Dans le dix-septième chapitre de l'Évangile selon saint Luc nous trouverons le récit des dix lépreux qui furent nettoyés. On a écrit écrit et dit bien des choses concernant l'ingratitude dont témoigna le fait que, un seul d'entre eux est revenu remercier Dieu de la guérison. Ceci est très naturel, parce que c'était condamnable; mais on peut aussi tirer de cet incident de précieuses leçons d'obéissance et en voir les résultats.
C'est une scène qui plaît beaucoup à l'imagination. Le ministère terrestre du Maître touchait à sa fin, et nous pouvons facilement croire que lorsqu'il allait à Jérusalem, les campagnes des environs étaient pleines de récits des œuvres merveilleuses qu'il avait faites partout où il avait passé. Sans aucun doute, les gens faisaient queue sur la route, le pressant et sollicitant son aide, ce qu'ils faisaient fort souvent, ainsi que nous le lisons. Aucun prince, possédant au monde temporel un royaume accompagné de la pompe et des circonstances d'une position terrestre, n'évoqua jamais des cœurs de l'humanité la réponse qui jaillit de l'humble mais puissant Nazaréen lorsqu'il poursuivait tranquillement son chemin.
Il y avait parmi les foules dix lépreux, qui, cependant, n'en faisaient réellement pas partie, attendu que leur état physique demandait qu'ils se tiennent “à distance;” ils l'appelèrent et lui dirent: “Jésus, Maître, aie pitié de nous!” Et lorsque Jésus les vit, il répondit: “Allez, montrez-vous aux sacrificateurs.” Apparemment, il n'en dit pas davantage.
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