Ma femme et moi nous en étions arrivés à trouver l'église luthérienne de notre endroit si peu satisfaisante, que si cela n'avait pas été si ennuyeux de nous adresser à la cour du comté, nous aurions quitté l'église bien avant. Notre concept de Dieu ne s'accordait pas avec ce que l'on entendait généralement prêcher de la chaire. On attira notre attention sur la Science Chrétienne. Nous allâmes chez un praticien qui nous fit connaître un autre Dieu que Celui dont on nous avait parlé jusqu'alors, un Dieu qui, au lieu de punir, comble de bienfaits, un Dieu qui est Amour. Nous commençâmes à fréquenter les cultes de la Science Chrétienne, et nous y trouvâmes tant de bonnes et belles choses que nous ne craignîmes pas de faire sept milles et demi pour y aller, alors qu'autrefois c'était une corvée d'en faire un seul pour nous rendre à l'église.
Au cours d'une de mes premières visites à un praticien, je ressentis l'effet curatif de cette religion. Pendant des années j'avais porté des lunettes, car si je ne le faisais pas quand je lisais je souffrais toujours de forts maux de tête. Selon un docteur, ces maux provenaient d'une vue défectueuse que j'avais eue depuis ma naissance. Dès que j'appris que je pouvais en toute sécurité mettre mes lunettes de côté, je n'en ai plus porté, et je puis lire sans avoir de maux de tête.
Le 25 octobre 1924, notre petit garçon vint au monde. La sage-femme s'occupait de ma femme, alors que pendant quatre heures j'étais retenu à mes affaires. Lorsqu'enfin je pus m'occuper d'elle, la pensée lui vint que je devrais appeler un médecin; mais je pris le livre de texte de la Science Chrétienne: Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, je le lus pendant cinq minutes environ, et notre fils naquit.
Le lendemain nous remarquâmes que le petit avait une fistule hépatique sur son bras. Je déclarai la vérité, étant convaincu de l'irréalité de cette manifestation, et le surlendemain il ne restait qu'une marque bleuâtre. Quelques membres de notre famille avaient remarqué que ma femme marchait le dos courbé par suite d'une enflure à la hanche droite. Nous nous laissâmes tant influencer que nous appelâmes un docteur, qui diagnostiqua un gros abcès au rein, et ordonna qu'on la transportât immédiatement à l'hôpital pour l'opérer. Au lieu de cela, je me rendis chez une praticienne de la Science Chrétienne, et lui demandai de la traiter. Il s'ensuivit qu'au bout de deux dimanches ma femme put faire un petit tour à bicyclette, et que le troisième elle se rendit à l'église, soit à une distance de sept milles et demi, étant complètement guérie, bien que le docteur eût dit qu'elle mourrait si on ne l'opérait pas dans l'espace de deux jours. Six mois plus tard, je rencontrai ce même docteur. Il s'informa de la santé de ma femme, et je lui expliquai que ni scalpel ni remèdes ne l'avaient guérie, mais que ce mal avait disparu sans l'intervention d'aucune incision. Il ajouta simplement à deux reprises: "C'est incompréhensible!"
Plus tard, étant à motocyclette, je fis une chute sérieuse, mais je m'en tirai avec quelques égratignures qui furent rapidement guéries. En quelques traitements, ma belle-sœur a été guérie d'un pied difforme qui, selon un spécialiste, devait lui rester toute sa vie. En plus de toutes les guérisons mentionnées ci-dessus, il y en a un bon nombre d'autres dont je pourrais parler et qui se sont effectuées grâce à la compréhension de la vérité qui guérit et libère toujours, et que la Science Chrétienne révèle.
Nous sommes heureux et sincèrement reconnaissants de ce que par les enseignements de la Science Chrétienne nous ayons eu le privilège de trouver le Christ, et nous sommes reconnaissants à tous ceux dont le secours nous a aidés le long du chemin qui conduit à la compréhension. Nous aurons toujours des pensées de gratitude envers notre chère Leader, Mrs. Eddy, qui a été choisie pour de nouveau proclamer cette ancienne religion.
Jöllenbeck, près Bielefeld, Allemagne.