque notre grand Maître envoya ses disciples dans le monde pour y prêcher l'évangile, pour guérir les malades et ressusciter les morts, il leur dit: “Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement!” Obéissant à cet ordre, les disciples allèrent annoncer la parole de Vérité. Au sens figuré, les publications de la Science Chrétienne sont le pain spirituel, la parole de Vérité; et nous espérons que ce rapport montrera comment le Comité qui distribue des publications pour le compte de L'Église Mère, continuant d'obéir à l'exhortation du Maître, rompt aujourd'hui le pain spirituel dans presque toutes les régions du monde.
A l'heure actuelle, nous faisons régulièrement des envois gratuits de publications usagées à destination de la Nigéria, de Freetown, et de Marco dans l'Afrique Occidentale britannique. Nous expédions des périodiques dans la plupart des pays d'Asie; en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Europe, au Canada, et jusque dans les îles lointaines du Pacifique Sud, comme Pitcairn et Taïti. Dans les deux Amériques, nos publications usagées atteignent presque tous les États de l'Union; elles vont en Alaska, au Labrador, dans la Zone du Canal et dans cinq différents pays de l'Amérique du Sud. Au total, nous avons envoyé pendant l'année dernière près de cent soixante mille imprimés destinés à ces régions et à d'autres contrées lointaines.
Si nous sommes reconnaissants de pouvoir aider à répandre la parole de Vérité jusqu'aux confins de la terre, nous n'oublions pourtant pas l'étranger qui est dans nos portes. Notre œuvre locale de distribution se fait surtout au moyen de boîtes placées dans les lieux publics ou presque publics. Nous avons dans ce champ-ci deux cent et onze boîtes servant à la distribution, et chacune d'elles reçoit au moins une fois par semaine une nouvelle provision d'écrits en bon état. C'est ainsi que nous avons distribué près de quarante-cinq mille exemplaires de nos publications. Un examen attentif montre que la plupart de ces écrits atteignent l'étranger qui sans eux, risquerait de ne jamais connaître le Journal, la Sentinel et le Monitor, ces messagers de bonnes nouvelles.
Ceux qui “descendent sur la mer, dans des navires,” reçoivent chaque fois que leur vaisseau fait escale à Boston des paquets soigneusement préparés et contenant des publications de la Science Chrétienne. Plus de cinquante-quatre mille imprimés ont été distribués de cette manière.
Pour aider à compléter les collections de leurs Salles de Lecture, les églises et les sociétés filiales ont reçu plus de cinquante-sept mille imprimés; trente-neuf mille périodiques usagés mais de date récente, ont été envoyés à des personnes qui désiraient compléter leurs séries individuelles, et ce service a donné lieu à bien des expressions de reconnaissance. En comptant tout ce qui a été distribué et envoyé par le Comité au cours de l'année dernière, nous obtenons un chiffre qui dépasse sensiblement le demi-million.
Nous avons donné deux cent soixante-douze exemplaires des œuvres de Mrs. Eddv et plus de quinze cents exemplaires d'autres livres publiés ou vendus par notre Société de Publications, tels que Recueils de Cantiques, en anglais (édition 1910), Bibles, et biographies de Mrs. Eddy.
Les guérisons positives résultant de la distribution sont toujours un encouragement pour ceux qui s'occupent de cette œuvre. Pendant les douze derniers mois, de nombreuses guérisons ont été signalées, parmi lesquelles nous citerons un cas de surdité complète, une maladie de cœur, un défaut visuel, et diverses formes de dépression; certaines personnes ont pu résoudre des problèmes financiers, et beaucoup ont trouvé plus de joie, de courage et de force spirituelle.
Rapport de l'École du dimanche de L'Église Mère,
Les moniteurs et les fonctionnaires de l'École du Dimanche de L'Église Mère ont retiré l'année dernière un grand profit de ce qu'ils ont placé à l'École du dimanche. Leur capital se compose d'amour, de prière, d'intérêt, de vigilance, d'enthousiasme, de joie et de préparation. L'Amour s'est reflété dans l'amour, et le diamant de l'erreur s'est en partie dissous, comme l'indique Mrs. Eddy dans Science et Santé (p. 242). Gouvernés par la loi de Dieu, la prière sincère et son accomplissement n'ont fait qu'un; et l'intérêt, l'enthousiasme, la joie, ont produit des groupes plus compacts, qui s'intéressaient davantage à ce qu'on leur disait et qui recevaient de meilleurs enseignements. Les élèves de l'École du dimanche ont appris à mieux connaître les Écritures et leur application pratique, telle que l'enseigne le livre de texte que nous a donné Mrs. Eddy.
