“Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira.” Être affranchi! Libéré! Quelle merveilleuse révélation —être affranchi de tous les maux qui assiègent l'humanité!
J'exprime ma vive gratitude envers Dieu, envers notre Maître, Christ-Jésus, et envers notre vénérée Leader, Mary Baker Eddy, pour ce que la Science Chrétienne a fait pour moi. Je désire aussi exprimer ma sincère gratitude envers ma chère femme, envers les affectueux praticiens, et envers les membres de l'Église du Christ, Scientiste, dont j'ai fait la connaissance et qui, avec un si grand désintéressement, m'ont aidé à trouver le chemin qui mène des ténèbres à la lumière.
Avant de connaître la Science Chrétienne, j'étais en très mauvaise santé. Je souffrais de crises épileptiques, et plus tard j'eus une fièvre cérébrale et des névralgies dans la tête. Je consultai de bienveillants médecins qui s'efforcèrent de me soulager. L'un d'eux m'envoya en Europe, pensant qu'un changement de climat serait salutaire. Mais ceci aussi fut inutile, et, au printemps de 1914, ma femme et moi, nous rentrâmes aux États-Unis.
A Lakewood (New-Jersey) nous rencontrâmes un Scientiste Chrétien qui me parla de la Science Chrétienne et me donna des publications, les premières que j'eusse jamais reçues; j'en fus très reconnaissant. Je pris encore des médicaments pendant quelque temps, jusqu'à ce que, en automne de la même année, nous retournions à Milwaukee. Dans cette ville je m'assurai les services d'un praticien, et commençai l'étude de la Science Chrétienne. Depuis lors, je n'ai plus pris de médicaments.
Ma guérison s'effectua très lentement, car l'erreur se glissait constamment dans ma pensée et me torturait périodiquement. Je fus malade pendant dix ans, et incapable de m'occuper de mes affaires ou d'accomplir le moindre travail. Ma place était vraiment dans une maison de santé, mais ma femme me garda chez nous et me soigna affectueusement elle-même, ce dont je lui suis très reconnaissant. J'étais dans un si mauvais état (la crainte et l'anxiété ne me quittaient pas) qu'on ne pouvait me laisser seul ni dans une chambre ni dehors. Je passai la plupart du temps étendu. Mais, à force d'inébranlable et persévérante confiance en Dieu, nous eûmes finalement le dessus, le fidèle praticien et moi, et je fus guéri par la Science Chrétienne de tous les maux précités. J'ai été guéri aussi de la superstition et de la manie de constamment consulter mon corps. Je suis indiciblement reconnaissant à Dieu de ces merveilleuses guérisons.
Je prie chaque jour à l'effet de devenir un meilleur chrétien et d'aimer mon prochain comme moi-même. Je suis sincèrement reconnaissant de tout le bien que j'ai ressenti, et de comprendre mieux ce qu'est la vérité qui libère les humains.
Milwaukee, Wisconsin, É.U.A.
    