Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

Assemblée Annuelle de L'Église Mère

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1932


L'assemblée Annuelle de L'Église Mère a eu lieu le 6 juin. L'assistance remplissait le vaste auditoire de L'Église Mère ainsi que l'édifice original, et comprenait des membres venus de toutes les parties du monde. Les différents discours et rapports furent écoutés avec le plus grand intérêt; un sentiment de reconnaissance régnait dans l'assemblée au sujet des progrès constatés et de ce que fait la Science Chrétienne pour aider à dissiper le sens de tristesse et de limitation qui paraît si général aujourd'hui. Une profonde fidélité envers notre Leader, Mary Baker Eddy, caractérisa toute la séance.

A la demande du Président sortant de charge, Robert E. Buffum, C. S., de Belmont, Massachusetts, et avec l'approbation du Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne, Mr. George Shaw Cook, Premier Lecteur sortant de charge, ouvrit la séance et lut ensuite l'allocution de Mr. Buffum. Après le chant du cantique 178, "Saw ye my Savior?" par Mary Baker Eddy, Mr. Cook lut dans la Bible et dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mrs. Eddy, les passages suivants:

La Bible
Ésaïe 51: 4, 5, 11
33:5, 6 (jusqu'au deuxième point-virgule)
25:6, 7, 8

Science et Santé
Page 150:4-18
96:13–21, 33–4
557:22–25

Après la prière silencieuse et la répétition de l'Oraison Dominicale, tous se joignirent au chant du cantique 194, "There's a wideness in God's mercy." Les noms des fonctionnaires de L'Église Mère pour l'année suivante furent ensuite annoncés: Président, l'Honorable Ralph O. Brewster, LL.D., C.S., de Dexter, Maine; Trésorier, Edward L. Ripley, C.S., de Brookline, Massachusetts; Secrétaire, Ezra W. Palmer, C.S.B., de Brookline, Massachusetts; Premier Lecteur, Gordon V. Comer, C.S., de Denver, Colorado; Seconde Lectrice, Miss Lucia C. Coulson, C.S.B., de Londres, Angleterre.

Voici l'allocution du Président sortant de charge, Mr. Buffum, qui fut lue par Mr. Cook:

Chers Confrès, membres de L'Église Mère,

De nos jours la lumière projetée par la Vérité pénètre dans les plus sombres recoins du matérialisme et de la licence, les peuples et les nations sont plus que jamais mis à l'épreuve. Aussi est-ce un réconfort de savoir que Dieu gouverne, et que malgré l'inharmonie si apparente, la santé, l'abondance, la paix et l'harmonie sont à la portée de tous. Ces temps troublés forcent le genre humain à chercher le secours et le réconfort dans la loi de Dieu telle qu'elle est donnée dans la Bible et élucidée par les enseignements de la Science Chrétienne. C'est là sans doute une des principales raisons pour lesquelles les hommes se tournent plus que jamais vers cette Science. La Science Chétienne donne la connaissance et la sagesse qui sont l'assurance du salut et la sécurité de nos jours.

Le monde a besoin des prières compatissantes de tous les Scientistes Chrétiens. Un jour plus serein et plus heureux arrive, est proche, en vérité; et ceux qui en ont la vision, ont le grand bonheur de pouvoir propager ce glorieux évangile de bienveillance et de guérison. Toutes les œuvres organisées par cette église ne sont que des instruments servant à l'accomplissement d'un grand dessein: venir en aide à ceux qui sont dans la détresse, aux malades et aux pécheurs.

Nous sommes heureux que le monde commence à reconnaître et à apprécier, au moins dans une faible mesure, la grandeur, la sagesse, le désintéressement de notre Leader, et la vaste portée de son œuvre pour l'humanité. A mesure que les années s'écoulent, notre reconnaissance envers notre Leader devient plus grande et plus profonde.

A une époque où le crime et le mépris des lois semblent s'étaler au grand jour, il importe qu'en notre qualité de Scientistes Chrétiens, nous prenions fermement parti pour la loi et l'ordre, et que par la pensée, la parole et les actes, nous soutenions sans réserve un gouvernement juste. Les conseils que notre Leader donnait à cette église dans son Message intitulé Christian Science versus Pantheism (p. 14), sont actuellement de saison et tout aussi précieux que lorsqu'elle les écrivit: "Priez pour la prospérité de notre pays, ... afin que la justice, la miséricorde et la paix continuent de caractériser son gouvernement, et régissent toutes les nations. Priez pour que la présence divine guide et bénisse toujours notre premier magistrat, ceux qui ont part avec lui au pouvoir exécutif, et les tribunaux de notre pays; qu'elle donne la sagesse à notre Congrès, et que notre nation soit soutenue par le bras droit de Sa justice."

Parvenu au terme de mes fonctions comme Président de cette église, je désire exprimer mon appréciation profonde et sincère du grand privilège et de l'honneur qui m'ont été conférés. J'ai maintenant le plaisir de vous présenter notre nouveau Président, L'Honorable Ralph O. Brewster, de Dexter, Maine, qui va vous parler et prendre la direction de l'assemblée. Je lui remets le symbole de ces fonctions, ce maillet, "simple témoignage d'amour" (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 172).

Le Président entrant en charge, L'Honorable Ralph O. Brewster, prononça ensuite ce discours:

"La civilisation a plié ses tentes et s'est remise en marche." Voilà ce que déclarait en 1914 un homme d'État du Sud de l'Afrique. De toutes parts on voit maintenant paraître et s'accentuer les signes précurseurs de l'aurore. Aujourd'hui les théories et les compensations matérialistes ne suffisent plus à satisfaire un monde qui cherche la raison des choses. L'humanité se demande sérieusement si la parabole de l'enfant prodique n'est pas en voie de se répéter.

Le matérialiste sûr de lui-même ne parcourt plus en maître les routes commerciales du monde. Le genre humain s'arrête et médite ces paroles: "Que servirait-il à un homme de gagner le monde entier, s'il perdait son âme?" Le monde cherche sans trêve un remède à ses maux. Diverses panacées gouvernementales et économiques jouissent d'une popularité passagère. On compare la situation actuelle à d'autres situations du même genre au cours des siècles passés.

Pendant une dizaine d'années, bien des hommes semblaient prêts à croire que la loi immuable révélée d'un bout à l'autre de l'histoire avait été soudain abrogée et que les hommes pouvaient ne vivre que de pain. Or les événements de chaque jour démontrent amplement que les hypothèses matérialistes ne sont des matériaux solides. La religion, l'économie politique, l'organisation sociale — toutes ces choses sont mises à l'épreuve touchant les services qu'elles peuvent rendre au genre humain à l'heure de la détresse. Trop d'hommes ont recours à tout sauf à Dieu pour être sauvés de leurs maux.

Il y a plus d'un demi-siècle, une femme de la Nouvelle-Angleterre, Mary Baker Eddy, proclama la réapparition de la guérison par Christ et l'évangile de l'abondance sans limites. Instruit par des siècles de manque apparent, le monde ne prêta d'abord qu'une oreille incrédule à cet évangile si simple et pourtant si profond. Il lui semblait que toute l'histore des hommes attestait la folie d'une foi semblable. Les besoins humains n'avaient-ils pas toujours dépassé les capacités humaines?

Puis vint le déluge. Les découvertes, les inventions, l'organisation, avaient inondé le genre humain de leurs produits. Soudain le monde parut être submergé par un flot d'abondance. Il y avait trop de tout, et des millions d'hommes se trouvèrent plongés dans l'oisiveté et le dénuement. La parodie et la tragédie de la débâcle économique ne devraient pas nous cacher la portée spirituelle de cette expérience. Le culte de Mammon et ses fruits ne sont point choses nouvelles. Une fois de plus Midas a vu s'accomplir son souhait.

Jadis pleins de confiance en eux-mêmes, les savants naturalistes de 1875, qui déifiaient le scepticisme, sont devenus les humbles chercheurs d'aujourd'hui. Les plus avancés d'entre eux reconnaissent que leurs propres découvertes aboutissent à la désintégration de la matière. Ils pressentent aussi et cherchent comme en tâtonnant une loi immuable qui puisse reconstituer l'univers dans la suprématie de l'Entendement.