Cette année en particulier, les moniteurs ont été plus que jamais en contact avec leurs élèves, et grâce à la coopération du service de bienfaisance local établi par L'Eglise Mère, bien des détresses humaines ont pu être soulagées. Les élèves qui en avaient vraiment besoin ont continué de recevoir le prix de leurs courses en tram, ce qui a facilité dans nombre de cas la fréquentation régulière.
Les moniteurs et les fonctionnaires ont trouvé une source d'inspiration dans la pensée que l'école du dimanche est d'une grande importance non seulement pour les élèves, mais pour le public en général, et pour l'avenir du mouvement de la Science Chrétienne. Dans la mesure où les moniteurs et les fonctionnaires ont reconnu l'importance de l'école du dimanche et leur responsabilité sacrée, ils ont pu servir avec joie et contribuer à la prospérité de l'Ecole du dimanche.
Bien des guérisons se sont produites chez les élèves: l'un d'eux a notamment été guéri de surdité, chez un autre la vue s'est améliorée. L'École du dimanche prospère, comme l'indique le nombre de ceux qui la fréquente et le développement spirituel qui s'y fait sentir.
En terminant l'année, les moniteurs et les fonctionnaires, et tous les élèves, espérons-le, se joignent au petit enfant qui voudrait que nous ayons l'école du dimanche tous les jours de la semaine et l'autre école seulement le dimanche. Rapport du Secrétaire, Ezra W. Palmer
Le Fonds de Secours de L'Église Mère, qui donne une aide temporaire aux régions atteintes par des catastrophes, a été mis à contribution pendant l'année en faveur de ceux qui avaient souffert des inondations en Angleterre et dans la Virginie occidentale; pour les victimes de l'ouragan à Porto-Rico; et pour une section de la Californie atteinte récemment par un tremblement de terre. Certains secours ont été répartis dans d'autres régions des États-Unis, ainsi qu'en Allemagne, en Hollande, en Esthonie, en Autriche, en Pologne, en Finlande et au Canada. L'œuvre de bienfaisance du Fonds Local de Charité, soutenue par l'assemblée locale de L'Église Mère, s'est accrue l'année dernière grâce à l'établissement d'un Fonds Spécial de Secours aux Chômeurs, dont l'action se coordonne à celle de la campagne entreprise par la Cité pour obvier au chômage. Un Comité d'Entraide a contribué à cette œuvre en distribuant sur place des vêtements et d'autres objets utiles. Mais ce qui importe plus encore, c'est le courage, l'espoir et la confiance nouvelle que bien des personnes dignes d'intérêt ont obtenus par ces canaux.
Les progrès de L'Église Mère se poursuivent sans entraves. Au cours de l'année dernière, des femmes et des hommes dévoués appartenant à bien des sphères différentes sont devenus membres de notre Église. Ils viennent à nous le cœur brûlant d'amour pour Dieu et pour l'homme. Ils ont la vision de l'Église Triomphante. “pleine de gloire, sans tache, ni ride” (Éphésiens 5:27). Nous souhaitons la bienvenue à nos nouveaux membres et nous leur offrons la communion chrétienne de L'Église Mère.
Plusieurs centaines de demandes nous parviennent chaque année, toujours parce que leurs auteurs ont perçu la lumière de la Science Chrétienne. Le Secrétaire a notamment pour tâche importante d'aider les candidats à bien préparer leur demande d'admission. Le Secrétaire et ses adjoints sont heureux de rendre service à ceux qui désirent devenir membres de l'Église. Les demandes d'admission viennent souvent de jeunes gens ou de jeunes filles, qui seront de bons travailleurs. Quelques-uns d'entre eux deviendront par la suite moniteurs dans nos Écoles du dimanche, et tous pourront croître spirituellement en participant au travail de nos églises. Le fait d'être membre de L'Église Mère fortifie nos jeunes gens et leur donne le courage de compter sur le Principe divin lorsqu'ils quittent la maison pour faire leurs études ou pour prendre part à l'activité du monde. L'un de nos membres nouvellement élus, une jeune fille, nous a fait savoir qu'à l'heure de la tentation, sa qualité de membre lui vint à la pensée et la conduisit dans la bonne voie.
