Ma femme et moi nous en étions arrivés à trouver l'église luthérienne de notre endroit si peu satisfaisante, que si cela n'avait pas été si ennuyeux de nous adresser à la cour du comté, nous aurions quitté l'église bien avant. Notre concept de Dieu ne s'accordait pas avec ce que l'on entendait généralement prêcher de la chaire. On attira notre attention sur la Science Chrétienne. Nous allâmes chez un praticien qui nous fit connaître un autre Dieu que Celui dont on nous avait parlé jusqu'alors, un Dieu qui, au lieu de punir, comble de bienfaits, un Dieu qui est Amour. Nous commençâmes à fréquenter les cultes de la Science Chrétienne, et nous y trouvâmes tant de bonnes et belles choses que nous ne craignîmes pas de faire sept milles et demi pour y aller, alors qu'autrefois c'était une corvée d'en faire un seul pour nous rendre à l'église.
Au cours d'une de mes premières visites à un praticien, je ressentis l'effet curatif de cette religion. Pendant des années j'avais porté des lunettes, car si je ne le faisais pas quand je lisais je souffrais toujours de forts maux de tête. Selon un docteur, ces maux provenaient d'une vue défectueuse que j'avais eue depuis ma naissance. Dès que j'appris que je pouvais en toute sécurité mettre mes lunettes de côté, je n'en ai plus porté, et je puis lire sans avoir de maux de tête.
Le 25 octobre 1924, notre petit garçon vint au monde. La sage-femme s'occupait de ma femme, alors que pendant quatre heures j'étais retenu à mes affaires. Lorsqu'enfin je pus m'occuper d'elle, la pensée lui vint que je devrais appeler un médecin; mais je pris le livre de texte de la Science Chrétienne: Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, je le lus pendant cinq minutes environ, et notre fils naquit.
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