En cette époque de crise mondiale, la Science Chrétienne a son rôle à remplir. Avec l'humilité du Maître, Jésus-Christ, elle cherche à placer son offrande sur notre autel commun. Aucune récrimination, écho des controverses d'autrefois, ne vient altérer son dévouement à la cause de l'humanité en détresse. Il n'est plus nécessaire maintenant de chercher à convaincre le monde que l'approvisionnement est illimité. Partout les greniers nationaux qui regorgent et les fabriques attendant avec impatience l'ordre de travailler, témoignent de cette abondance.

Une inquiétude profonde a toujours précédé les renaissances religieuses. Ne plus se contenter de l'ancien ordre de choses semble être une condition essentielle à la nouvelle naissance. Comme tant d'autres, les disciples de la Science Chrétienne passent par une épreuve qui décidera si leur conception de l'univers est fondée sur le sable des paroles ou sur le roc d'une compréhension qui est à la hauteur de toutes les tâches. Le disciple de la Science Chrétienne va dans les carrefours et par les chemins, et montre s'il est capable de résoudre les problèmes communs à l'humanité. De plus en plus le monde en vient à demander raison de la foi qui est en nous, et il ne peut trouver de réponse que dans des vies transformées. Ce n'est pas la Science Chrétienne elle-même qui passe en jugement dans ces temps de trouble, mais bien la capacité de ses adhérents à comprendre les enseignements de Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, qui a trouvé dans les leçons du Galiléen toutes les directions nécessaires pour notre voyage humain.

L'édifice dans lequel nous sommes réunis symbolise la majesté d'une foi qui servira toujours davantage le genre humain. Cette assemblée, où sont représentées toutes les parties du monde, prouve surabondamment que l'humanité désire une religion pratique. Dans la mesure où les disciples de la Science Chrétienne appliqueront les enseignements de cette Science pour le bien de l'humanité, qui souffre parce qu'elle a soif des choses procurant une satisfaction réelle, le monde retrouvera le chemin dont il s'est égaré.

Nous saisissons toujours mieux la valeur des canaux que cette église met au service de l'humanité. Le déluge de la propagande moderne, qui colore presque toutes les sources d'information, fait plus clairement ressortir les services rendus par The Christian Science Monitor, qui répand l'évangile du bien toujours croissant. Les membres du Conseil des Conférenciers de la Science Chrétienne s'adressent à des foules dont le nombre augmente sans cesse, car la radio porte partout leur message aux cœurs qui ont soif de justice. Les ouvrages de notre Leader, ainsi que le Journal, la Sentinel et les Heralds, arrosent une terre altérée et desséchée parce qu'il lui manque ce qui est au-dessus de la chair.

Chaque jour nous apporte de nouvelles preuves de la vision consacrée et de la direction inspirée de notre Leader, qui a donné au monde cette découverte. Chaque année un plus grand nombre de personnes apprécient le privilège de s'enrôler dans la croisade qui met de nouveau au service du genre humain le don divin de la guérison.

Nous nous sommes réunis en ce jour pour compter nos bénédictions et pour participer à l'inspiration de ces exposés; et nous retournerons dans nos champs d'activité en consacrant à nouveau nos meilleurs efforts au service qui nous attend.

Nous avons le privilège de poursuivre notre œuvre en des temps mémorables, d'appliquer dans nos vies et pour le bien de nos semblables les leçons que nous avons apprises. Aucune réclusion scolastique ne doit nous tenir éloignés du monde ou nous faire mettre l'épée au fourreau: nous avançons pour répondre à l'appel d'un monde qui renaît.

"Notre monde est rond, et Dieu est partout;
Si la barque vogue, il faut la guider.
Donc nord-ouest-nord, John King, mon gars!
Nous gardons l'honneur d'un but assuré
Malgré le péril des voies incertaines:
Voguons sans arrêt et comptons sur Dieu."

Un Mot des Directeurs, lu par George Wendell Adams, Président, 1931–32

Votre Conseil des Directeurs, par l'intermédiaire de son Président élu pour l'année officielle qui vient de prendre fin, salue avec affection cet auditoire qui représente les membres de L'Église Mère réunis pour la trente-septième fois en Assemblée Annuelle.

L'année qui se termine comptera parmi les années mémorables de notre histoire. De grandes choses ont été entreprises, bien des choses menées à bonne fin, et il nous reste encore beaucoup à faire.

Le sens d'unité parmi les membres de l'église n'a jamais été plus prononcé. Dans certaines localités où les dissensions régnaient, c'est maintenant l'harmonie qui prévaut. Des églises qui n'auraient jamais dû être divisées sont actuellemetn réunies, et les nouvelles organisations se sont multipliées. Le nombre de nos membres s'est accru d'une manière très satisfaisante tant comme chiffre que comme qualité. La Vérité qui guérit n'a jamais été plus répandue ni ses résultats plus impressionnants. Les malades sont guéris, les affligés sont consolés et les pécheurs réformés en plus grands nombres que dans tout le cours de notre histoire.

Cependant il faudrait encore des guérisons plus promptes, des démonstrations plus compréhensives, une annihilation plus complète des erreurs qui ont assailli le genre humain depuis l'aube des temps. Ceci peut s'accomplir et s'accomplira dans la mesure où nous appuierons complètement sur Dieu et sur notre compréhension la plus haute de Sa tote-puissance, de Son omniscience et de Son omniprésence.

Depuis notre dernière réunion, bien des choses ont été accomplies sous le rapport matériel; ceci n'a été possible que grâce à "la sagesse, l'économie et l'amour fraternel" (Manuel, Art. XXIV, Sect. 5), joints à l'activité, à l'énergie et au savoirfaire. La préparation de notre nouveau Recueil de Cantiques s'est poursuivie durant tout le cours de l'année; et malgré des délais inévitables dûs aux droits d'auteurs et à d'autres arrangements necessaires, le Recueil paraîtra sous peu et contiendra bien des exemples de ce qu'Ezéchiel nomme "une belle mélodie."

Le projet de notre nouvelle Maison d'Édition a été lancé et ce bâtiment est actuellemet en construciton. En dehors de notre mouvement, les timides et les incrédules, ceux qui ne connaissent presque pas ou point du tout les méthodes de la Vérité dont ils ignorent les ressources inépuisables, déclarèrent que nous entreprenions l'impossible à cette époque de chômage et de dépression générale; mais au vu de ce qui a déjà pu être accompli, beaucoup admettent qu'en Science Chrétienne les impossibilités se transforment en actualités lorsque le but est de répandre l'Évangile, de guérir les malades et de réformer les pécheurs.

L'occasion de contribuer à leur nouvelle Maison d'Édition a été donnée à toutes les organisations de la Science Chrétienne et aux membres individuels, et la réponse a été magnifique. Sur un total de 2634 églises, sociétés et organisations universitaires, presque toutes ont agi généreusement, et plusieurs ont sensiblement augmenté le montant souscrit au début. Les sommes versées jusqu'ici ont suffi à faire face aux débours, mais il faudra des sommes plus fortes à mesure que la construction progressera. Nous avons la certitude que les contributions volontaires ne cesseront pas avant qu'on ait pu dire: C'est assez!

Au cours de l'année passée, tous les groupements, grands et petits, ont dû répondre plus que jamais à l'appel de ceux qui ont été plongés dans l'indigence et la détresse. La nécessité de prendre garde aux paroles de Jacques ne s'était peutêtre jamais fait sentir avec autant de force dans tous les milieux chrétiens. L'apôtre dit: "Si un frère ou une sœur sont dans le dénument, s'ils manquent de la nourriture de chaque jour, et que l'un de vous leur dise: Allez en paix, chauffez-vous, rassasiez-vous ...— et cela, sans leur donner ce qui est nécessaire pour la vie du corps,—à quoi cela sert-il?"