Certains membres qui pour diverses raisons, s'étaient retirés de L'Église Mère, reviennent à elle, et c'est avec une joie toute spéciale que nous leur aidons à retrouver leur demeure. Les lettres dont s'accompagnent les demandes d'admission mentionnent parfois des guérisons magnifiques, mais le temps nous manque pour les répéter.
Bien des Scientistes Chrétiens écrivent au Secrétaire pour demander conseil au sujet de leurs problèmes. Ces membres reçoivent des lettres encourageantes qui leur indiquent le chemin de la lumière. Leurs réponses sont pleines d'une gratitude touchante et parlent de l'aide, du réconfort et de la guérison apportés par les lettres reçues. Plus forts dans la foi, ces bien-aimés membres relèvent la tête et avancent avec une inspiration et un courage nouveaux. Nos dossiers contiennent des preuves de ces heureux résultats et montrent que L'Église Mère est vraiment une mère qui console, protège et guide le membre individuel.
Les membres de L'Église Mère ont les plus belles occasions de servir Dieu et l'homme Ils doivent démontrer l'évangile guérisseur de la Science Chrétienne et maintenir et soutenir L'Église Mère: ce sont là des tâches sacrées. Paul exhortait les anciens de l'église d'Éphèse à “paître l'Église de Dieu” (Actes 20:28). Comment pcuvons-nous aujourd'hui nous acquitter de ce devoir? Nous pouvons prier pour L'Église Mère, la protéger, l'aimer, travailler pour elle, la soutenir spirituellement, moralement et financièrement. En général, nous pouvons aussi être membres d'une église filiale. Nous pouvons nous abonner à nos périodiques et les lire.
Prédisant l'expansion de la Science Chrétienne et les fruits de son pouvoir guérisseur, notre Leader disait: “Mon cœur s'emplit de joie à la pensée que les années qui s'écoulent attestent l'avancement continu de l'idée de Vérité en Science Chrétienne; chaque nouvelle année voit la balance s'ajuster davantage du côté de Dieu, de la suprématie spirituelle, ainsi que le montrent les triomphes de la Vérité sur l'erreur, de la santé sur la maladie, de la Vie sur la mort et de l'Ame sur les sens” (Miscellaneous Writings 321:7).
Rapports du Champ
Les Directeurs de L'Église Mère ont beaucoup apprécié les nombreux rapports et les affectueux messages envoyés à l'occasion de l'Assemblée Annuelle par les églises et les sociétés filiales, ainsi que par les organisations universitaires, et c'est avec plaisir qu'ils en accusent réception. La lecture en fut abrégée faute de temps, mais la liste complète des organisations ayant emvoyé des messages a paru dans The Christian Science Monitor le S juin 1933. Voici un aperçu des rapports lus par l'Honorable Mrs. Hay, de Londres, Angleterre, et le Juge Frank C. Collier, de Los Angeles, Californie:
Première Église, Dresde, Allemagne, a la joie d'annoncer que malgré ses deux services du dimanche et ses trois réunions du mercredi soir, le nombre croissant des auditeurs a nécessité la formation de Troisième Église, Dresde. Le travail de la circulation et de la distribution s'est étendu et se poursuit avec la collaboration des autres églises locales.
Première Église, Paris, France, est reconnaissante de ce qui s'est fait cette année pour le champ français; elle apprécie notamment la publication anglaise-française du livre de Mrs. Eddy, Rétrospection et Introspection, et la traduction française des paroles de cinquante-sept cantiques dont plusieurs sont écrits par notre Leader.
Deuxième Église, Zurich, Suisse, parle de la joie qu'ont éprouvée ses membres en recevant le nouveau Recueil de Cantiques revisés et en étudiant les hymnes en commun. Pour les cultes comme pour l'École du dimanche, les locaux actuels ne suffisent plus et les membres se préparent dans un esprit de prière à des plans plus vastes.