“J'en ai fait le serment par moi-même; c'est une parole vraie qui est sortie de ma bouche, une parole qui ne sera point révoquée: Tout genou fléchira devant moi et toute langue me prêtera serment.” Telles sont les paroles qu'Ésaïe attribue à Dieu; et la Bible toute entière les appuie.
Nul fait n'est peut-être plus nettement présenté depuis la Genèse jusqu'à l'Apocalypse que le commandement, inévitable par sa nature, que tout genou fléchisse finalement devant Dieu, que chacun Le reconnaisse finalement comme infini, comme Tout. En vérité, maintes fois nous y trouvons Dieu persistant à déclarer Sa propre perfection; comme, par exemple,— cette fois-ci encore par la bouche d'Ésaïe,—“Tournez-vous vers moi et soyez sauvés, vous tous, qui habitez les extrémités de la terre! Car je suis Dieu et il n'y en a pas d'autre.”
La théologie a enseigné dans tous les siècles qu'il faut admettre que Dieu est le seul pouvoir suprême, infini, et que tous les hommes devront un jour apprendre à se rendre à cette parfaite soumission qui Lui est due en tant qu'Unité toute-puissante. Bien que les prophètes et les apôtres, les saints et même les pécheurs, aient reconnu ce commandement, il y a eu autant d'opinions diverses sur la manière de s'y conformer qu'il y a eu d'individus s'intéressant à le faire. Ils ont persisté à appliquer divers moyens et systèmes, et la coutume de fléchir le genou est peut-être celle qu'ils ont le plus généralement observée.
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