Il y a dix-sept ans, je commençai a engraisser, et il y a deux ans environ mon poids devint anormal. Quoique ma santé fût bonne par ailleurs, je sentais 1 entrave que mettaient aux activités de ma vie les deux cent cinquante-cinq livres, de ce que Mrs. Eddy appelle “la manifestation de l'entendement mortel” (Miscellaneous Writings, p. 47). J'étais par moments malheureuse et découragée, n'ayant pas encore compris qu'il ne faut pas ignorer l'obésité. Des amis bien intentionnés conseillèrent les bains, les massages, le régime, l'exercice, et je finis par céder aux suggestions de ces méthodes matérielles au point d'en essayer quelques-unes. Je n'obtins aucun résultat, probablement parce que je manquais de conviction, et aussi parce que je ne pouvais arriver à croire que j'avais deux corps, l'un matériel qui demandait le régime, les massages et l'exercice et l'autre spirituel et parfait, la réunion de toutes les idées justes. J'abandonnai bientôt ces systèmes erronés et me mis à chercher ce que Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne avait à dire sur cet état particulier. Je savais qu'elle avait laissé des règles définies pour combattre toutes les prétentions erronées de la matière; et, à la page de Miscellaneous Writings, indiquée ci-dessus, je découvris quelque chose à étudier et à mettre en pratique. Je travaillai sincèrement comme nous enseigne à le faire la Science Chrétienne, déclarant que je reflétais “la gloire et la permanence de l'Esprit,” et que, par conséquent, je pouvais refléter la perfection, l'affranchissement et l'activité.
Je suis si reconnaissante de témoigner qu'après avoir travaillée assidûment et vaincu le découragement qui essayait de toutes les manières d'entraver la démonstration, je perdis quatre-vingt-quinze livres et retrouvai mon poids normal. Ce qu'il y a de plus beau dans cette démonstration, c'est le fait que ma santé est excellente, et qu'il n'y a ni faiblesse ni rides. Il m'est difficile d'exprimer ma reconnaissance pour tout ceci, et surtout pour la compréhension que j'ai acquise pendant les dix-huit mois qu'il me fallut pour retrouver mon poids normal. Ceci m'a prouvé qu'une guérison lente est parfois un grand bienfait, car le temps n'est rien en comparaison de ce que l'on acquiert par un travail mental, consciencieux et constant.
J'ai été guérie aussi d'une maladie des valvules du cœur; et ma fille aveugle a recouvré la vue par son étude et sa mise en pratique de la Science Chrétienne.
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