A Boston les autorités de la Ville qui recueillent des fonds pour les chômeurs et les nécessiteux fixèrent un montant de douze mille dollars pour l'arrondissement dont fait partie L'Église Mère. Les employés et les fonctionnaires de L'Église Mère et de La Société de Publications de la Science Chrétienne ne cessèrent pas de donner avant d'avoir doublée cette somme et réunirent près de vingt-cinq mille dollars, montrant ainsi que les sentiments généreux ne s'exercent pas seulement au profit de notre nouvelle Maison d'Édition, mais se traduisent par des dons et des sacrifices dans d'autres directions. Ceci confirme une fois de plus ces paroles souvent citées, écrites par notre Leader, Mary Baker Eddy, dans Science et Santé (p. 79): "Donner ne nous appauvrit pas dans le service de notre Créateur, et ne pas donner ne nous enrichit pas."

A ceux qui se découragent et ne peuvent voir d'issue aux difficultés présentes, nous voudrions recommander ces paroles inspiratrices de notre Leader, qui se trouvent dans Miscellany (pp. 149, 150): "Souviens-toi que tu ne peux être placé dans aucune situation, si pénible soit-elle, où l'Amour ne t'ait précédé et où ne t'attende sa douce leçon. Aussi ne désespère pas, ne murmure pas, car ce qui cherche à sauver, à guérir et à délivrer, te guidera, si tu cherches cette direction."

Rapport du Trésorier pour l'Année se terminant de 30 avril 1932, lu par Edward L. Ripley, Trésorier

L'ÉGLISE MÈRE

Fonds Général. Solde en caisse au 30 avril 1931: $145,279.27; recettes de l'année se terminant le 30 avril 1932: $1,646,835.99; dépenses: $1,164,928.99; solde en caisse au 30 avril 1932: $627,186.27.

Fonds Fiduciaires. Solde en caisse au 30 avril 1931: $852,072.24; recettes de l'année se terminant le 30 avril 1932: $1,626,536.51; dépenses: $949,038.24; solde en caisse au 30 avril 1932: $1,529,570.51.

ASSOCIATIONS DE BIENFAISANCE ET HOME DE PLEASANT VIEW

Rapports combinés de L'Association de Bienfaisance de la Science Chrétienne à Boston, du Home pour Scientistes Chrétiens à Pleasant View, Concord, New-Hampshire, et de l'Association de Bienfaisance de la Science Chrétienne sur la Côte du Pacifique:

Fonds Courants. Solde en caisse au 30 avril 1931: $82,596.52; recettes de l'année se terminant le 30 avril 1932: $799,669,93; dépenses: $833,187.59; solde en caise au 30 avril 1932: $49,078.86.

Fonds Fiduciaires. Solde en caisse au 30 avril 1931: $416,651.99; recettes de l'année se terminant le 30 avril 1932: $62,791.02; dépenses: $69,038.36; solde en caisse au 30 avril 1932: $410,404.65.

A part les factures courantes qui se montent à $9,012.69, L'Église Mère n'a pas de dettes.

RAPPORT DU VÉRIFICATEUR

J'ai vérifié les livres du Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne et ceux du Trésorier de L'Église Mère au 1 mai 1932, et je certifie que le rapport du Trésorier est correct.

Je certifie également que le montant indiqué par le Trésorier dans son rapport sur les trois institutions charitables était en caisse au 1 mai 1932.

Durant l'année financière, L'Église Mère a dépensé pour l'entretien des trois institutions charitables la somme de $229,050.29 en plus des contributions versées par le Champ.

Au profit de ceux qui ont séjourné dans les Maisons pour Scientistes Chrétiens, en Angleterre et au Pays de Galles, il a été dépensé $17,923.36; pour les régions des États-Unis atteintes par la sécheresse, $33,817.01.

Le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne est profondément reconnaissant envers tous ceux qui ont contribué à la construction de la nouvelle Maison d'Édition, dont le prompt achèvement est essentiel au progrès de notre Cause. Bien que ces contributions représentent déjà un montant considérable et que le travail accompli soit grand, il est nécessaire de continuer à soutenir cette grande œuvre d'une manière active et généreuse, et de partager ainsi avec l'humanité entière les bienfaits de la Science Chrétienne.

Rapport des Administrateurs Testamentaires de Mary Baker Eddy, lu par William M. Bartlett, Secrétaire-correspondant

Les Administrateurs Testamentaires de Mary Baker Eddy, conformément à la clause de son testament qui prévoit la nécessité "d'encourager et de répandre plus efficacement la religion" découverte et fondée par Mrs. Eddy, ont déboursé $209,108.32 durant les onze mois précédant le 30 avril 1932, et comme suit:

Pour subventions accordées à cinquante églises et sociétés, afin de leur aider à construire ou à acheter et à transformer des bâtiments destinés à servir d'églises de la Science Chrétienne, $130,877.80.

Pour excédent de dépenses — frais d'hôtel et de voyage — des conférenciers appelés dans les champs éloignés, afin d'égaliser le coût des conférences données par les églises et les sociétés de tous les pays, $16,625.62.

Pour aider les églises et les sociétés à donner leur première conférence, et pour aider les organisations de la Science Chrétienne dans les universités et les hautes écoles à donner leur conférence annuelle, $11,400.00.

Pour encourager la distribution gratuire de nos publications autorisées, $40,255.19.

Pour des exemplaires de Science et Santé avec la Clef des Écritures et d'autrès ouvrages de Mrs. Eddy, et pour les publications de La Société de Publications de la Science Chrétienne, destinés aux bibliothèques publiques dans les localités où L'Église Mère n'a pas de filiales, et à certaines prisons et maisons de correction; pour des publications remises aux bibliothèques circulantes de la Science Chrétienne et pour des ouvrages en braille, $7,348.77.

Pour abonner au Monitor les consulats des États-Unis dans différents pays, $2,600.94.

Dans l'intérêt de la Cause de la Science Chrétienne, il importe que les Salles de Lecture de la Science Chrétienne soient en tout temps préparées à servir d'agents actifs pour le placement des ouvrages de Mrs. Eddy et des autres publications autorisées de la Science Chrétienne. Pour aider les Salles de Lecture à maintenir un assortiment aussi complet que possible des œuvres de notre Leader, nous avons fait pour les commandes par lots des prix spéciaux qui ont été annoncés dans les périodiques de la Science Chrétienne.

Les nouvelles éditions et les nouvelles reliures de Science et Santé qui ont paru cette année comprennent l'Édition des Étudiants, la première qui ait une table complète des notes marginales de notre livre de texte; une édition format poche de gilet, reliée soit en bleu soit en noir; une édition en braille où pour la première fois les deux côtés des feuillets sont utilisés. Ces innovations sont fort appréciées dans toute l'étendue du Champ; elles favorisent la distribution du livre de texte de la Science Chrétienne, livre aimé et apprécié entre tous, qui accomplit actuellement sa cinquante-septième année de service.

Rapport du Chef des Comités de Publication, lu par l'Honorable C. Augustus Norwood

Les Comités de Publication ont été fidèles au devoir que leur prescrit le Manuel de L'Église Mère, et l'année qui se termine a été marquée par des progrès constants.

Nous sommes reconnaissants de ce qu'un pays de plus, la Tchécoslovaquie, ait reconnu légalement l'organisation de la Science Chrétienne. Cette avance est importante non seulement parce qu'elle constitue un progrès en elle-même, mais encore parce qu'elle servira de précédent à des progrès semblables qui viendront en leur temps dans les pays voisins, où les groupements de Scientistes Chrétiens deviennent toujours plus nombreux.

Au cours de ces dernières années, nos Comités ont eu moins souvent l'occasion d'écrire des lettres de rectification, mais notre travail le plus important a été la publication de nouvelles constructives destinées à dissiper l'opposition qui pourrait se baser sur une fausse conception de notre organisation, de notre religion et de notre Leader, Mary Baker Eddy. Une augmentation sensible s'est produite en ce qui concerne les causeries sur la Science Chrétienne que les Comités de Publication ont été appelés à donner aux membres d'autres groupements religieux.

