Je voudrais joindre mon témoignage à celui de mon frère, puisque nous avons vécu si longtemps ensemble. C'est seulement depuis que j'ai commencé à étudier la Science Chrétienne et à pratiquer cette glorieuse vérité que j'ai su ce que c'est que de vivre et d'être heureuse, au vrai sens du mot, bien que j'eusse auparavant cru connaître le bonheur.
La Science Chrétienne me fait penser à un rouleau compresseur qui, passant et repassant sur une route raboteuse, en égalise et en aplanit la surface sur laquelle il devient facile de cheminer. Quand on emploie le grand rouleau de cette vérité sur la route accidentée de la vie, avec ses obstacles de péché, de maladie et de chagrin, cette glorieuse vérité écrase les aspérités de l'erreur et rend le sentier de la vie harmonieux et beau. J'ai prouvé que la Science Chrétienne peut guérir de leurs maladies les indigènes, les animaux, les plantes, mes enfants, mes amis et moi-même.
Je n'ai jamais eu autant de santé et de bonheur qu'au cours de ces sept dernières années. Comme exemple, je citerai le cas suivant. Un jour, je me coupai par accident la paume de la main et la blessure saigna beaucoup. Une amie qui était avec moi s'effraya et demanda à voir la coupure. Je refusai de la lui montrer, et courus dans ma chambre en déclarant la vérité. Elle me suivit et comme elle demandait de nouveau à voir la blessure, je la lui montrai, car l'épanchement de sang avait alors cessé. Il n'y avait plus rien qu'une mince ligne rouge, ce dont je fus moi-même plutôt étonnée sur le moment. Inutile de dire que mon amie fut également surprise, car elle avait été infirmière à Londres au cours de la dernière guerre.
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