Toutes les pensées peuvent se diviser en deux classes générales: celles qui sont mauvaises ou destructives, et celles qui sont bonnes ou constructives. Dieu ayant donné à chacun la faculté de discerner, la vie de tout individu sera chargée soit de maladie, de misère et d'échecs, soit de santé, de bonheur et de succès, selon la vigilance avec laquelle il fera le choix de ses pensées.
On pourra demander: Mais où est la source des mauvaises pensées ou des bonnes pensées? L'étude du livre de texte de la Science Chrétienne: Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, répondra à cette question, et montrera d'une manière concluante que tout penser pernicieux a son origine dans le soi-disant entendement mortel ou charnel, qui n'est en lui-même qu'une illusion, une contrefaçon de l'Entendement réel, Dieu, tandis que les bonnes pensées viennent de Dieu et se voient partout dans la manifestation des bonnes idées de Dieu. L'Entendement étant la source de toutes les idées vraies, l'importance de sans cesse surveiller et examiner toute pensée qui se présente à nous, avant de lui permettre d'entrer dans notre conscience, ne saurait être trop hautement évaluée.
On trouvera l'origine de la majorité de nos maux dans quelque mauvaise pensée qu'on aura entretenue. Le film photographique étant très délicat, ceux qui s'occupent de la photographie mettent soigneusement le film de l'appareil photographique à l'abri de toute scène qu'il est préférable de ne pas reproduire. En voyant un jour une photographie enregistrée sur un film non protégé, un certain étudiant de la Science Chrétienne apprit une précieuse leçon. Le photographe avait rempli son devoir en faisant la photographie; les personnes photographiées avaient rempli le leur; on s'était attendu à une bonne photographie, cependant le résultat n'était pas bon; et tout cela c'était parce que le photographe n'avait pas mis son film à l'abri d'une lumière étrangère avant de prendre la photographie! Nos mentalités sont plus réceptives que le film dans l'appareil. Ne devrait-on pas, alors, les mettre encore plus soigneusement à l'abri des mauvaises pensées, qu'elles semblent avoir pris naissance en nous ou être suggérées par les paroles et les actions d'autrui? Si les images de la pensée erronée se reproduisent un jour dans notre propre expérience, qui faudra-t-il blâmer si ce n'est nous-mêmes!
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