Jésus-Christ fit preuve à maintes reprises d'un courage sublime lorsqu'il présenta ses enseignements et guérit les malades en présence de ceux qui étaient le moins prêts à le reconnaître; et il demanda que son exemple fût suivi par ses disciples. "Que votre lumière luise ainsi devant les hommes," commanda-t-il, "afin qu'ils voient vos bonnes œuvres et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux." Ce même courage se manifesta également dans la vie de Mrs. Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, qui dit: "Des millions d'esprits sans préjugés qui cherchent la Vérité en toute simplicité, voyageurs fatigués et altérés dans le désert, attendent en guettant le repos et le boire. Donnez-leur un verre d'eau froide au nom du Christ, et ne craignez nullement les conséquences de votre bonne action" (Science et Santé, p. 570). Les Comités de Publication n'oublient pas que L'Église Mère fut fondée par Mrs. Eddy, afin, dit-elle, de "commémorer la parole et les œuvres de notre Maître, ... de rétablir le Christianisme primitif et son élément perdu, la guérison" (Manuel de l'Église, p. 17); ils n'oublient pas non plus que les Scientistes Chrétiens doivent obéir aux enseignements de notre leader, car "si peu qu'on enseigne ou qu'on apprenne, ce peu doit être correct" (Retrospection and Introspection, p. 61); et que leurs vies doivent être consacrées s'ils veulent accomplir l'œuvre de guérison essentielle à l'expansion de la Science Chrétienne. Ils sentent néanmoins qu'ils peuvent rendre un grand service au monde en faisant connaître notre religion d'Amour, pour que tous aient part à ses bénédictions.

Le travail des Comités de Publication éveille l'intérêt du public, surtout par la publication de conférences, d'informations concernant notre organisation, et d'extraits de nos Leçons-Sermons hebdomadaires. Les journaux qui reproduisent nos conférences sont si demandés que dans nombre de cas, des rédacteurs ont sollicité le privilège de publier ces conférences.

Un Comité de Publication fait paraître chaque semaine des extraits de la Leçon-Sermon en trois langues; dans un autre district, le nombre total de nouvelles bienveillantes et constructives publiées dans l'espace d'un mois a dépassé douze cents. Il est donc évident que la somme totale d'articles bienveillants publiés dans les journaux par les soins de tous les Comités doit avoir été très considérable au cours de l'année passée.

En ce qui concerne les progrès de notre organisation, l'annonce de notre nouvelle Maison d'Édition a constituée pour la presse la nouvelle la plus importante de l'année dernière. Le dessin de l'architecte a fait le tour du monde civilisé. Sa description, traduite en plusieurs langues, a été imprimée jusque dans les lieux les plus éloignés: Guyane Britannique, Indes Orientales Néerlandaises, Grèce, Égypte, Palestine, Brésil et Chine. Cette annonce significative a certainement attiré l'attention de bien des personnes qui ne s'étaient pas encore rendu compte que la Science Chrétienne a maintenant sa place parmi les grands mouvements religieux du monde.

Interrogée sur son attitude au sujet des inventions matérielles modernes, notre Leader, Mrs. Eddy, répondit: "Toutes ces choses aboutissent à une manière de vivre nouvelle, meilleure et plus éthérée. Elles cherchent les essences raffinées. Elles éclairent le chemin pour l'Église de Christ" (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 345). En conséquence, lorsque la T.S.F. fut introduite, le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne, ayant fait procéder à des essais et après mûre délibération, facilita l'emploi de ce canal qui peut exercer au loin une influence bienfaisante, et les Comités de Publication se servent maintenant beaucoup de la T.S.F. Dans ce domaine, le travail de certains Comités consiste simplement à utiliser les périodes mises à notre disposition par les postes émetteurs qui prévoient une série de programmes confiés à diverses organisations religieuses. Un Comité diffuse un programme chaque jour, sauf le dimanche, par l'intermédiaire d'un important poste de Chicago. Ces diffusions ont eu sous bien des rapports d'excellents résultats. Elles ont souvent détruit des préjugés. Elles ont engagé des personnes qui ignoraient notre activité à assister à nos services et à nos conférences, à faire usage de nos Salles de Lecture. Et chose plus importante encore, le message guérisseur de la Science Chrétienne a pu atteindre bien des personnes qui en avaient besoin. Nous espérons fermement que les Scientistes Chrétiens fidèles soutiendront tous cette méthode moderne qui répond à l'attente du monde en dirigeant son attention vers la Science Chrétienne.

Rapport du Conseil des Conférenciers de la Science Chrétienne pour l'année se terminant le 30 avril 1932, lu par le Professeur Hermann S. Hering, fonctionnant comme Président

Le Conseil des Conférenciers de la Science Chrétienne a la joie de constater dans son travail des progrès marqués.

Durant les douze derniers mois, 3639 conférences sur la Science Chrétienne ont été données dans le monde entier et environ 3 427 711 personnes y ont assisté. Deux cent trente-cinq de ces conférences ont été données en Grande-Bretagne et en Irlande, devant un public d'environ 282 192 personnes; cent vingt-neuf sur le continent européen y compris la Scandinavie, avec 134 896 auditeurs environ; soixante-treize en Australasie, en Orient, à Java, aux Indes et aux îles Hawaï, avec 70 827 auditeurs environ; vingt-cinq dans l'Afrique du Sud, avec 22 050 auditeurs environ; treize dans l'Amérique du Sud, avec 3495 auditeurs environ; sept dans les Bermudes, la Zone du Canal et les Indes occidentales, avec 1375 auditeurs environ; et 3157 aux États-Unis, dans l'Alaska, au Canada et au Mexique, avec 2 912 876 auditeurs environ.

Parmi ces conférences, quarante-quatre furent données sous les auspices d'organisations de la Science Chrétienne dans les universités ou les hautes écoles, et suivies par 17 925 personnes environ.

Pour la première fois dans nos annales, des conférences sur la Science Chrétienne ont eu lieu à Athènes, à Rome, à Batavia et à Bandoeng dans l'île de Java, à Bombay et Calcutta aux Indes. Une conférence fut donnée à Changhaï malgré les troubles qui sévissaient alors.

Dans l'Amérique du Sud, notre travail commença il y a deux ans, par huit conférences données devant des salles combles, en Argentine, dans l'Uruguay, au Brésil et au Chili. La deuxième tournée entreprise cette année marque une augmentation sensible, car treize conférences ont été faites. Les pays de langue espagnole font preuve d'un intérêt croissant pour la Science Chrétienne. Quelques conférences ont été traduites en espagnol et publiées. A Montévidéo, une traduction en espagnol a été lue après la conférence donnée en anglais; à Rio de Janeiro, c'est une traduction allemande qui a été lue après la conférence anglaise.

Dans la Grande-Bretagne et l'Irlande, en Norvège, en Suède, au Danemark, en Lettonie, en Pologne, en Tchécoslovaquie, en Italie, en Suisse, en France, en Allemagne, les auditoires étaient considérables et l'intérêt toujours plus grand. En Allemagne, le nombre des conférences a dépassé de trente-sept le chiffre de l'année précédente.

On peut dire en toutes sincérité que le Conseil des Conférenciers et le Champ de la Science Chrétienne ont lieu d'être extrêmement reconnaissants en ce qui concerne le résultat des conférences de cette dernière année. Ces fruits proviennent de la compréhension de la Vérité omnipotente, qui, révélée à notre Leader et établie par elle, doit s'appliquer à tous les détails de l'activité qu'inaugura Mary Baker Eddy.

Pour les conférenciers, c'est une source d'inspiration de se rappeler que leur travail aide certainement à établir dans le monde entier la grande Cause de la Science Chrétienne; ils s'efforcent de mériter la mention de Mrs. Eddy, qui parle d'eux comme étant "les parrains nécessaires et inévitables du vingtième siècle," et "mes témoins fidèles." Ils découvrent que de plus en plus ils parviennent à atteindre "les profondeurs de l'universel" et à s'élever "au-dessus des théorèmes jusque dans le transcendant et l'infini,— jusqu'à la réalité de Dieu, de l'homme, de la nature, de l'univers," comme Mrs. Eddy l'écrit dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany (p. 248).

Puisque la Science Chrétienne repose sur une base spirituelle, il est évident qu'un bon travail métaphysique est essentiel au succès des conférences, comme à toutes les branches d'activité de la Science Chrétienne; et ce qui est surtout nécessaire aujourd'hiu, c'est de prier d'une manière plus consacrée, plus spirituelle et plus scientifique pour avoir l'inspiration, la sagesse et la protection.

