On attira mon attention sur la Science Chrétienne pour la première fois en Angleterre, en 1916, lorsque j'étais engagé dans la marine anglaise. Peu après je tombai gravement malade, et fus conduit à un hôpital maritime, mais grâce au traitement d'une affectueuse praticienne je fus rapidement guéri, et pus reprendre mon service plus tôt qu'on ne s'y attendait.
Il y a quelques années j'eus l'influenza et une forte fièvre. Je ne consultai pas de docteur, mais ma femme me lut Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, et en une demi-heure je fus complètement guéri, et fis ce soir-là trois milles et demi à pied pour assister à la réunion du mercredi soir consacrée aux témoignages, et autant pour en revenir.
Depuis lors j'ai eu maintes guérisons par la Science Chrétienne, qui a été mon seul médecin pendant les dix dernières années. J'ai été guéri de bien des maux que l'entendement mortel prétend imposer. Je suis reconnaissant des conférences de la Science Chrétienne et des réunions du mercredi soir consacrées aux témoignages, où nous pouvons remercier Dieu, Christ-Jésus et Mrs. Eddy, de ce que nous ayons cette merveilleuse vérité qui guérit le monde.
Je voudrais parler de la merveilleuse protection dont j'ai été témoin dernièrement. J'étais officier en chef sur un bateau transportant de l'huile dans des réservoirs. L'endroit où nous devions mouiller était très mauvais; nous dûmes jeter les deux ancres et amarrer l'arrière du bateau au quai; il fallut donc amener à bord un tuyau flottant. En arrivant je reçus l'ordre de jeter l'ancre du tribord, mais elle ne céda pas lorsque je voulus en desserrer le frein. Alors le capitaine s'approcha et découvrit que le câble de quatre-vingt-dix pieds s'était déplacé et que le bout s'était détaché. Si l'ancre était descendue, le câble aurait cinglé le pont où nous étions, le charpentier et moi, et ceci aurait certainement causé la mort de tous deux. Il fallut six heures à neuf hommes pour le remettre en état, et lorsqu'on desserra le frein, l'ancre fonctionna parfaitement. La première chose que dit le capitaine devant tout l'équipage c'est: "Eh bien, vous avez certainement un ange gardien qui prend soin de vous. Je ne comprendrai jamais pourquoi l'ancre n'est pas partie." Je suis très reconnaissant de cette protection, et chaque jour j'apprends de plus en plus que, lorsque nous nous détournons des choses matérielles et nous tournons vers les choses spirituelles, la protection et la sollicitude nous viennent.
Los Angeles, Californie, É.U.A.
