L'entendement divin, dont la beauté et la grandeur sont infinies, nous parle clairement dans les solitudes de la nature, et nous assure de la toute-présence de l'harmonie immuable. Lorsque nous retournons dans la société, nous pouvons conserver cette perception naissante de la réalité spirituelle, et maintenir l'harmonie que nous avons ainsi discernée, sentie et goûtée; car, pendant que nous nous efforçons d'obéir à la volonté divine, nous pouvons communier avec Dieu en toutes circonstances, en tout lieu. Le prophète Ésaïe emploie le simple symbole tiré de la nature pour illustrer l'harmonie spirituelle, quand il déclare: “Vous reviendrez pleins de joie; c'est dans la paix que vous serez ramenés de l'exil. Devant vous, montagnes et collines éclateront en cris d'allégresse, et tous les arbres des champs battront des mains.”
Christ-Jésus attira notre attention sur les grandes leçons que nous donnent la nature, les fleurs des champs et les oiseaux de l'air. Le joyeux chant des oiseaux nous rappelle l'harmonie toujours présente de l'Entendement divin. Les rivières, les arbres, les prés fleuris, nous enseignent tous les vérités spirituelles; ils symbolisent “la beauté de la sainteté,” et nous parlent de la variété infinie des capacités spirituelles de l'homme, qui est enfant de Dieu. Faisant allusion à l'œuvre de Christ-Jésus, Mary Baker Eddy écrit à la page 91 de Retrospection and Introspection: “Pour les étudiants qu'il avait choisis, son enseignement immortel était le pain de Vie. Quand il était avec eux, le bateau de pêche devenait un sanctuaire, et la solitude était peuplée de saints messages venant du Tout-Père. Le bosquet devenait sa salle de classe, et les retraites de la nature l'université du Messie.” Quiconque aime les retraites de la nature, quiconque aime à être en plein air, ne peut manquer d'apprécier, du moins dans une mesure, ces paroles écrites par la Découvreuse et la Fondatrice de la Science Chrétienne.
Un jour que l'auteur de ces lignes faisait un long voyage en chemin de fer, à travers les prairies de l'Ouest, il entendait de temps à autre au-dessus du bruit étourdissant du train, la note claire et joyeuse de l'alouette des champs. On pourrait supposer que le bruit des wagons de chemin de fer aurait dû étouffer la note de ce chanteur toujours bienvenu. Mais non! Le chant de l'oiseau s'élevait distinctement au-dessus du fracas des roues. Ceci apporta à l'auteur un sens clair de l'omnipotence de l'harmonie spirituelle, du pouvoir des déclarations scientifiques de la Vérité, bien que la matérialité semble être si prévalente. A mesure que nous poursuivons notre voyage à travers la vie, bien que les sens matériels demandent à grands cris à être reconnus et considérés, et qu'ils proclament que la matière est suprême, de toute importance et toujours présente, les douces notes de l'Esprit infini arrivent à notre oreille intérieure, et nous donnent la certitude de l'omnipotence et de l'omniprésence de l'unique Entendement divin.
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