Il importe que les églises mettent plus de places à la disposition de ceux qui n'ont jamais entendu de conférence sur la Science Chrétienne, de ceux qui sont peutêtre étrangers à ce sujet, ou qui ont spécialement besoin de pouvoir entendre la conférence sans être incommodés. Nos périodiques ont récemment attiré l'attention sur ce sujet.

Les membres du Conseil des Conférenciers apprécient sincèrement le profond intérêt que Le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne a manifesté pour le travail des conférences,— sa surveillance pleine de sagesse, son utile collaboration et ses affectueux conseils.

Ce rapport serait incomplet s'il ne mentionnait pas avec gratitude les guérisons qui ont résulté des conférences. Car nos conférences ont vu se produire des guérisons qui confirment la déclaration de notre Leader: "L'Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain, et y répondra toujours" (Science et Santé, p. 494), et l'affirmation du Psalmiste: "Il a envoyé sa parole; il les a guéris."

Rapport de La Société de Publications de la Science Chrétienne, lu par Roland R. Harrison, Gérant

Les Administrateurs de la Société de Publications sont heureux de signaler les progrès accomplis au cours de l'année dernière.

Les Rédacteurs du Journal, de la Sentinel, des différentes éditions du Herald et des articles religieux du Monitor constatent que dans ce domaine, l'avancement le plus notoire a été une augmentation satisfaisante du nombre de ceux qui ont écrit pour nos périodiques, joint à un progrès sensible en ce qui concerne la qualité moyenne des articles publiés; et à partir du 3 octobre 1931, un article pour les enfants ou la jeunesse a figuré dans chaque numéro de la Sentinel. Des lecteurs de toutes les classes, mais surtout les parents et les moniteurs de l'École du dimanche, ont remarqué les bons résultats de ces derniers articles.

Tous les manuscrits sont examinés sans délai, et sont acceptés provisoirement ou renvoyés peu de temps après leur réception. Les articles et les poèmes qui sont acceptés sont parfois tenus en réserve pour une durée plus ou moins longue, afin que tous les numéros du Journal et de la Sentinel aient la composition voulue; mais en moyenne, les contributions destinées à ces périodiques paraissent dans les huit mois qui suivent leur réception. Les Rédacteurs cherchent à employer le plus tôt possible tous les manuscrits acceptés.

Le nombre croissant des nouveaux écrivains et la coopération soutenue des anciens collaborateurs ont permis à la Rédaction de choisir entre des manuscrits plus nombreux et plus variés. Contrairement à une méprise assez commune, les articles religieux du Monitor ne sont pas l'apanage de quelques auteurs. Chacun des membres de L'Église Mère peut avoir part à ce travail et communiquer ainsi l'évangile de la Science Chrétienne. Tout membre de L'Église Mère a de même la faculté d'écrire dans l'un ou l'autre des périodiques. Les Rédacteurs sont reconnaissants envers tous ceux qui contribuent au succès de ces messagers de la Science divine.

The Christian Science Monitor a vu grandir sa réputation en tant que chroniqueur impartial des événements mondiaux et partisan de la paix entre les nations. Ses comptes rendus excellents et justes des conférences importantes telles que la Conférence pour le désarmement international et celle des affaires hindoues, ont donné lieu à de grands éloges. Sa manière de présenter les problèmes des Soviets, la révolution d'Espagne, les efforts faits pour mettre en vigueur le Dix-huitième Amendement, le conflit mandchou, a été maintes fois approuvée non seulement par ses abonnés réguliers, mais par des experts en ce qui concerne ces diverses questions.

Le Monitor n'a nullement tenté de pallier les conditions apparentes de l'économie mondiale; mais par des nouvelles exactes et des discussions éditoriales judicieuses, il a présenté les embarras financiers et industriels du monde de manière à faire ressortir le côté le plus utile et le plus constructif de la situation. Par exemple, au point de vue de la circulation, le grand événement de l'année a été le "Numéro du Travail accompli dans le Monde," le premier que le Monitor ait jamais fait paraître en rotogravure. Son but était de montrer comment le monde progresse, et il fut salué par des félicitations venant de toutes les parties du monde, sous forme de lettres, de télégrammes, et de commentaires éditoriaux publiés dans la presse. Ce numéro contenait trente-deux pages en rotogravure et un nombre égal de pages imprimées noir sur blanc. Avec la coopération des travailleurs du Champ, il s'en est vendu plus d'un demi-million d'exemplaires.

Le Monitor a inauguré un sommaire des nouvelles du jour intitulé "La Marche des Nations," que les experts du journalisme déclarent être une des meilleures colonnes de ce genre qui aient jamais été imprimées.

Différentes séries spéciales sur des sujets intéressants tels que le Communisme, l'Indien d'Amérique, les Parcs Nationaux des États-Unis, ont été appréciées par un nombre considérable de lecteurs.

Le programme des nouvelles que le Monitor diffuse par T.S.F. s'est développé et comporte une émission de midi à part celle du soir, qui atteint maintenant la Nouvelle-Angleterre et les États voisins au moyen d'un poste beaucoup plus fort qu'autrefois; en outre par des ondes courtes, cette émission va jusque dans les pays éloignés.

Le relevé de la circulation publié le 2 avril indiquait la circulation moyenne du Monitor pour les six mois précédant cette date comme étant de 135 850, tandis qu'elle était de 133 584 pour la même période de l'année 1931. La circulation des autres périodiques —Journal 122 335, Sentinel 188 245, The Herald of Christian Science, Édition allemande 34 842, Édition française 16 933, Édition scandinave 5902, Édition hollandaise 3134, Édition braille 632—s'est maintenue près du maximum, et le Quarterly a atteint au plus haut chiffre de toute son histoire.

La publicité du Monitor a diminué au cours de l'année, mais les annonciers de notre journal ont presque tous continué à se servir du Monitor, même lorsqu'il leur paraissait difficile de faire une publicité quelconque. Ceci prouve qu'ils comptent grandement sur le soutien des lecteurs du Monitor, et nous croyons que cette confiance est aujourd'hui plus justifiée que jamais.

En novembre 1931, il a été établi un Département des Traductions qui relève du Bureau du Gérant; tout ce qui concerne les traductions y est coordonné sous une direction unique, au lieu d'être réglé comme précédemment par la Rédaction du Journal, de la Sentinel et du Herald, par le Bureau du Gérant, par les bureaux de L'Église Mère et dans une certaine mesure par le Département des œuvres de Mrs. Eddy. Les demandes de traductions nouvelles des écrits de la Science Chrétienne sont soumises à ce département qui les examine et fait les recherches préliminaires. Le département se compose d'un inspecteur, de son aide, et des traducteurs que nécessitent les diverses langues. Tous les renseignements concernant les traducteurs en perspective y sont conservés et classés.

Outre le Département des Traductions, il existe une Commission des Traductions composée de cinq membres représentant les principaux départements en cause. C'est à cette commission que sont remises toutes les demandes touchant la traduction d'autres écrits de la Science Chrétienne; chacune de ces questions est examinée et réglée en tenant compte des besoins du Champ dans son ensemble et de la demande spéciale en ce qui concerne une langue donnée.

L'année 1932 verra s'augmenter notre liste de publications en langues étrangères: le Monitor aura des articles religieux en hongrois, en letton et en polonais, ce qui portera à quinze le total des langues représentées, et différents petits ouvrages seront traduits. Sous la direction de la Commission des Traductions, on prépare pour certains pays où la Science Chrétienne est bien établie des brochures provisoires contenant la traduction des paroles de cinquante cantiques qui seront conservés dans Le Recueil de Cantiques Revisé.

Nous sommes heureux de pouvoir vous dire que Le Recueil Revisé n'attend plus que l'impression, et que les églises et les Salles de Lecture le recevront en septembre.

Rapport sur les Associations de Bienfaisance et le Home de Pleasant View, lu par l'Honorable William W. Davis, Préposé à la Surveillance

Un progrès constant nous rapproche des buts et des intentions qui sont la raison d'être de nos Associations de Bienfaisance de la Science Chrétienne et de notre Home de Pleasant View.

