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“Une fiole d'huile”

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1930


Au chapitre quatre du II Livre des Rois, se trouve la courte narrative d'une veuve qui n'avait pas de quoi payer ses dettes. De plus, on exigeait d'elle qu'elle livrât ses deux fils à l'esclavage pour satisfaire ses créanciers. Mais elle témoigna sa foi en Dieu et donna la raison pour laquelle elle attendait la solution de ses difficultés, dans les paroles qu'elle adressa à Élisée, le prophète, en disant: “Tu sais que ton serviteur craignait l'Éternel.”

Dans le Glossaire du livre de texte de la Science Chrétienne: Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 593), Mary Baker Eddy donne ainsi la signification spirituelle du mot “prophète”: “Un voyant spirituel; disparition du sens matériel devant les faits conscients de la Vérité spirituelle.” Élisée demanda à la femme ce qu'elle avait à la maison; et elle répondit: “Rien..., si ce n'est une fiole d'huile.” Détournant les yeux de la pauvreté et de la fiole d'huile,— de la matière et du témoignage des sens matériels, et les portant sur l'abondance de tout bien,— le prophète dit: “Va, emprunte au dehors des vases à tous tes voisins, des vases vides;” et il dit spécialement qu'elle devait les emprunter “en grand nombre.” Avec quel étonnement la femme a dû écouter ce qu'on lui demandait ce jour-là! Il n'y avait dans le commandement d'Élisée ni hésitation, ni argument, ni concession: “A ton retour, tu fermeras ta porte sur toi et sur tes enfants; tu verseras ton huile dans tous ces vases; à mesure qu'ils seront pleins, tu les mettras a part.”

Lorsqu'elle eut acquis le sentiment intime de la présence et du pouvoir de Dieu, et qu'elle eut fermé la porte à tout souci, à toute inquiétude et à toute prétention du dehors, c'est alors qu'elle dut verser. Sans nul doute lorsqu'elle alla demander du secours à Élisée, elle pensait à ce qu'elle recevrait; et voici, il lui dit: “Tu verseras.” Un homme qui avait la vision spirituelle avait détourné ses pensées d'elle-même et de ses intérêts égoïstes, de la crainte et de la pauvreté, et les avait portées sur l'Amour divin qui agit toujours et qui est toujours accessible. On lui demandait une activité définie. Elle devait verser la seule chose qu'elle eût à la maison. Ses fils ne devaient pas le faire pour elle. Ils avaient leur propre travail, il est vrai,— celui d'apporter les vases vides, tous ceux qu'ils pourraient trouver. Et lorsqu'ils furent tous remplis, “l'huile s'arrêta”: la démonstration était faite. Puis la femme s'en retourna voir Élisée pour lui rapporter ce qu'elle avait fait, conformément aux instructions qu'il lui avait données. Son obéissance l'avait préparée à faire le pas suivant: “Va vendre l'huile et paie ta dette; puis, toi et tes fils, vous vivrez de ce qui restera.”

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