La reconnaissance exprimée par ceux qui ont été guéris dans nos Sanatoriums, le bonheur et le contentement que témoignent les habitants de Pleasant View, encouragent grandement tous ceux qui se rattachent d'une manière quelconque à l'administration de ces institutions. De part et d'autre, l'amour et l'harmonie manifestés par les adjoints se reflètent dans le nombre croissant des guérisons et la durée plus courte des séjours faits aux Sanatoriums par ceux qui acceptent leur hospitalité. Il en est résulté un nombre d'hôtes toujours plus grand d'année en année à partir de 1922, où huit cent quatre-vingt-quatorze hôtes seulement s'inscrivirent à Chestnut Hill. En 1931, le nombre des inscriptions a atteint deux mille quatre cent soixante et un.

Le nouveau plan d'opération adopté il y a une année a simplifié l'administration, et en donnant au Gérant ou Surintendant une responsabilité plus directe, a favorisé des efforts et des résultats meilleurs. Nos Sanatoriums sont vraiment le refuge où tous ceux qui étudient la Science Chrétienne peuvent venir chercher la guérison de leurs peines, le repos et l'occasion d'étudier; où ils peuvent déposer leurs soucis et leurs rudes labeurs, et surtout, éprouver les bienfaits de la guérison spirituelle. Les Sanatoriums reçoivent beaucoup d'hôtes du mois de mai au mois d'octobre, mais pendant le reste de l'année ils pourraient en accueillir davantage. Des places vacantes à l'un ou l'autre des Sanatoriums, alors que les adjoints attendent l'occasion de se dévouer, constituent un gaspillage qui n'est pas conforme à la pratique ou aux enseignements de la Science Chrétienne, et ne se trouve dans aucune des autres œuvres de L'Église Mère. Nous sommes certains que lorsque l'attention du Champ aura été sérieusement attirée sur cette situation, les vides et la perte qui en résulte seront éliminés.

Les contributions reçues déterminent dans une certaine mesure la portée de nos actes de bienfaisance. Le Nouveau Dictionnaire International de Webster définit notamment comme suit le mot "bienfaisant": "Disposé à faire du bien; possédant ou manifestant de l'amour pour le genre humain, et le désir d'encourager ... la prospérité et le bonheur; disposé à donner pour des buts louables." La bienveillance mentale et active des adjoints et des fonctionnaires s'exprime par les services pleins d'amour que tous rendent constamment. Dans son sens le plus élevé, la bienveillance ou la bienfaisance est une démonstration pratique de notre compréhension de l'Entendement divin, et s'exprime par une disposition qui sait recevoir aussi bien que donner.

Chaque contribution est envisagée comme un dépôt sacré. Les contributions et les refenus sont dépensés par ceux qui en ont la charge, avec la sagesse et l'amour fraternel dont parle notre Manuel de l'Église, Article XXIV, Section 5; ils s'efforcent aussi d'appliquer l'économie mentionnée dans ce même passage, en se laissant guider par ce que le dictionnaire appelle "une forme de gouvernemetndivin divin ou de règle s'appliquant aux affaires humaines."

Selon les indications données par Mrs. Eddy, nos associations de bienfaisance portent le nom de Sanatoriums, et cette désignation paraît sage et bien appropriée. Il est intéressant de savoir que le mot "sanatorium" vient du latin sanatorius, lequel dérive du verbe sanare, "guérir." Combien il est vrai que nos Sanatoriums s'occupent de la santé mentale et de la sainteté des pensées! Car selon les enseignements de la Science Chrétienne, une saine compréhension et une pensée sainte sont essentielles à la santé ou à la guérison.

Nos adjoints sont des Scientistes Chrétiens consacrés, qui se rendent compte que servir la Cause est une occasion de croissance spirituelle. Par leurs actes de chaque jour, ils s'efforcent véritablement d'accomplir le "service divin" mentionné par notre bien-aimée Leader à la page 40 de Science et Santé.

Une fois de plus, nous exprimons aux membres du Conseil des Conférenciers de la Science Chrétienne nos remerciements pour les nombreuses conférences qu'ils nous ont offertes avec tant d'amour et de générosité, et qui ont été une source d'inspiration pour les hôtes, les habitants et les adjoints.

C'est notre devoir à tous, et c'est en même temps un privilège et une bénédiction, d'exprimer notre reconnaissance envers L'Église Mère et de soutenir toutes les branches de son activité. Les trois institutions de bienfaisance appartiennent à chacun de nous —à tous les Scientistes Chrétiens. Comme elles sont à nous, nous devons les soutenir mentalement et financièrement. En exerçant le glorieux privilège qui consiste à donner, nous devenous riches spirituellement; car, comme le dit notre Leader dans Science et Santé (p. 79): "Donner ne nous appauvrit pas dans le service de notre Créateur, et ne pas donner ne nous enrichit pas." En donnant, nous trouvons moyen d'exprimer notre gratitude non seulement pour des guérisons spéciales, mais encore pour d'innombrables autres bienfaits qui nous sont venus par la Science Chrétienne.

Dans l'accomplissement de leur tâche, tous ceux qui participent au travail des Sanatoriums et du Home s'efforcent de se rappeler sans cesse que le Principe divin opère, que l'Entendement divin gouverne, et que l'Amour protège.

Rapport des Administrateurs des Dons et des Dotations dont bénéficie l'Église de la Science Chrétienne, lu par Fred M. Lamson, Administrateur

Les Administrateurs des Dons et Dotations annoncent une augmentation sensible du nombre des dépôts qui leur ont été confiés par des Scientistes Chrétiens désirant doter L'Église Mère ou les œuvres qu'elle dirige, mais ayant pourtant besoin du revenu de leurs placements.

A l'heure actuelle, la nécessité de choisir avec soin les placements s'impose spécialement à l'attention de ceux qui détiennent des titres dont la valeur est devenue plus ou moins aléatoire, étant donné les événements récents. Aussi certains Scientistes Chrétiens profitent-ils avec reconnaissance des avantages que leur offrent les Administrateurs des Dons et Dotations, qui veillent avec soin au placement des capitaux confiés à leur garde et en versent le produit net soit aux dépositaires, soit aux parents ou amis désignés par eux. Pour le moment, les Administrateurs s'en tiennent à des obligations d'État et de communes, ou à d'autres valeurs de premier rang appropriées au placement des sommes qui leur sont confiées. Ces titres sont déposés chez les agents financiers de L'Église Mère.

Comme renseignement offrant un intérêt général, nous dirons que ces dépôts sont révocables; par conséquent le donataire peut en tout temps retirer la totalité ou une partie de son capital. Ce dernier peut aussi être augmenté si on le désire. Pour être acceptés, les dépôts doivent être faits par des Scientistes Chrétiens, et une proportion considérable du capital doit être destinée à L'Église Mère pour l'avancement de la Cause de la Science Chrétienne, ou à une branche spéciale d'activité au sein du mouvement.

Nous exprimons ici notre reconnaissance aux généreux donateurs qui facilitent la continuation de la grande œuvre établie par notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy.

Rapport du Département des Filiales et des Praticiens, lu par Miss M. Rosamond Wright, Gérante

Nous avons eu le bonheur de constater au cours de l'année passée des progrès qui sont une source d'inspiration.

En plus grand nombre que jamais, des groupes de Scientistes Chrétiens qui ont des réunions et se préparent à demander d'être reconnus comme filiales de L'Église Mère, nous ont écrit à ce sujet. Ces communications sont venues de toutes les parties du monde, et nous rappellent ce verset du psaume soixante-huitième: "Le Seigneur donne un ordre. .. Aussitôt les messagères de bonnes nouvelles se réunissent en une troupe nombreuse."

Cette année, des filiales de L'Église Mère ont été reconnues pour la première fois Grèce, en Belgique et en Tchécoslovaquie. Quatre-vingt-douze nouvelles organisations filiales se sont jointes à L'Église Mère: deux en Asie, une en Afrique, six en Australasie, trente-quatre en Europe et quarante-neuf dans l'Amérique du Nord. Trente-huit Sociétés de la Science Chrétienne se sont trouvées prêtes à assumer le titre d'Église. L'Église Mère compte actuellement deux mille cinq cent quatre-vingt-douze églises et sociétés filiales, plus quarante-deux organisations universitaires formées et dirigées conformément à l'Article XXIII, Section 8, du Manuel de l'Église.

En ce qui concerne les annonces dans le Journal, Le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne a agréé les demandes de huit cent cinq praticiens et de quatre-vingt-trois gardes-malades. Cinquante-neuf praticiens ont été autorisés à s'annoncer dans The Herald of Christian Science, qui a quatre éditions et paraît en six langues. Ceux qui demandaient ainsi à s'annoncer comme praticiens officiels ont présenté d'excellents témoignages de guérison. La liste des praticiens du Journal contient maintenant dix mille six cent cinq praticiens, qui consacrent leur temps à l'œuvre de guérison; ils éveillent ainsi la gratitude et l'amour qui contribuent pour une bonne part à construire les édifices de nos églises filiales, à fournir de quoi bâtir notre nouvelle Maison d'Édition et à faire avancer notre Cause dans toutes les parties du monde.

Les progrès constatés lors de nos Assemblées Annuelles nous rappellent ces paroles de notre bien-aimée Leader (Miscellaneous Writings, p. 7): "Une grande œuvre a été accomplie, et il reste à faire une œuvre plus grande encore."

Miss Emma C. Shipman, C.S.B., de Boston, Massachusetts, lut ensuite un certain nombre de témoignages de guérison par la Science Chrétienne. Ces témoignages, dûment vérifiés, avaient été envoyés aux périodiques de la Science Chrétienne. Ils venaient du Canada, d'Allemagne, de Suède et des États-Unis, et contenaient des preuves de guérison convaincantes.

Rapport du Comité distribuant des Publications pour le compte de L'Église Mère, lu par Benjamin H. Leighton, Gérant

Au cours de l'année passée, le Comité de Distribution de L'Église Mère s'est occupé à ôter les pierres de la conscience humaine et à préparer "une route pour notre Dieu." Les principes qui gouvernent l'action de ce Comité sont restés les mêmes que durant les années précédentes. Notre travail consiste à faire connaître à ceux qui les ignorent nos périodiques et la vérité qu'ils contiennent. Notre œuvre doit instruire et éduquer, mais elle doit surtout guérir. Le Comité s'efforce d'offrir au voyageur lassé "un verre d'eau froide au nom du Christ" (Science et Santé, p. 570). Les occasions n'ont jamais été plus belles qu'aujourd'hui; la moisson n'a jamais été plus mûre; et nous nous efforçons de rester bien éveillés à ce fait glorieux et de mettre à profit les occasions qui nous sont offertes. Nous cherchons à ce que le placement de nos périodiques soit affaire de démonstration.

Nous avons deux cent quarante-sept boîtes servant à la distribution dans toute l'étendue de Boston et de Brookline. Une fois par semaine au moins, et souvent deux fois, le contenu de ces boîtes est remplacé par de nouvelles publications à l'état de neuf, et nous en avons distribué 57 534 par ce moyen. Il faut cent vingtquatre personnes de bonne volonté pour assurer ce service. Le nombre total des imprimés distribués dans la localité, en comptant les boîtes, la distribution générale, les envois postaux réguliers, les envois sous bande, les conférences, l'école du dimanche, l'œuvre des prisons et celle du port, est de 323 469. Nous avons de plus envoyé aux églises filiales de notre pays et de l'étranger 175 130 publicaitons destinées à la distribution.

Au cours des douze derniers mois, 63 934 publicaitons ont été envoyées aux sociétés et aux églises filiales pour leur aider à compléter les collections de leurs Salles de Lecture. Ce nombre dépasse de 44 719 celui de l'année passée.

Les publications distribuées et expédiées par ce Comité au cours de l'année dernière atteignent un total général de 562 533, ou plus d'un demi-million.

Nous avons donné deux cent soixante et un exemplaires des ouvrages de Mrs. Eddy et trois cent trente-neuf exemplaires d'autres livres édités ou mis en vente par la Société de Publications. Ce nombre inclut des Bibles et des exemplaires de la biographie de Mrs. Eddy par le Dr. Lyman P. Powell.

Depuis plusieurs années, notre Comité dépose The Christian Science Monitor dans les wagons-salons des principaux trains partant de Boston, et cette année-ci nous avons pu y placer également The Christian Science Journal et la Christian Science Sentinel. Cinquante exemplaires de ces périodiques circulent maintenant chaque jour dans les trains. Une fois de plus, le Monitor s'est montré utile pour frayer la voie à nos autres périodiques.

Le nombre des guérisons qui nous ont été signalées comme résultant directement de notre travail dépasse celui de n'importe quelle année précédente. Notons entre autres la guérison d'un empoisonnement du sang, la solution de problèmes financiers, l'habitude de fumer vaincue, une amélioration générale de la santé, plus de joie, de courage, et de force spirituelle.

Rapport de l'École du dimanche de L'Église Mère, lu par Mrs. Myrtle Holm Smith, Surintendante

Il n'y a pas eu de dépression l'année passée à l'École du dimanche de L'Église Mère! Au contraire, l'accroissement et les progrès ont été satisfaisants dans tous les domaines.

Nos travailleurs ont été vigilants et actifs dans l'accomplissement de leur devoir. Les moniteurs se sont rendu compte de leurs responsabilités spirituelles; ils se sont aussi fait remplacer moins souvent, ce qui a eu pour résultat une fréquentation plus régulière de la part des élèves. L'intérêt que les moniteurs témoignent à leurs élèves n'a pas été réservé pour le dimanche, mais s'est souvent manifesté au cours de la semaine, soit par des visites, soit par maintes preuves de sollicitude et d'amour.

Ceux qui exercent des fonctions à l'école du dimanche ont trouvé de nouveaux moyens de se rendre utiles. Au cours de l'année, ils ont écrit plus de mille lettres pour souhaiter la bienvenue à de nouveaux élèves ou pour retrouver des élèves absents. En décembre, lorsque les livrets des groupes furent renouvelés, nous écrivîmes une lettre amicale à tous ceux qui s'étaient inscrits pendant l'année, mais qui manquaient depuis six mois. Cet effort fut récompensé par le retour d'un nombre considérable d'élèves.

Dans le courant de l'année, nous nous sommes efforcés d'étudier davantage les besoins spéciaux des élèves afin de placer chacun d'eux là où il trouverait ce qu'il lui faut. Ces nouveaux efforts ont produit des fruits légitimes: les élèves ont témoigné plus d'intérêt, ils ont fréquenté plus régulièrement l'école du dimanche, et leur nombre s'est sensiblement accru.

L'École du dimanche de L'Église Mère s'intéresse d'autant plus à l'achèvement rapide de la nouvelle Maison d'Édition, qu'elle espère hériter d'une partie de la Maison d'Édition actuelle pour y loger l'excédent des élèves, comme la nécessité s'en fait déjà sentir. Un coup d'œil jeté en arrière nous montre une année de bonheur et de succès; et nous regardons en avant dans un esprit de prière, désirant servir Dieu en prenant toujours mieux soin de Ses petits enfants.

Rapport du Shawmut Realty Trust, lu par Francis G. Howard, Président

Le Shawmut Realty Trust a été constitué par Le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne en juin 1914. Son but principal était d'acquérir et d'entretenir des bien-fonds au profit de La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts. Le terrain que possédait le Shawmut Realty Trust était d'environ deux hectares et demi lorsqu'une partie en fut cédée pour la construction de notre nouvelle Maison d'Édition.

Pour déblayer ce terrain, il a fallu démolir quarante-sept immeubles contenant des appartements, des magasins et des bureaux. Le Trust possède encore le groupe de maisons locatives formant le côté nord de Clearway Street, en face de la nouvelle Maison d'Édition; tout le groupe de magasins et d'appartements donnant sur Massachusetts Avenue, entre les rues Norway et Falmouth; quelques maisons locatives et un théâtre à Huntington Avenue, et certains bâtiments situés dans les rues de Norway, Falmouth et Dalton; plus la demeure de Mrs. Eddy à Lynn, Massachusetts, où elle finit d'écrire Science et Santé, et où se trouve la Salle de Lecture de Première Église du Christ, Scientiste, Lynn. Tous ces immeubles sont francs de dettes.

La location et le maintien des magasins et des appartements sont confiés à un surintendant général qui agit sous la surveillance directe des Administrateurs. Nous avons soin de ne louer les magasins qu'à des firmes dont le commerce est honnête et utile, et de choisir des locataires ayant bonne réputation et respectant les lois. De nombreuses améliorations ont été faites: plusieurs petites boutiques ont été transformées en magasins plus vastes et plus engageants, et le chauffage, la canalisation et la réfrigération des appartements ont été modernisés. Le bâtiment situé à l'angle de Norway Street et de Massachusetts Avenue, précédemment occupé par un restaurant et de petits magasins, a été transformé pour recevoir une des Salles de Lecture de L'Église Mère.

Le caractère général du quartier s'est sensiblement amélioré d'année en année.

Rapport du Secrétaire, lu par Ezra W. Palmer

Je suis heureux d'annoncer aujourd'hui que l'admission de nouveaux membres a marché de pair avec l'expansion et les progrès de notre Cause. Nous partageons la joie de nos nouveaux membres qui ont abandonné les dogmes et les credo, les formules de la matière, pour s'attacher à l'Esprit. Nous leur conseillons de fixer leurs regards sur les choses spirituelles et d'être riches en bonnes œuvres. Ils trouveront dans les branches d'activité de L'Église Mère toutes les occasions voulues pour servir Dieu et leurs semblables. Nous leur demandons en outre de se rappeler que l'Église est une idée spirituelle qui nous deviendra plus proche, plus chère et plus claire à mesure que nous avancerons dans la connaissance de cette Science divine et sainte.

Parce que la vérité spirituelle leur a été révélée par la Science Chrétienne, les Scienctistes Chrétiens sont profondément reconnaissants du fait que L'Église Mère rassemble dans la communion de l'Amour divin ceux dont la pensée est spirituelle, quelle que soit leur nationalité. Ils sont remplis de joie parce que Dieu leur donne la compréhension spirituelle de Sa nature divine, qui pardonne les péchés et guérit les maladies.

L'œuvre de secours poursuivie par L'Église Mère d'un bout à l'autre de l'année a donné des résultats réjouissants, dépassant de beaucoup le soulagement des détresses matérielles et la guérison des maux du corps. Le travail commencé en janvier 1931 en faveur des districts atteints par la sécheresse dans la Vallée du Mississipi inférieur s'est prolongé jusqu'en septembre. Certains secours ont été répartis en Allemagne, en Esthonie, en Finalande, en Pologne, au Canada et dans les États-Unis. Nous avons versé une contribution à l'œuvre de secours des régions inondées en Chine. De l'hôpital des vétérans à Oteen, Caroline du Nord, on nous signale un intérêt croissant pour la Science Chrétienne et les bienfaits reçus par ceux qui se sont adressés à elle pour être guéris.

Aujourd'hui, les Scientistes Chrétiens sont plus près de Dieu que jamais; et plus que jamais ils apprécient la révélation spirituelle de la Science Chrétienne qui leur a été donnée par notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy. A cause de sa vie consacrée et de ses labeurs, les Scientistes Chrétiens reconnaissent que "la spiritualité et la félicité vécues sont les seules évidences par lesquelles nous pouvons reconnaître l'existence véritable, et ressentir la paix inexprimable venant d'un amour spirituel qui nous absorbe entièrement" (Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, p. 264). Ce flot d'Amour divin, qui sauve et régénère, semble parfois s'accompagner du poids de la persécution. Mais cette persécution nous oblige seulement à nous élever dans la connaissance spirituelle, où la haine humaine ne peut nous atteindre.

L'Église Mère et ses filiales bien-aimées sont fondées sur la puissance spirituelle qui guérit les maux des mortels. Sans cette puissance spirituelle, nous ne pouvons rien faire; avec elle, nous sommes à nous-mêmes une loi, étant "rois et sacrificateurs pour Dieu." Ce qu'il nous faut aujourd'hui, c'est une mesure plus grande de cette puissance qui guérit. Nous servons le mieux nos semblables en guérissant leurs maux d'une manière prompte et permanente, en faisant taire les clameurs des sens physiques par le pouvoir de l'Esprit. C'est la seule manière de convaincre le monde que la Science Chrétienne est utile, et d'attirer tous les hommes au Christ. Notre devoir est aujourd'hui le même qu'au temps de notre Maître: "Guérissez les malades, ressuscitez les morts, nettoyez les lépreux, chassez les démons!" Lorsque notre pensée sera spirituelle, que nous serons conscients uniquement de Dieu et de Ses glorieuses idées, alors, comme le Psalmiste l'a déclaré, "la vérité germera de la terre et la justice regardera du haut des cieux."

L'Église Mère continue de prospérer. Le ralentissement de l'activité humaine n'a pas empêché les imposants progrès de la Cause de la Science Chrétienne. Notre Leader nous dit dans Science et Santé (p. 430): "Pour que la foi étende son horizon et consolide sa base il faut qu'elle repose sur l'Esprit, non sur la matière." Pleine de foi, rayonnante de compréhension, L'Église Mère a manifesté ce développement et cet affermissement qui se sont fait sentir aussi dans le travail des églises filiales. Parce que le monde les a déçus, les hommes se tournent vers la Science Chrétienne pour trouver le Christ et une religion spiritualisée. Ainsi fondée sur Christ, le Roc, notre Église Mère bien-aimée grandit et prospère, malgré la rigueur des temps. Par la Science Chrétienne, la lumière d'une grande vérité spirituelle s'est levée sur le monde. En notre qualité de Scientistes Chrétiens, nous devons vivre cette vérité révélée afin que les maux des mortels soient guéris et que les nations reconnaissent avec joie la suprématie de Dieu, l'unique Entendement.


Rapports du Champ

Nous regrettons de ne pouvoir mentionner brièvement que quelques-uns des nombreux rapports et des affectueux messages venus du Champ. La liste complète des églises et des sociétés qui nous ont envoyé des messages à cette occasion a paru le 6 juin 1932 dans The Christian Science Monitor. Voici un aperçu des rapports dont donnèrent lecture Miss Florence Middaugh, de Boston, Massachusetts, et Mr. Peter B. Biggins, d'Edmonton, Alberta, Canada:

Première Église, Upper Darby, Pennsyvanie, signale avec joie des progrès dans toutes les branches de son activité: "L'accroissement de notre École du dimanche est presque phénoménal, et nous prenons des mesures pour agrandir l'espace réservé aux élèves. Beaucoup de ces jeunes gens deviennent membres de l'église à leur sortie de l'école du dimanche. Nous sommes reconnaissants de l'harmonie qui se manifeste dans notre église heureuse et active, ainsi que dans tout le mouvement de la Science Chrétienne."

Deuxième Église, Stockholm, Suède— L'intérêt qu'éveille la Science Chrétienne augmente constamment en Suède. Nous constatons sans cesse qu'il n'y a pas de diminution dans les ressources de la Vérité et pas de manque dans l'Amour; et nous suivons avec une joie toute spéciale les progrès de la nouvelle Maison d'Édition.

Première Église, Cannes, France, parle de l'intérêt croissant de la population française pour la Science Chrétienne, manifesté par une fréquentation toujours accrue aux cultes français et par un plus grand nombre d'auditeurs venus pour entendre une conférence en français sur la Science Chrétienne.

Première Église, Bielefeld, Allemagne, est particulièrement reconnaissante d'avoir de nouveaux locaux et une Salle de Lecture mieux située. Elle est heureuse des nombreuses guérisons provenant de ce que la vérité a été présentée d'une manière efficace aux cultes et aux conférences.

Société, Rotterdam, Hollande, saisit avec joie cette première occasion d'envoyer ses bons messages à l'Assemblée Annuelle de L'Église Mère.

Le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne, au nom de L'Église Mère, accueille avec appréciation et reconnaissance tous les rapports encourageants que les filiales ont envoyés pour signaler leur développement spirituel et ses fruits.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / octobre 1932

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.